mercredi, janvier 30, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (86)


J'en termine avec mes "projets" hors norme  ! Si le lecteur a fait preuve de patience, il aura pris conscience de ma profonde sérénité : je ne doute pas un instant que le peuple français réagira, tôt ou tard, devant une telle décadence, aussi brutale, passant en un demi-siècle de Charles de Gaulle à "sarkolande", sans raison, simplement à cause d'une démission collective qui n'est pas sans rappeler celle de 1940. Une "classe" politique à bout de souffle, heureuse de trouver un alibi, hier Pétain, un vieux maréchal, "héros" de 14-18, aujourd'hui cet alibi se nomme "Europe", au passé glorieux, et dont il suffit de répéter le nom pour faire croire qu'elle existe !  (comme s'en moquait déjà de Gaulle dans les années 60 !). 
 Mais voici que l'Asie nous "mondialise", pulvérisant les blocs idéologiques, et que ses produits bon marché accompagnent sa démographie galopante. Paradoxalement, il est devenu possible de RECONSTRUIRE un monde sur des bases pacifiques, les grandes puissances révélant, un peu plus chaque jour, leur impuissance devant une transition multiforme qui a commencé d'ensevelir  l'Ancien monde. Je pense avoir, dans ce modeste ouvrage, esquissé un projet ambitieux - lui aussi multiforme - qui devrait soulever l'intérêt des tous les francophones, confrontés avec les Autres, à un changement de civilisation. En se rassemblant pour le mettre en œuvre, dans cette période charnière, ils influeront d'une manière décisive sur le destin de l'humanité.

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (85)


Je souhaite évidemment que ces multiples projets francophones, adaptés à la mondialisation en cours, prennent leur essor à Lorient... Mais, chacun en conviendra, cette toile à dimension mondiale, peut être "tissée" à partir de n'importe quel lieu sur la planète ! Une Constellation d'étoiles... n'a ni queue ni tête ! Elles brillent toutes dans le ciel, et  la communication ici-bas se fait désormais  horizontalement
Néanmoins, la France et la Bretagne possèdent l'une et l'autre une forte identité. Elles sont complémentaires, et non rivales ! Jacques Cartier, ce malouin, l'a illustrée, avec bien d'autres, en une seule aventure, ralliant Terre-Neuve en 1534, avant de remonter le Saint-Laurent, cherchant à atteindre lui aussi, l'Orient du bout du monde ! Nous sommes tous des enfants de Jacques Cartier !
Mais nous avons intérêt à désenclaver la Bretagne, à la rapprocher des autres, du nord où brille Paris,  cette ville chargée d'histoire qui fascine jusqu'au Japon ! D'en faire un objectif - le tour de la Bretagne ! - en commençant par les plages (historiques) de Normandie ou les Châteaux de la Loire  : le "tourisme" du 21e siècle doit nous rapprocher, donner  aux innombrables visiteurs qui ne font que  rester deux ou trois jours Paris, l'envie de découvrir l'hexagone dans toute sa diversité !
J'en connais (si !si ! y en a !) qui vont ricaner, grincer des dents :" le français on s'en fout", "la France va bientôt disparaître, tant mieux ! bon débarras !" "l'indépendance, un État breton, voilà ce que nous voulons !" A ceux-là qui ont le souci de  protéger le breton (ou les bretons, je parle de la langue : ma grand-mère qui ne parlait que le breton, ne comprenait pas "celui des autres", je pense qu'elle évoquait, avec son gentil sourire, les autres Bretons, ceux de l'extérieur, pas très loin, mais quand même loin pour elle... ) je préconise la création, à Lorient, dans le cadre de la Cité internationale francophone, d'un "centre de recherches et de promotion" des langues dites minoritaires, ou régionales, ou locales, telles que, par exemple, le ou les bretons, le berbère, le basque etc. en coopération avec l'Université de Bretagne. Voilà qui devrait intéresser tous les locuteurs bretons ! De même, pour rendre hommage aux travaux de Camille Busson, et à l'oeuvre de Jean Ferron, un Père blanc originaire de Cancale, qui a tant contribué à l'édification du Musée de Carthage consacré aux Phéniciens, je suggère qu'une chaire  spécifique soit créée à l'UBS de Lorient afin d'encourager la recherche sur le passage des Phéniciens en Bretagne remontant vers les îles Britanniques (les îles de l'étain)... suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (84)


J'ai choisi Lorient, pas seulement parce que "j'en suis", mais parce que nous avons au Nord deux entités francophones en recherche d'avenir : le Québec, outre-atlantique, et la Wallonie, outre-quiévrain. Ces sur ces trois pays ( sans oublier les DOM-TOM et quelques autres pays francophiles),   que  reposeront les fondations des États-Unis francophones, trois pays confrontés à un avenir qui se révèle impératif, tant en Amérique du Nord qu'en Europe.
 Concrètement, je propose de construire à Lorient (l'Orient à l'origine) une Cité internationale francophone (que je suggère de baptiser Phare/Ouest - je sais que cela plaît beaucoup aux Canadiens francophones !) sur le modèle de l'Exposition Universelle, dans laquelle chaque pays, ou communauté francophone, construirait son propre pavillon (où seraient exposés ses produits, son histoire, sa culture etc.). Une Cité, soit rassemblée en un lieu unique, soit dispersée autour de la rade et dans l'arrière-pays, chaque commune accueillant un pavillon ! Une Cité ludique et instructive, entre le Musée de la Compagnie des Indes et la Cité de la Voile Éric Tabarly ! Une Cité qui serait à Lorient ce que le Futuroscope est à Poitiers, ou Disneyland à Marne-la-Vallée... Une Cité où toutes les catégories d'âge viendraient "s'éclater" - de la recherche généalogique (consacrée aux pays francophones) aux studios de spectacle et d'enregistrement...Une cité où les pavillons d'exposition seraient reliés entre eux par un "petit train" (style Phare/Ouest !) et naturellement par des vedettes  sillonnant la rade ! Enfin, je suggère que cette Cité soit itinérante, par conséquent aisément montable et démontable afin de pouvoir la transporter rapidement partout dans le monde, à l'occasion des Fêtes Nationales ou des  grandes rencontres sportives (Jeux Olympiques, Championnats du monde) ou sur des lieux de grande fréquentation touristique. Il n'est pas interdit de penser que certains pays veuillent se doter d'une Cité semblable, pérenne, comme le sera celle de Lorient, annonçant l'apparition d'une constellation de Cités francophones à travers le monde ! suivra

mardi, janvier 29, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (83)


Cette Cité  francophone, pourquoi ne pas en confier  la réalisation à l'OIF dont le Secrétaire général n'est autre que l'ancien président du Sénégal, M. Abdou Diouf, en partenariat avec les Nouveaux États-Unis francophones ? 

Lorient Agglo ou Cap l'Orient regroupe 19 communes alentour + quelques autres encore hésitantes. Cela se comprend, car il faut bien l'admettre, moi qui suis désormais Lorientais (à moitié Hennebontais !) je ne peux le nier : Lorient est un port... qui semble avoir avalé son bulletin de naissance ! Fondée en 1666 par la Compagnie des Indes, pour commercer avec le monde, elle n'a jamais connu la prospérité des grands ports de la Mer du Nord : Rotterdam, Anvers, Hambourg et les autres. Cette langueur a plusieurs causes, qu'il serait trop long d'exposer ici. Magnifiquement située, elle était promise à un grand avenir qui s'est évanoui au fil des ans, et des événements ! Sa quasi-totale destruction pendant la 2e Guerre mondiale ne l'a pas empêché de renaître de ses cendres, c'est le cas de le dire. A-t-elle envie de se doter d'un nouvel avenir, aussi ambitieux, sinon plus, que celui qui lui fut promis à sa naissance, et que cette fois elle ne laisserait pas échapper ? Oui, me dit-on, elle a "de belles potentialités", et ses habitants rongent leurs freins !  suivra 

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (82)


Je propose de bâtir à Lorient, tout autour de la rade, cette Cité internationale francophone, que je nomme Phare/Ouest. Pourquoi à Lorient ? Parce que je suis Breton, par ma mère, et que mon père, d'origine libanaise, que je n'ai pas connu (décédé en 1935, j'avais trois ans !) était tombé amoureux (pas seulement de Suzanne rencontrée à Paris !) mais de ce pays, les grands-parents, dans la ferme de Kerlégan, à Hennebont, avec leurs costumes bretons,  lui rappelant les siens abandonnés à Saint-Jean-d'Acre (ma raconté ma mère).Et puis, après la guerre, rentré au pays détruit (Hennebont et Lorient n'étaient plus que ruines) j'ai rejoint les baraques du lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient où j'ai pris conscience, dans ce monde en ruines qu'il fallait  en reconstruire un autre, plus juste, où il ferait bon vivre, comme du temps de mon enfance heureuse, malgré la guerre. 
Et puis récemment, un ami Libanais, Naji Farah, président de l'Association RJLiban,  créée à Paris, il y a un peu plus de vingt cinq ans, pendant la tragique "guerre du Liban", me demandant de "faire quelque chose" qui réunirait le Liban et la Bretagne, j'ai découvert (sur internet !) un  petit livre extraordinaire ("Essai impertinent sur l'histoire de la Bretagne méridionale - les Hommes de Teviec dans l'ombre des Phéniciens - aux Éditions de l'Harmattan), dont l'auteur, Camille Busson,  est un Breton de Quiberon ! Ce livre m'a appris que les fameux navigateurs phéniciens étaient venus jusqu'en Bretagne qu'ils avaient contournée pour rejoindre les îles "britanniques" et que même le nom de la Bretagne (Brit-Tanit) était d'origine phénicienne ! Eh bien, le voilà, me suis-je dit, le lien entre la Bretagne et le Liban, un lien historique qui nous fait rêver... 

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (81)


Ce que je propose, c'est de faire du monde francophone un lieu de destination touristique "global", concrétisé par la création d'un "tour du monde francophone", chaque pays (ou région) devenant une étape de ce tour, que tout le monde pourrait pratiquer tout au long de l'année, indépendamment des saisons ou des congés scolaires. Ce qui contraindrait chaque pays (ou chaque région) à faire un effort considérable dans l'amélioration de l'accueil des visiteurs et la mise en valeur de ses richesses dans tous les domaines ( pas seulement de la gastronomie de tous ces pays, renommée et tellement appréciée !)... Un tour du monde qui n'exclurait aucune catégorie d'âge, les plus jeunes et les plus anciens y trouvant leurs propres centres d'intérêts. Et où seraient naturellement utilisées toutes les techniques modernes de la communication audio-visuelle de type internet,  afin d'en faire un véritable "village planétaire" relié à la fois en permanence d'un point à l'autre, au vu et au su de tout le monde ! De même, serait créée une Société de transports spécifique (pour les voitures, trains, avions, bateaux etc) qui accorderait aux  abonnés des réductions ou des tarifs "à bas coût", comme le fait Air France avec sa nouvelle filiale HOP ! suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (80)


Nous avons vu que les croyants qui se disputent depuis des siècles, doivent apprendre à coexister pacifiquement et ce, dans l'intérêt de tout le monde ! Il sera difficile, sinon impossible, de parvenir à une solution pacifique au Proche-Orient  sans eux. Aux laïcs et aux non-croyants de l'admettre, également dans l'intérêt de tout le monde ! En France, depuis 1905, les esprits dans les deux camps sont toujours prêts à se mobiliser contre "ceux d'en face". Cette "guéguerre" aux conséquences mortelles, doit être remisée au grenier des vieilleries, pour faire place à un "compromis historique" au retentissement planétaire !
Arrivons-en au "tourisme" ! L'Office mondial du tourisme vient de publier ses chiffres : en 2012, malgré la crise mondiale, tous les records ont été battus ! Plus d'un milliard de touristes ont été dénombrés sur la planète, apportant la preuve que désormais ils se recrutent dans tous les pays, y compris et surtout dans les nouveaux pays "riches", tels que la Chine, l'Inde, la Russie, ou le Brésil, c'est-à-dire dans les pays émergents du BRIC... 
De toute évidence, les deux secteurs économiques en pleine expansion, sont complémentaires : celui de l'information tous azimuts et celui du "tourisme". Le"mobile" génère la mobilité; le goût du voyage    est lié à celui de la découverte et de la connaissance. Un milliard en 2012, ils seront le double dans quelque temps, et comme je le pensais, cette ouverture sur le monde constitue le meilleur barrage contre la guerre ! 
La France et tous les pays francophones sont de merveilleux pays touristiques ! Hélas, je viens d'entendre à la télévision, le directeur de l'office du tourisme tunisien" pleurer misère, et plusieurs  directeurs d'agence de tourisme confirmer que tout  le sud méditerranéen a perdu ses touristes depuis la "révolution arabe" ! Encore une fois, le tourisme et la paix n'ont pas le droit au divorce !

lundi, janvier 28, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (79)


Si la solution des deux États n'est plus réalisable, il nous faut bien en envisager une autre ! Dans ce cas, on en reviendrait... à deux États, mais sous une autre forme, et réalisable celle-là ! Soit un État démocratique, laïc, unifié, réunissant tout le monde : juifs, chrétiens et musulmans ! Et un autre mini-État (sur le modèle du Vatican en Italie !) qui serait celui des Lieux saints, administré celui-là par les plus hautes autorités des trois grandes religions monothéistes. L'État "israélo-palestinien" serait représenté au sommet par un président élu au suffrage universel, assisté de deux vice-présidents. Le président serait alternativement un juif et un musulman, le chrétien restant toujours vice-président, compte tenu du petit nombre de chrétiens dans le pays, résultant d'une lente émigration, hélas ininterrompue. L'alternance entre un juif et un musulman pourrait se faire, soit au cours du même mandat (de six ans par exemple, 2x3), soit à la fin du mandat. Il y aurait ainsi toujours deux vice-présidents représentant les deux autres communautés. 
Conjointement, au Liban, les communautés renégocieraient la fondation d'un État laïc, ladite négociation se déroulant en même temps que l'autre, à Genève,  afin de pouvoir transférer dans le nouvel État modernisé, le Siège de l'ONU, actuellement à New York, ce qui permettrait également d'améliorer le fonctionnement de ladite Assemblée, fondée en 1945,  en la démocratisant et en lui confiant des grandes  missions d'ordre humanitaire (lutte contre la faim dans le monde, contre la pollution etc.). Ainsi les deux pays voisins, enfin pacifiés, auraient-ils la capacité d'accueillir, côte à côte, les plus hautes instances internationales, l'un à Beyrouth, cette ONU qui, sur place, pourrait veiller au respect des Traités signés à Genève, l'autre, l'État des Lieux saints, à Jérusalem !
Laïcs et Religieux, qui se sont affrontés tout au long du 19e/20e siècle, ont donc aujourd'hui une  exceptionnelle occasion historique : celle de faire la paix, entre eux et d'en faire bénéficier tout le monde ! Les avancées de la science, et les génocides du XXe siècle ne nous ont-ils pas appris la modestie et le respect de l'Autre ? suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (78)


Il n'y aura pas de coopération possible entre les deux rives de la Méditerranée tant que la paix n'y sera pas rétablie d'une manière certaine. Ce qui fait du secteur du tourisme, et de ses promoteurs, un élément-clef pour la relance d'une économie intrinsèquement pacifique à un moment où se multiplient les risques d'une conflagration à l'échelle du monde ! Voyager, apprendre à connaître les Autres, n'est-ce pas le meilleur moyen de contrer les Appels à la "guerre sainte" des prêcheurs de haine ?
 Ce que je propose, en conséquence, c'est de promouvoir le tourisme en une vaste entreprise  de paix. Plus loin, je ferai aux francophones une proposition précise à ce sujet...

Mais le tourisme ne suffira pas ! Les États-Unis francophones doivent également s'engager dans la recherche d'une solution "définitive" au problème israélo-arabe. Tel devrait être le rôle de l'Organisation internationale francophone (OIF). Tel sera le rôle des NEUF qui devront organiser une grande conférence internationale pour la paix - à Genève ou ailleurs, sous l'égide de l'ONU. Dans un livre précédent (Et si l'Italie était la solution ?) j'ai évoqué UN SEUL ÉTAT, et non plus deux, la politique d'annexion de territoires par le gouvernement israélien rendant impossible la création d'un État palestinien, aux côtés d'Israël. Cela suppose une volonté de dialogue des deux côtés du Mur. Et là encore, la France a des atouts. La communauté juive de France est la plus nombreuse d'Europe, et dans sa grande majorité, elle est favorable à la recherche d'une solution pacifique. Son intérêt se confond avec le nôtre. De même, en Israël, les juifs encore francophones, originaires d'Afrique du Nord, ne sont pas tous des "foldingues" du grand Israël ! Un projet ambitieux, qui aurait le mérite d'instaurer une paix durable dans la région, pourrait obtenir leur adhésion. En outre, on le sait, aux États-Unis, la communauté est également scindée en deux fractions, l'Administration américaine, de plus en plus obsédée  par la "Chine", balançant entre les deux, finira probablement par se rallier à un "compromis historique" qui lui faciliterait son entreprise de séduction du monde arabo-musulman, actuellement hypothéquée par son inconditionnel soutien à Israël... suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE (77)



Le contexte géopolitique favorise la création d'un Marché Commun méditerranéen (nullement incompatible avec le marché commun francophone, bien au contraire !) puisque les plus importants pays riverains de la Méditerranée sont francophones, au Maghreb et en Afrique de l'Ouest, tout comme au proche-orient où la côte de l'ancienne Phénicie, parsemée naguère d'Échelles du Levant,  ne nous est pas étrangère... Ces deux marchés complémentaires ont vocation à faire surgir un vaste marché eurafricain - de la Mer du Nord au Cap de Bonne Espérance !
Étrangement, le tourisme, qui est apparu au 19e siècle, plutôt réservé à ses débuts aux gens fortunés, fréquentant les Villes d'eau, est devenu, au fil du temps, une activité partagée par le plus grand nombre, transformant ainsi la Méditerranée et autres lieux ensoleillés, en "zones à touristes", et le tourisme en une manne généreuse, essentielle pour l'économie de ces pays éminemment touristiques...
Mais, un pays "accueillant", cela veut dire un pays en paix, où la circulation et les activités quotidiennes sont sécurisées. Là ou règne la violence, les touristes ne s'aventurent guère.
Voilà pourquoi, le "tourisme", un tourisme adapté à notre temps, plutôt "connaissance de l'autre", doit devenir le  ciment de cette coopération francophone internationale. Et cette "connaissance de l'autre", de sa culture, de son histoire, renforcera bien sûr le désir de paix, partout dans le monde où les pouvoirs, enclins à faire la guerre, devront tenir compte d'une opinion publique favorable à la "coexistence pacifique" entre tous les peuples ! suivra

dimanche, janvier 27, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (76)


La création d'un tel système (sans chômage) s'impose plus que jamais. Toutes les conditions sont réunies pour le proposer non seulement aux Français, mais, dans le cadre des NEUF, aux  autres francophones à l'intérieur du MCF. Cela suppose donc une négociation avec chacun des pays associés, et d'abord avec nos "cousins" du Canada et de Belgique. Concernant les immigrés en provenance d'Afrique, ne peut-on pas envisager le retour au pays de certains d'entre eux ? Tous ces pays en voie de développement ont besoin de retenir leurs jeunes, ou de récupérer ceux dotés d'une  formation professionnelle. Cette coopération doit s'affirmer et prendre son essor dans l'instauration d'un véritable Marché Commun unissant nos pays. La priorité aux produits francophones s'appliquant, un développement économique en découlera, assurant la création d'emplois dans ces pays alliés par un Traité dûment ratifié (si possible par référendum). Ainsi serait mis un terme à une immigration massive qui n'a plus aucune justification économique, les migrations se faisant alors dans les deux sens, et non plus à sens unique ! Encore faut-il, on l'aura compris, que les pays de la rive sud de la Méditerranée en finissent avec la violence en se dotant de régimes politiques apaisés,  démocratiques de préférence. suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (75)


La "révolution informatique" permet l'installation d'un système de contrôle et d'échanges sans précédent entre les salariés, leurs employeurs, et tous les organismes gestionnaires. La démocratie directe va nous délivrer d'une Administration pléthorique qui dispose d'un pouvoir écrasant sur l'individu, et dont l'emprise est devenue mortellement paralysante pour l'ensemble du pays. Les syndicats de "salariés" eux-mêmes, avec le temps, ont changé de nature. Déjà, en mai 1968, on avait constaté leur inadaptation, puis leur récupération par le pouvoir post-gaullien qui en a fait des "interlocuteurs valables" par nécessité. Aujourd'hui, ce sont vraiment des coquilles vides, des survivances bureaucratiques entretenues par une Administration toute-puissante, au point que l'on voit leurs chefs terminer leur carrière de "bons et loyaux serviteurs" à des postes spécialement créés pour eux par des gouvernants reconnaissants. Les syndicats n'ayant plus guère d'utilité (pour les salariés) il reste les Conseils de prud'homme qui devraient, dans une société moderne, être érigés en véritable Cour de justice sociale, que les salariés comme les employeurs pourraient saisir tout au long de leur carrière, ou de leur activité, et non après. 
Il s'agit de redonner aux réservistes l'envie de participer, de retrouver un emploi. Sans doute, certains d'entre eux tenteront-ils de profiter du système, mais il suffira d'appliquer un barème du type BONUS MALUS pour que l'envie l'emporte sur le "m'enfichisme". On peut même imaginer, non pas une réquisition, mais l'octroi de primes aux volontaires qui seraient appelés à lutter contre des fléaux accidentels (incendies de forêts, inondations, pollution etc.). Il est certain que nombre de ces salariés réservistes seront enclins à créer leur propre entreprise, dès lors que les produits fabriqués en France, et dans les autres États du MCM, bénéficieront de la priorité... Mais l'implantation d'un réseau de transports de plus en plus rapides (LGV, aériens...) conjointement avec le rapport direct entre l'employeur offrant un emploi et le demandeur d'emploi qui pourra vérifier  visuellement l'offre sur son écran, via les réseaux modernes de communication, favorisera la mobilité du salariat (ce dont devrait se réjouir le MEDEF !).suivra   

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (74)


Ce nouveau système, à mon avis, plus important encore que l'instauration de la sécurité sociale en 1945, devra être négocié au plus haut niveau entre les "partenaires sociaux" : gouvernement, patronat, syndicats, familles, représentants des chômeurs. Et il devra, naturellement, être entériné par tous au moyen d'un référendum ! Ce sont les banques, pourquoi pas la nouvelle banque publique créée par le gouvernement ?, qui auront la responsabilité de gérer ces 3 à 4 millions de réservistes. Quelle banque refuserait l'arrivée de plusieurs millions de clients disposant d'un revenu assuré ? Au début de l'année, l'État verserait la somme globale correspondant à 13 mois de salaire, que la banque investirait dans l'économie sociale ( construction de logements, de centres de formation professionnelle, la formation permanente acquérant une importance considérable en raison du recyclage des salariés, réservistes ou titulaires, la santé, hôpitaux, cliniques, maisons de retraite etc.). En quelques années, la banque pourrait assumer, seule, le versement des salaires...
Imaginons le bouleversement psychologique dans une société soudainement débarrassée de la peur du chômage, de la misère, de l'expulsion de son logement, une société renouant avec la joie de vivre - bref, quelque chose d'encore plus fort que les "30 glorieuses", où les jeunes et les moins jeunes retrouvent l'envie de faire, d'entreprendre, de voyager etc. C'est en inventant ce nouveau modèle, que les NEUF soulèveront l'intérêt des Autres, ceux-ci se disant " Ils ont supprimé le chômage en France, pourquoi pas chez nous ?" suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (73)


Ma solution est simple : on divise les salariés en deux catégories : les titulaires d'un emploi et les réservistes, en attente d'un emploi. Les réservistes sont donc des salariés comme les autres; ils perçoivent un salaire(moindre évidemment que celui des titulaires). Le salaire du réserviste doit lui permettre de vivre convenablement, lui et sa famille. Ça sera donc un "salaire minimum interprofessionnel garanti" (smig). Le chômage et les chômeurs disparaissent (y compris du dictionnaire !). Il n'y a plus que des salariés. Qui va payer les "réservistes" ? Lorsqu'on additionne les allocations chômage avec toutes les aides versées par les départements ou les municipalités, les loyers impayés, le déficit des cotisations de la sécu et des caisses de retraites, les factures EDF-GDF supportées souvent par les municipalités (ce qui entraîne une augmentation des impôts régionaux, locaux et autres, la part du "social" pesant de plus en plus lourd dans le budget etc.) on comprend immédiatement que l'abolition du chômage va remplir les caisses, celles-ci retrouvant des millions de cotisants, perdus au fil des ans...
Il faut, naturellement, informatiser le système; chaque réserviste disposera d'une carte bancaire, sur laquelle sera viré son salaire mensuel, et prélevés immédiatement le loyer (ce qui réglera le problème de la construction des logements, les HLM étant assurés de percevoir tous leurs loyers), le gaz, l'électricité, l'eau, les assurances etc, c'est-à-dire  tout ce qui constitue l'essentiel des dépenses sociales communes, étant entendu que le salaire  restant devra permettre au "réserviste" de vivre décemment avec ses enfants (s'il en a). Entre le salaire du réserviste et le plus petit salaire du titulaire, la marge devra être suffisamment conséquente pour inciter le réserviste à chercher un emploi (ce qui suppose une augmentation des plus bas salaires). En échange de ce salaire, il sera demandé (ou imposé?) aux réservistes d'acheter des produits fabriqués en France, ou dans le Marché Commun francophone, ce qui relancera les PME et l'artisanat dans tous les pays du MCF. Ce qui devrait freiner l'émigration dans ces pays, et même inciter de nombreux jeunes à rentrer au pays, ou à accepter les déplacements, tout le système fonctionnant avec les nouvelles techniques de communication qui permettent de voir où l'on va, en quoi consiste le travail proposé, de négocier son salaire etc.suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE (72)


On me dira "comment allez-vous vous y prendre pour fonder ces nouveaux États-Unis francophones ?" Je réponds :" Nous allons commencer... par le commencement !" Il s'agit d'une oeuvre qui se réalisera par étapes. Elle est d'autant plus réalisable qu'au départ les États fondateurs sont sous la juridiction française : la France bien entendu + les Dom-Tom (Corse comprise) auxquels s'ajoutent les "cousins" également en situation de recherche d'avenir : ceux de Belgique et ceux du Canada. D'autres entités (ou communautés) francophones (étatiques ou non) peuvent naturellement participer à la création de ces nouveaux États-Unis, mais dès lors que les fondateurs sont des Français de métropole et d'outre-mer, le débat (ou le projet) peut faire l'objet d'un référendum, ou mieux encore d'une campagne présidentielle, ce qui veut dire qu'un (ou une) candidate peut proposer cet objectif ambitieux, adapté à ce siècle, aux électeurs et aux électrices en âge de voter en France ! En relation avec les "cousins" qui, dans leur propre pays, revendiquent eux-mêmes un changement de statut. Mais je l'ai dit : tout francophone, où qu'il se trouve, sera concerné, et pourra, d'une manière ou d'une autre, participer au débat !
Pour que ces États-Unis éveillent l'intérêt dans le monde, et soient accueillis favorablement, il leur faut résoudre les deux grands problèmes de notre temps, à savoir, à l'extérieur, le maintien de la paix et à l'intérieur, l'instauration d'un "minimum vital pour tous". Au siècle dernier, l'URSS et le "communisme" ont (brièvement) fait espérer l'avènement d'un monde plus juste, et même idéal pour certains d'entre nous. Cet espoir fut vite déçu. Et le "communisme" relégué au "musée des horreurs"... ou en Chine ! Ou en Corée du Nord ! Ou à Cuba ! Ou en Algérie ! (Car, en Algérie, cela sent, excusez-moi, le système "soviétique" à plein nez !).
Dans le JDD du 26 janvier 2013, Michel Rocard cite deux Prix Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Paul Krugman, qui "hurlent" contre la politique d'austérité infligée aux Européens, et Rocard juge "imbécile" la baisse programmée du pouvoir d'achat en France. Il préconise une diminution du temps de travail, l'urgence étant de faire reculer le chômage ! "Un chômeur en moins, dit-il, c'est une économie d'allocations et des cotisations qui rentrent dans les caisses publiques" ! Quelle découverte ! Il est certain que c'est le chômage massif que nous subissons depuis 1973, et qui n'épargne plus aucune région du pays, qui nous ruine, moralement et financièrement. Le bon sens commande, par conséquent,  d'abolir le chômage... pour nous enrichir et remplir les caisses ! Michel Rocard ne dit pas que des bêtises...suivra


samedi, janvier 26, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (71)


Quelle leçon pouvons-nous tirer du "printemps arabe" qui a fait disparaître quelques dictateurs emblématiques ? Il semble que le mouvement ait pris son essor dans la jeunesse grâce à l'explosion de la communication de type internet, et que son échec, pas encore irrémédiable, provienne de l'absence de forces politiques nouvelles qui ont un créé un vide que les forces traditionnelles se sont empressées de combler. Une telle mésaventure peut-elle nous arriver ? Je ne le pense pas, du simple fait que le changement que nous préconisons concerne des peuples dispersés, et qu'aucune religion ou idéologie n'est en mesure de le capter à son profit. S'agissant en outre d'une adaptation au monde moderne, la recherche d'un avenir commun nous prémunit contre la tentation du "retour en arrière" ! Enfin, l'ensemble que nous voulons bâtir réunira des peuples du Nord avec des peuples du Sud, des sociétés développées, industrielles, ou post-industrielles avec des sociétés en voie de développement... Sans oublier que dans notre monde, l'égalité entre l'homme et la femme ne fait aucun problème, alors que, de toute évidence, ce problème-là fait barrage au progrès dans les  pays les plus importants (les poids lourds) du monde arabo-musulman.
C'est pourquoi, à mon avis, un printemps francophone ne pourra accoucher que d'un monde nouveau ! suivra


ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (70)


Les États-Unis francophones que nous proposons d'édifier ne sont pas une construction banale. De même que les migrants du Mayflower arrivant en Amérique en 1620, avaient en tête de construire un Nouveau Monde, j'appelle tous les francophones, où qu'ils se trouvent, individuellement ou collectivement, à se sentir comme des migrants, et puisque nous sommes des Français, je dirais, des compagnons du malouin Jacques Cartier, traversant l'Atlantique à la recherche, comme Christophe Colomb, d'un passage vers les Indes par le Nord-Ouest.
En Mai 68, on criait "l'imagination au pouvoir !", eh bien, aujourd'hui, c'est indispensable, si nous ne voulons pas être submergés !
Nos piètres dirigeants sont réduits à l'impuissance face à la déferlante du chômage. Celui-ci nous coûte les yeux de la tête, et démoralise le pays. Depuis la guerre du Kippour, en octobre 1973, à l'origine du 1er choc pétrolier, le nombre de chômeurs n'a cessé de croître, atteignant, quarante ans plus tard, en 2013, près de 5 millions avec ceux des départements d'outre-mer ! Les 30 glorieuses sont bien loin... 
Je l'ai dit : l'imagination doit prendre le pouvoir. Nous reprenons l'initiative en créant les Nouveaux États-Unis francophones, le débat sera mondial puisque tous les francophones y participeront, du Québec à la Nouvelle-Calédonie, de la Guyane à la Wallonie : quel monde voulons-nous ? Un monde pacifié où il fait bon vivre et en bonne relation avec  les "voisins" !
Dans ce monde-là, il ne doit plus y avoir de pauvres. Les NEUF doivent créer le choc en abolissant le chômage, et en assurant à tous des moyens de subsistance décents, y compris aux retraités... Bref, nous devons inventer un modèle qui donne envie aux autres, sinon de l'adopter, tout au moins de faire aussi bien; ainsi lancerons-nous une compétition pacifique et bienfaisante dans son accomplissement; avec les nouveaux moyens de communication, prodigieux, il nous faut informer l'opinion mondiale, lui montrer ce que nous sommes en train de faire, bref mettre l'opinion de notre côté, surtout les jeunes qui sont préoccupés par un avenir qui ressemble de plus en plus à un trou noir. suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (69)

L'Organisation internationale francophone (OIF), présidée par l'ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, fait du surplace. Pourquoi ? Parce qu'elle se  confine dans une espèce d'entraide culturelle, alors que plus que jamais, nous avons besoin de projets politiques... et économiques ! 
Si, au départ, les États-Unis francophones peuvent être fondés par les États les plus francophones, il va de soi qu'ils restent ouverts à tous les pays souhaitant y adhérer. A une condition : de la manière la plus démocratique qui soit, c'est-à-dire par voie de référendum. En revanche, dans le domaine économique, tous les États francophones, ou partiellement francophones, sans exclusive, peuvent et doivent fonder ce que j'appelle un Marché Commun francophone. Celui-ci, par la force des choses, sera adossé d'une part au Marché commun méditerranéen qu'il est indispensable de mettre en place, l'ensemble constituant un prolongement du Marché Commun européen, à vocation eurafricaine.
La vie nous a appris que c'est l'intérêt qui "guide nos pas". Un Marché commun francophone doit donc avantager l'économie des pays adhérents. Cela tombe bien : en France, l'opinion s'inquiète devant les délocalisations d'entreprises, et le recul de la production locale... Le MCF donnera la priorité  aux produits fabriqués en "francophonie", de telle sorte que  tous les États y trouveront leur intérêt. Ce Marché Commun francophone peut rassembler au minimum 150 millions de consommateurs, voire plus, ce qui suffit à donner une surface "interne" au développement économique de ces États, quelle que soit leur dimension. Les PME et l'artisanat, dont les activités sont compromises du fait de la concurrence étrangère "à bas coût", retrouveront un nombre suffisant de consommateurs qui leur garantira la rentabilité de leur production. 
En Méditerranée, sur la rive sud, on sait que le tourisme y constitue l'une des principales sources de revenus, et que l'insécurité régnante l'a quasiment tué ! D'où la disparition des emplois liés à cette activité essentielle dans la plupart de ces pays, provoquant des revendications qui ne peuvent être satisfaites - cercle vicieux ! -  tant que ne sera pas rétabli un climat de confiance et de sécurité ! 
Le "printemps arabe", faute de projet politique, a plongé la rive sud dans la violence, ouvrant la voie aux extrémismes passéistes de l'islam. Si bien que, paradoxalement, ce sont les jeunes, artisans du mouvement, qui s'en trouvent dépossédés. (A vrai dire, ça n'est pas nouveau : en France aussi, la révolution populaire de Juillet, en 1830, fut "confisquée" par la bourgeoisie !). 
Paradoxalement, aujourd'hui, c'est le tourisme, activité considérée avec dédain par certains hommes politiques, qui acquiert ses lettres de noblesse. Non seulement parce que c'est sur lui que repose la perspective d'un retour immédiat à la prospérité dans les pays du sud de la Méditerranée,  mais également celle de la paix : au  Proche-Orient ( l'Égypte, la Syrie, le Liban, la Jordanie etc.) et en Afrique du Nord, bien sûr, mais dans le monde entier, car des dizaines  de millions de Chinois, d'Hindous, d'Américains du Sud etc. vont demain voyager. Cet afflux de nouveaux touristes en provenance des quatre coins du monde, et que nous devons attirer chez nous en "francophonie", exige de repenser le tourisme en fonction de son nouvel impact politique, extrêmement positif puisqu'il va nous permettre de mieux nous connaître les uns les autres. suivra


ENFIN UNE SOLUTION POUR LA CRISE (68)


Par chance encore, les Dom-Tom sont à la recherche d'un avenir; la départementalisation est dépassée. Nous proposons d'en faire des États, membres à part entière de la Confédération. Y compris la Corse, dont on sent bien  qu'elle n'est pas à l'aise dans son statut territorial. Le dernier "département" créé (Mayotte) est déjà un échec; comment peut-on imaginer son avenir séparé des Comores ? La Nouvelle-Calédonie va bientôt se prononcer pour ou contre l'indépendance. Partout, où elle se trouve, la communauté francophone doit faire preuve d'imagination pour s'adapter aux nouvelles réalités planétaires. Tout francophone pour se sentir à l'aise dans sa peau doit inventer le 21e siècle ! Le plus simple c'est, je le répète une double identité qui dotera chacun d'entre nous d'une conscience planétaire : l'identité commune, internationale, francophone, au sein des Nouveaux États-Unis (confédération ou fédération), cet ensemble disposant d'une capitale. Pourquoi pas Fort-de-France, en Martinique ? Cette localisation sur le sol américain, renforcerait, à coup sûr la présence francophone outre-atlantique ! Rêvons un peu : Fort-de-France (ou Montréal ?) capitale des États-Unis francophones face (ou côte à côte) à Washington, capitale des États-Unis anglophones !
Ainsi la France donnerait-elle naissance à un ensemble planétaire où l'homme francophone deviendrait le "premier citoyen du monde" ! Rappelons-nous ce citoyen américain, Gary Davis, venu à Paris, dans les années 50, déchirer son passeport américain pour se proclamer "citoyen du monde", et qui n'a pas été entendu, ou très peu, le monde étant alors divisé en blocs hostiles. Aujourd'hui, c'est possible ! Et sans doute nécessaire, paradoxalement pour conserver sa propre identité, car nous sommes menacés par l'uniformisation... En prenant les devants, en imposant notre identité francophone à l'échelle du monde, nous incitons les Autres, tous les Autres, à en faire autant... et à inventer la "coexistence pacifique" adaptée à notre temps. suivra

vendredi, janvier 25, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (67)


En Amérique du Nord, les 13 colonies insurgées (contre la monarchie anglaise) fondèrent les États-Unis (anglophone). Ceux-ci forment aujourd'hui un bloc de 50 États ... Nous avons, nous, la chance d'avoir des États francophones dispersés, ce qui facilite une prise de conscience planétaire, d'autant que la révolution des communications audio-visuelles de type internet rapprochent les populations et les individus au point qu'il est déjà possible d'évoquer le "village planétaire", et de  nous considérer tous comme des "voisins" ! 
Ces nouveaux États-Unis (francophones) possèdent également un noyau "dur", que l'on peut déjà nommer les "États fondateurs " ! Outre la France, bien sûr, il y sur le "continent" américain ( la notion même de continent s'efface au profit d'une "globalisation" qui ressuscite la Pangée des origines terrestres !) le Québec, avec les autres francophones du Canada, les Antillais, les Guyanais, sans oublier ceux de Louisiane... Avec le Québec, en situation de résistance face au bloc anglophone, nous sommes appelés à soutenir ce combat dans un ensemble qui reste encore le premier marché économique du monde. Quelle que soit la forme que prendra la renaissance francophone en Amérique du Nord, le Québec, voisin des États-Unis, y jouera un rôle pilote, et re-fondateur sur le sol américain. 
En Europe, bien sûr, ce sont les francophones de Belgique qui vont tenir un rôle équivalent, d'autant que l'Angleterre, avec Cameron, s'apprête à faire un choix décisif : rester dans l'Union européenne ou la quitter ! 
On connaît mal l'histoire de la Belgique parce que nos "enseignants" ne l'enseignent pas. Il leur faudrait raconter l'histoire de France, or, comme vous le savez, pour ces petits esprits, la France commence avec la Révolution Française. Avant, il n'y avait rien, que des "méchants" rois, très chrétiens, qui exploitaient leur peuple. Par idéologie, et soif de pouvoir, cette caste sectaire nous a privés de notre lieu de naissance, de Tournai et de Cambrai, d'où les Francs, avec Clovis, sont partis à la conquête de la Gaule ! Mais les voici piégés : les Flamands revendiquent leur souveraineté, et cette "Belgique" artificielle, fabriquée de toutes pièces par nos chers "alliés" d'Outre-Manche, pour nous museler au nord, n'en a plus pour longtemps ! 
Quelle que soit la formule adoptée, les Wallons et les Bruxellois seront des membres à part entière des Nouveaux États-Unis francophones (les NEUF). On peut naturellement prévoir un rattachement pur et simple à la France... Mais cette Confédération d'États francophones ne pourrait-elle pas accueillir, dans un premier temps, un État wallon et une Cité-État (Bruxelles ?). Si l'Angleterre s'en va (avec un nouveau Traité), il va falloir, bien entendu, renforcer le couple franco-allemand, et c'est dans cette perspective-là, me semble-t-il, qu'il faut rechercher la solution la plus réaliste, et la plus favorable à l'entente européenne. suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (66)


Pour prendre toute notre place dans le Nouveau Monde je propose de rassembler tous les francophones de  la  planète dans un seul et même ensemble par  un assemblage de type confédéral ou fédéral (politique), et économique (Marché commun), étant entendu que l'adhésion à ces deux ensembles se fera toujours démocratiquement, au moyen d'un  référendum. Ce qui caractérisera cet ensemble à dimension planétaire, c'est bien entendu sa différence basée sur la recherche du mieux-être, à savoir 1) la liberté, tout court, et la liberté d'opinion 2) l'égalité entre les sexes 3) le progrès social, celui-ci s'incarnant dans des droits proclamés et garantis dans la Constitution : le droit au travail pour tous ou, à défaut, un revenu minimum vital ( par l'abolition  du chômage comme je le préconise), le droit au logement, à la santé etc. 
Il ne s'agit pas de refaire une URSS idéale cette fois, mais de commencer par fonder un ensemble de peuples tous partisans de la paix et acceptant, par conséquent, la compétition pacifique avec tous les autres (ce que Khrouchtchev appelait "coexistence pacifique" au temps des deux blocs) ! Concernant le système économique, il n'y a pas photo : le "capitalisme" a balayé "l'illusion du socialisme", née, on l'a vu, au 19e siècle, au point que plus un seul peuple ne réclame un  régime de cette sorte, les "régimes soviétique, cubain ou chinois" ayant dégoûté tout le monde du socialisme de type marxiste ! Les peuples ex-colonisés, eux-mêmes, revendiquent des régimes de liberté; aucun d'eux ne veut plus entendre parler du "socialisme", scientifique ou non !
Le régime "capitaliste" est-il pour autant parfait ?Non, bien sûr ! Il s'est laissé "bouffer" par son engeance financière qui, elle, a su profiter de la mondialisation ! L'Asie a dopé le capitalisme financier, et nous subissons là une véritable régression. Il suffit de regarder la Chine. Elle nous terrorise parce qu'elle a livré les masses, à commencer par les ouvriers, à une surexploitation qui enrichit les plus riches, et qui donne envie à ces nouveaux maîtres d'étendre leur système à la terre entière, avec la complicité... des riches de tous les pays ! suivra 

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (65)


Comme je l'ai montré, le sort du monde se joue au Proche-Orient, devenu le point névralgique de la mondialisation depuis la guerre de Sept Ans ( la guerre, déjà!) laquelle, dans le sillage de  l'essor de l'impérialisme britannique , condensa entre le canal de Suez et les puits de pétrole les ambitions de toutes les autres puissances rivales,  soucieuses de contrôler cette région hautement stratégique ! Par là-dessus est venue s'ajouter une ambition "externe", celle d'un monde juif  que la révolution industrielle libérait et conduisait, soit à s'assimiler dans les pays où les juifs vivaient depuis des siècles, soit à émigrer vers la nouvelle Nation américaine qui leur accorda, dès sa naissance tous les droits, solennellement inscrits dans sa Constitution... Malheureusement, un groupuscule (sioniste) d'abord encouragé par l'Allemagne, devint le jouet des rivalités impérialistes et ses dirigeants y puisèrent leur propre intérêt, en jouant les Puissances les unes contre les autres, entrant en conflit direct avec le monde arabe, lui-même traversé par un mouvement de renaissance, et que les mêmes Puissances tentaient de dominer dans cette région tant convoitée, alors intégrante de l'Empire ottoman. Il en résulta ce que l'on sait : une première guerre mondiale, suivie vingt ans plus tard d'une seconde, et la troisième (celle que vont subir nos enfants ?) se fait chaque jour plus menaçante !
Or, il se trouve que nous, Français, avons des liens historiques avec tous les peuples de la Méditerranée, et la géographie commande aux deux rives de la mer de coopérer ! suivra

jeudi, janvier 24, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE (64)

Si nous voulons poursuivre, ou renouer avec une politique de résistance, il nous faut alors la concevoir dans une dimension mondiale. Pourquoi ? Parce que la crise est mondiale, comme je l'ai montré précédemment, et personne n'en doute... Déjà, dans son fameux discours du 18 juin 1940, de Gaulle, peut-être vous en souvenez-vous, disait :" La France a perdu une bataille, mais elle n'a pas perdu la guerre... car cette guerre est mondiale !" 
Aujourd'hui la guerre économique est mondiale,  mais elle l'est, nous l'avons vu, depuis la guerre de Sept Ans ! Ça n'est donc pas une nouveauté
Ce qui a changé, ce sont les moyens de communication, informatisés, de type internet et autres. Tout se voit, tout se sait ! Il ne peut plus y avoir de "complot", des réseaux oui, du fait de la quasi-disparition des partis politiques issus des idéologies en isme du 19e siècle. On a vu que de Gaulle a échoué à cause de l'absence d'une réforme  sociale qui eût enlevé à ses adversaires la possibilité de mobiliser contre lui des travailleurs au moyen d'une grève générale classique, radicalisée par un mouvement étudiant plutôt anticommuniste ou post-stalinien, en voie d'américanisation. Ce qui explique pourquoi le Vent d'Ouest fut dominant, tandis que celui de l'Est n'était plus qu'un souffle expirant. D'un côté, il y avait le flamboyant Dany, criant "ce n'est qu'un début...", de l'autre un Krasucki cherchant à mettre fin à un mouvement qui lui échappait. 
Pour moi, c'est bien le problème social, non résolu, qui fait... problème en France ! 
Paradoxalement (la vie est faite de paradoxes !), c'est l'aggravation du chômage en France qui doit nous permettre de le résoudre enfin, en garantissant, constitutionnellement, un emploi pour tous ! Voici ce que je propose : l'abolition du chômage ! Telle doit être notre cri de ralliement  en ce début de XXIe siècle...
En 1848, au lendemain de la Révolution, l'Assemblée Nationale, nouvellement élue, vota l'abolition de l'esclavage. Le moment est venu de frapper l'opinion mondiale en adoptant une mesure révolutionnaire adaptée à notre temps. suivra

UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (63)


Dans les années 50, la peur du "communisme" (soviétique) a permis aux Américains de "rassembler" sous son aile "protectrice" les pays de l'Europe de l'Ouest, RFA comprise. Mais l'impuissance de la IVe République, incapable de régler le problème algérien, a eu pour conséquence, en 1958, le retour au pouvoir de Gaulle. Celui-ci, on le sait, tenait tête au bloc anglo-saxon, paradoxalement depuis 1940, alors qu'il lui avait fallu s'installer...à Londres, pour continuer la lutte contre l'occupant allemand ! Ce qui explique probablement les hésitations de l'opinion pendant la guerre vis-à-vis du gaullisme, son attachement à Pétain face...à "l'homme des Anglais", d'autant que la marine française était anglophobe et qu'elle n'avait pas du tout apprécié le bombardement, le 3 juillet 1940, par les Anglais  des navires français réfugiés  à Mers el-kébir, en Algérie, qui avait fait de graves dégâts et causé la mort de 1300 marins ! 
Revenu à l'Élysée, de Gaulle fut très cohérent : il acheva la décolonisation, redonna une "tête" au pays, entreprit de réconcilier la France avec l'Allemagne de Konrad Adenauer et dit NON à l'Angleterre lorsque celle-ci demanda à rejoindre l'Union européenne. Concernant les pays ex-colonisés, il leur proposa de fonder la Communauté (sans doute songeait-il au Commonwealth des Britanniques). On connaît la suite : d'abord le choix du successeur du chancelier Adenauer, Ludwig Erhard, en octobre 1963, de consolider l'alliance... avec les Américains, suivi  du discours de Phnom Penh, en 1966, au Cambodge, dénonçant l'intervention américaine   au Viêt-Nam, enfin, en 1967, la fameuse conférence de presse (à propos d'Israël) doublé du voyage au Québec la même année ! "Mai 68" lui répondit l'écho.
 Un an plus tard, Giscard, le "centriste bien-aimé",  donnait le coup de pouce nécessaire avec son "Oui,mais..." pour renvoyer, définitivement cette fois,  le Général à Colombey...
Depuis le départ du Général de Gaulle, la France a réintégré, peu à peu, irrésistiblement pourrait-on dire, le camp des Anglo-Américains, la "gauche " et la "droite" ne pouvant imaginer une autre politique, comme à bout de souffle, l'une et l'autre, frappées de stérilité... depuis leur défaite commune de 1940. suivra

POUR SORTIR DE LA CRISE ! (62)


                LE PROBLÈME EST MONDIAL
        LA RÉPONSE DOIT ÊTRE MONDIALE !


Le "communisme" de Marx ( Le Manifeste -1848) se voulait "révolution mondiale" face au capitalisme. Un siècle et demi plus tard, il n'en reste rien. La "lutte des classes" était un leurre. Le capitalisme l'a emporté sur la terre entière, et c'est lui qui s'est montré révolutionnaire. Dans les années 60, des intellectuels avec Sartre qui avaient compris que "la classe ouvrière révolutionnaire", c'était fini, se persuadèrent que le flambeau (révolutionnaire) serait repris par les peuples colonisés du "tiers-monde", qui en s'affranchissant, libéreraient tout le monde ! Sartre accorda même , en 1961, une préface au livre de Frantz Fanon "Les damnés de la terre" pour l'annoncer. D'origine antillaise-algérienne, médecin français ayant rallié le FLN en Algérie, Fanon incarnait, selon lui,  le "révolutionnaire de demain", le colonisé, ce nouveau prolétaire qui, à la différence du "petit blanc" de Saint-Nazaire ne se perdrait pas dans la "société de consommation" ! Je cite "le petit blanc de Saint-Nazaire" parce que, lors de notre rencontre chez lui, rue Bonaparte, à Paris, nous parlâmes des ouvriers des chantiers navals de Saint-Nazaire qui manifestaient alors souvent  sur le terre-plein du Penhouët, et je lui dis que ça serait formidable s'il venait leur parler, il m'interrompit pour me dire :" La classe ouvrière, c'est fini... Je viens de préfacer un ouvrage de Frantz Fanon. L'avenir, c'est le tiers-monde". 
En ce qui concerne la classe ouvrière, Sartre n'avait pas tort même s'il avait pu écrire des âneries quelques années plus tôt, en 1952, sur les "communistes et la paix" dans sa revue Les Temps modernes... Mais les révolutionnaires du Tiers-Monde, que sont-ils devenus ? En Algérie, par exemple. Qu'en penserait aujourd'hui Frantz Fanon ?
La Chine a pris toute sa place sur la scène mondiale, avec l'Inde, l'Indonésie, le Japon etc. La Russie, de Poutine ( et de Depardieu !) balance, comme toujours, entre l'Europe et l'Asie, et l'islam s'embrase, du Mali à l'Afghanistan ! En face, les États-Unis, sur leur continent, observent, par-delà le Pacifique, la montée en puissance des Autres, tant dans le domaine économique que politique. S'ils ne parviennent pas à imposer un compromis  à ces pays émergents, qui sont présents jusqu'en Amérique latine, les USA risquent d'être entraînés dans une épreuve de force, style "Pearl Harbor".  L'ONU, ce "gardien de la paix", isolée à New-York, n'est plus en mesure de jouer son rôle. Elle subira, tout comme sa devancière, la SDN, la politique des grandes puissances...
Reste l'Europe et l'Afrique. suivra




mercredi, janvier 23, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (61)


Leurs derniers mandats, tant à Washington qu'à Tel-Aviv, placent Netanyahu et Obama devant un choix crucial : ou bien les deux hommes parviennent à s'entendre pour négocier un compromis historique avec les Arabes, ou bien le Premier ministre israélien, réélu en 2013 avec une majorité réduite, s'obstine néanmoins, poussé par les ultras (annexionnistes et totalement opposés à un État palestinien) à maintenir son opposition au Président américain. De nombreux juifs alors, pas seulement aux États-Unis mais dans le monde entier, surtout en Europe !, rejoindront le mouvement "pour la paix maintenant". Car les juifs, qui sont, dans leur grande majorité, des progressistes, partisans de la "coexistence pacifique" entre les peuples,  passeraient, aux yeux de l'humanité, comme des "fauteurs de guerre", et de quelle guerre :  apocalyptique ! 
Mais comment négocier dès lors que tout aura été fait pour rendre impossible la création d'un État palestinien viable par l'implantation de nouvelles colonies dans les territoires occupés, ou l'extension de celles déjà existantes ? De même Jérusalem-Est, future capitale de cet État palestinien, vidée de ses habitants, sera, de fait, devenu un quartier de la Jérusalem juive. Et l'on peut imaginer la provocation finale : l'annonce du transfert de la capitale Tel-Aviv à Jérusalem proclamée "capitale éternelle d'Israël" qui équivaudrait probablement à une déclaration de guerre ! Qui peut empêcher les "fous d'Israël" de commettre l'irréparable ? Comme une intervention étrangère est inconcevable en Israël ("on ne va quand même pas faire la guerre aux survivants de l'holocauste"), j'ose dire que le pire doit être envisagé.  
(dans les prochains textes, je vais proposer la solution alternative qui nous donnera une chance d'éviter le pire !).

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (60)


L'attentat contre les Twin Towers de New York, on s'en souvient, donna l'idée à certains aux États-Unis, de partir en croisade contre le monde arabe afin de le "démocratiser" en y imposant des régimes "à l'américaine". L'heure était venue, disaient-ils de mettre un terme à la politique inaugurée par Roosevelt en 1945 avec la signature du traité liant inconditionnellement les États-Unis à la féodalité saoudienne... "On" commença par l'Irak, ce qui permettait d'obtenir le feu vert d'Israël; l'élimination de Saddam Hussein fut saluée comme une "grande victoire", mais l'intervention contre les taliban en Afghanistan s'enlisa dangereusement, et en fin de compte, cette croisade prit une tournure anti-islamique, préjudiciable aux intérêts américains.
"On" rechercha alors un candidat qui permettrait de tourner rapidement la page, en étant crédible aux yeux des musulmans. "On" trouva Barack Obama, dont on laissa croire qu'il pouvait être "musulman", et qui plus est, était soutenu par les riches familles juives de Chicago : une perle ! Élu, le nouveau président s'envola pour le Caire où il prononça un formidable discours de réconciliation devant un parterre de chefs d'État dans lequel trônait au premier rang, celui d'Égypte, Hosni Moubarak ! Il promit même de s'engager personnellement dans la recherche d'uns solution au problème israélo-arabe... Immédiatement, à Tel Aviv, Benjamin Netanyahu fit barrage, encourageant la poursuite de la colonisation des territoires occupés, y compris à Jerusalem-Est, rendant impossible la création d'un État palestinien viable et souverain.
D'où ce duel "sans merci" entre Netanyahu et Obama dont on ne sait pas, encore aujourd'hui, qui sortira vainqueur. Les deux hommes étant, l'un comme l'autre, dans l'exercice d'un ultime mandat, on peut prévoir un emballement dans les relations en dents de scie qui caractérisent l'attelage israélo-américain, d'autant que le "printemps arabe" s'achève, en fait, par un retour en puissance des fondamentalistes en tout genre de l'islam, tant chiite que sunnite ! Un monde de moins en moins contrôlable, de plus en plus utilisable par les uns et les autres, pour contrer l'adversaire, bref un monde redevenu une véritable pétaudière autour de la Méditerranée ! suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (59)


Du fait du basculement du monde vers l'Asie, les musulmans sont, à leur tour, "activés", comme les juifs le furent dès la fin du 19e siècle, mus par une sorte de "ressentiment", voire de haine à l'encontre de ceux qui les avaient opprimés. Un ressentiment  teinté de revanche/vengeance, imprégnerait le mouvement musulman de ce siècle... Est-ce cela que prévoyait Neguib Azoury en situant le point critique du nouvel antagonisme en Palestine autour de Jérusalem ? Et que confirme Marc Ferro dans son ouvrage "Le ressentiment dans l'histoire" (Éditions Odile Jacob) ? Il faut reconnaître que l'islam a été encore plus maltraité (en tout cas autant) que le judaïsme ! Celui-ci a trouvé un sérieux renfort dans l'alliance americano-soviétique du XXe siècle, et Israël en fut l'aboutissement victorieux, né de la défaite de l'Europe. Les musulmans peuvent-ils trouver un support de la même efficacité pour ressusciter leur Califat - avec la Chine... et un autre allié ? Ou toute seule ?
Il y a une dizaine d'années, au Salon du Bourget où se tenait un grand forum des musulmans de France et d'Europe, un jeune banlieusard m'a dit, avec une certaine exaltation dans la voix :" Oui, l'islam va l'emporter, sur la terre entière !" Je lui ai répondu, avec un sourire amusé :" Ah oui ? Et comment ?" Il a hésité, avant de me répondre, et j'ai senti dans sa réponse... comme une sorte d'interrogation : " Avec la Chine..."  Voyant mon visage dubitatif (la Chine était encore "communiste" !) il murmura en s'éloignant : " Ils auront besoin de  nous..." J'avoue que cette réflexion-là me turlupine... depuis une dizaine d'années !
Mais il y a plus grave : que faut-il penser de la politique américaine vis-à-vis du monde arabe ? suivra

mardi, janvier 22, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (58)


Depuis plusieurs années, la Chine hésite devant le monde musulman. Seule la région du nord-ouest (le Xinjiang où vivent les fameux "ouïgours-yoghourts" de Bernard Kouchner !) a été islamisée. C'est une région assez étendue (et riche en pétrole). Il semble toutefois que l'islam se soit arrêté aux frontières de la Chine, sauf qu'en Inde septentrionale et autour il y eut pendant deux siècles (16e-17e) un Empire "musulman", l'Empire Moghol fondé par Bâbur, un descendant de Genghis Khan, qui rassembla des populations fort diverses. Et récemment, la Chine a consacré une  prestigieuse exposition à un amiral, l'Amiral Zheng He, qui aurait découvert l'Amérique 72 ans avant Christophe Colomb... et qui se serait converti à l'islam lors d'un voyage à la Mecque !
Or, des peuples non-arabes, qui ont combattu les Arabes, sont devenus musulmans au cours de l'histoire dans la région du proche et du moyen-orient, tout comme en Afrique. Et ces peuples conquérants se sont toujours arrangés pour adopter un islam à part, différent de celui de la maison-mère, pourrait-on dire, l'Arabie. Tel fut le cas, bien sûr, des Iraniens  (Perses) qui ont eu l'intelligence de se convertir à l'islam chiite, principal concurrent et adversaire de l'islam sunnite (de l'Égypte, de l'Arabie puis de la Turquie). Les chiites, partisans d'Ali, le gendre du Prophète, sont les "purs" de l'islam, les autres successeurs (sunnites) n'étant en somme, à leurs yeux, que des usurpateurs ! Si bien que le vrai successeur du Prophète est un "imman caché" dont l'islam attend la venue, et qui a son siège (!) à Téhéran où les Ayatollahs guettent son arrivée avec ferveur ! Cette rivalité entre chiites et sunnites fait rage aujourd'hui du fait que la mondialisation redistribue les cartes : les chiites, hier dominés au temps du colonialisme, les Anglais ayant, dans une large mesure, joué les sunnites en Égypte, au Caire, en Turquie, et dans le Golfe,  ont le vent en poupe, et rêvent de revanche ! Les Lieux saints, La Mecque et Médine, sont tenus par l'Arabie saoudite, tandis que Jerusalem est sous la coupe des juifs ! Il y a là de quoi alimenter, n'est-ce pas,  des Appels à la "guerre sainte" !
La Chine peut-elle, elle aussi, alimenter une "guerre sainte" en islam, tout comme l'Iran, tout en restant elle-même ? Ou bien choisira-t-elle de soutenir les chiites, en s'alliant avec l'Iran ? Elle a besoin de beaucoup de pétrole ! Peut-être ménagera-t-elle les deux camps... en favorisant une sorte de syncrétisme entre les deux branches fratricides de l'islam ? Après tout, si l'ennemi, c'est l'Occident, tout le monde peut se retrouver dans une grande coalition, de la Méditerranée à Vladivostok ! suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (57)


La haine des sionistes envers la Grande-Bretagne ne s'atténua pas, bien au contraire ! Après la guerre, ils durent la combattre cette fois, les armes à la main, avec l'aide des "soviétiques" qui leur fournirent le matériel indispensable (armes et argent) pour chasser enfin l'Angleterre du Proche-Orient ! A l'ONU, ils accueillirent les sionistes dans leur délégation, et l'on vit ainsi réunis, ceux qui avaient assassiné Trotski en 1940, et tant d'autres militants sionistes en Russie même, "œuvrer" par toutes sortes de manœuvres, pour imposer à l'Angleterre, et à la France (dont la voix était nécessaire) la création d'un État "juif" à un monde arabe qui n'en voulait pas ! (C'est ce qu'on appelle dans les salons "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes").
Peut-on envisager une évolution semblable aux États-Unis, c'est-à-dire la grande puissance faisant passer ses intérêts avant ceux d'un "petit" État cherchant à l'entraîner dans un grand conflit avec, par exemple, l'Iran ? Barack Obama cherchera-t-il à faire entendre la voix de l'Amérique, ou bien cédera-t-il devant les pressions de Netanyahu l'annexionniste, qui peut se prévaloir  du soutien  de la majorité de l'opinion en Israël - comme le confirme le scrutin de ce jour ? D'autant que la Chine, l'immense Chine, par son gigantisme, a déjà des ramifications mondiales ! Ça n'est pas pour rien qu'elle s'appelle elle-même l'Empire du Milieu : elle est au "centre" du monde depuis toujours ! Et son point faible, paradoxalement, c'est son "communisme d'enfer" (c'est le  cas de le dire !), impossible à exporter (c'est d'ailleurs le seul "produit" qu'elle ne soit pas en mesure de "proposer" sur les marchés !). Une grande puissance comme elle a besoin d'un vecteur  idéologique ou culturel : son bouddhisme n'appartient qu'à elle, tout comme le confucianisme, le "marxisme" venu d'Europe, elle va bien trouver le moyen de s'en débarrasser... Alors quoi pour contrer les États-Unis qui, eux, possèdent une arme encore maîtresse : l'image et le son qui font voir à tout le monde leur prospérité et son bonheur individuel. Rudes images qui séduisent, surtout ceux qui n'ont rien, ou très peu. suivra  

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (56)


Des millions de juifs (8 millions + ou - ?) sont dorénavant intégrés aux États-Unis. Ceux-là se considèrent comme des Américains, et comme tout Américain, sont fiers de l'être ! Ils sont près de 6 millions en Israël, dont 1 million et demi de "russes" arrivés depuis la disparition de l'URSS en 1991, dont beaucoup, on le sait, ne sont pas juifs - mais simplement des Russes ou non-Russes candidats à l'émigration ! Il va de soi que les juifs vivent mieux aux États-Unis (qu'ils y sont même plus en sécurité qu'en Israël, ce qui est un comble !), et même en Allemagne, où ils sont de plus en plus nombreux à revenir, notamment des jeunes, la considérant, somme toute, comme la patrie de leurs parents ! (in Le Monde - reportage sur les juifs à Berlin). La mondialisation leur joue un mauvais tour, eux qui étaient naturellement "mondialistes", sans patrie, se retrouvent aujourd'hui avec un petit État sur les bras qui a le don, si l'on peut dire, de dresser contre eux les pays arabes que les États-Unis tentent de séduire, la promotion de Barack Obama à la Maison Blanche ayant pour motivation la nécessité d'effacer la désastreuse politique de Bush jr laquelle a fait croire à un milliard trois cent millions de musulmans (consommateurs) que la grande Amérique leur était hostile, simplement pour les beaux yeux d'Israël ! Catastrophe pour l'Amérique au moment où celle-ci affronte une Chine impériale, avec sa monnaie sous-évaluée, le yuan, qui lui taille des croupières... jusqu'aux États-Unis ! Pour les capitalistes-exportateurs américains, ce "soutien inconditionnel" à Israël, ça n'est pas une bonne affaire !
Et voilà pourquoi la communauté juive, aux États-Unis, se divise à propos de ce "soutien inconditionnel", et vote "Obama", un candidat qui déplaît souverainement à Benjamin Netanyahu, réélu triomphalement... en Israël où il annexe les "territoires occupés, l'un après l'autre, sabotant la politique des États-Unis favorable à deux États ! Là aussi, l'histoire se répète. Souvenez-vous ! En Angleterre, dans les années 30, constatant que son soutien au sionisme poussait le monde arabe dans les bras d'Hitler, le gouvernement décida d'abord de limiter au minimum l'immigration juive en Palestine où elle provoquait des manifestations anti-britanniques, puis, en février 1939, convoqua à Londres les représentants du mouvement sioniste et ceux d'Arabie pour leur annoncer qu'elle remplaçait le projet sioniste par une République de Palestine qu'elle comptait proclamer dans une dizaine d'années, soit en 1949 - un État arabe (indépendant) dans lequel la minorité juive serait représentée par des députés au Parlement, et qu'elle allait naturellement en avertir la S.D.N. celle-ci lui ayant confié le mandat sur la Palestine. Ce qu'elle s'empressa de confirmer par la publication, le 17 mai, d'un Livre blanc ! La colère des sionistes fut telle qu'ils crièrent " à la trahison", et se précipitèrent, les uns à Washington, les autres à Moscou, d'autres encore à Genève, pour mettre au point leur réplique, le "projet sioniste étant condamné à mort" selon les mots de Ben Gourion... Le déclenchement des hostilités, en septembre 1939, empêchera sa ratification par le conseil de la S.D.N. qui devait se réunir à Genève ! suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (55)

 
Nous devinons que tous ces peuples qui constituent l'écrasante majorité de l'humanité connaissent un ressentiment, plus ou moins vif, contre ceux qui furent leurs maîtres durant l'époque coloniale. Il faut lire, à ce sujet, l'essai publié récemment par Marc Ferro chez Odile Jacob "Le ressentiment dans l'histoire - comprendre notre temps". Il en ressort que ce ressentiment peut engendrer un "esprit de vengeance ou de revanche", une sorte de "croisade" à l'envers contre l'ex-colonisateur démasqué. Après la mort de Staline (1953) (en guerre mentalement à la fin de sa vie) contre tout le monde, spécialement contre les Américains et le "complot" juif, son successeur, l'Ukrainien Nikita S. Khrouchtchev, pressentant que le "peuple soviétique" préférait la paix à une nouvelle guerre dévastatrice, traversa l'Atlantique pour proposer à ses "adversaires" une compétition d'ordre pacifique qu'il appela tout simplement la "coexistence pacifique" ! Ainsi disparût (provisoirement) la perspective d'une 3e Guerre mondiale... 
En ce 21e siècle, le défi est plus difficile à relever, parcequ' il faut imposer la "coexistence pacifique" à tout le monde ! Et la Chine, avec bientôt ses deux milliards d'habitants, c'est une gigantesque entreprise qu'il nous faut intégrer dans l'économie mondiale ! A la différence de l'URSS qui ne vendait rien, qui n'exportait rien, la Chine produit et exporte tout ! Alors qu'avec l'URSS, la compétition était seulement politique (il fallait se défendre contre les agissements des PC qu'elle contrôlait), la compétition avec la Chine est double : économique et politique ! Surtout économique, car la Chine, paradoxalement, n'a aucune chance politiquement, avec son  capitalisme liberticide (faussement communiste, qui ne trompe personne), de séduire les autres peuples sur la planète ! 
J'en reviens donc à Neguib Azoury qui affirmait en 1905 que "le sort du monde entier dépendait de la lutte  opposant les Arabes aux Juifs"... A coup sûr, la lutte pour le contrôle de la Palestine et de la route des Indes occupa les esprits des chefs des pays en guerre pendant les deux premières guerres mondiales. Mais la 3e n'oppose-t-elle pas déjà  la Chine aux États-Unis ? En quoi ces deux pays, qui sont loin de la Méditerranée, et qui se font face par-delà l'Océan pacifique (le mal nommé !) pourraient-il se trouver mêlés à un conflit d'apparence locale, situé en Méditerranée orientale, au point de l'utiliser pour régler leurs comptes à l'échelle mondiale ? suivra

ENFIN UNE SOLUTION ¨POUR SORTIR DE LA CRISE ! (54)


"En 1904, un maronite (chrétien) de Syrie du sud (Palestine), Neguib Azoury, a fondé à Paris, une Ligue de la Patrie arabe pour l'indépendance, qui s'étendrait du Tigre au Sinaï. En 1905, il écrit avec une lucidité digne d'un meilleur sort :" Deux phénomènes importants, de même nature et pourtant opposés, se manifestent à présent en Turquie d'Asie : ce sont le réveil de la nation arabe et l'effort des juifs pour reconstituer à très large échelle l'ancien royaume d'Israël. Ces deux mouvements sont destinés à se combattre jusqu'à ce que l'un l'emporte sur l'autre."  Il ajoute que  "les deux peuples représentent deux principes contradictoires" et il avertit - en 1905 ! - que "le sort du monde entier dépend de l'issue de leur lutte " ! Mais qui lit Azoury ? En fait, si les fellahs et les villageois arabes n'éprouvent pas encore de crainte,  les citadins, eux, commencent à redouter la concurrence des Juifs. (in "Le siècle d'Israël" de J.Derogy et H.Carmel - éditions Fayard).
En Palestine, évidemment, Neguib Azoury était bien placé pour les sentir "tous", à proximité, ou déjà dans la place. Guillaume II est venu, a regardé, mais n'a pas encore "vaincu". Ses navires de guerre, cependant, font leur apparition en Méditerranée, de Tanger à Istanbul ! L'Angleterre et la France sont sur le qui-vive,  la Russie se sent, elle aussi, "protectrice" des ... orthodoxes ! Et les Américains entreprennent de construire une grande Université à Beyrouth ! Azoury vient à Paris publier son livre, tout comme mon père, jeune Syrien en lutte contre le "joug ottoman", y finir ses études et militer avec les autres migrants, de plus en plus nombreux. 
La situation a-t-elle changé aujourd'hui ? Qu'elle différence entre 1913 et 2013 ? La Turquie d'Asie ? C'est quoi, aujourd'hui ? C'est toute l'Asie, en plus du Japon, la Chine, l'Inde, l'Indonésie... et l'islam - tous décolonisés ! Si l'on y ajoute les peuples d'Amérique latine, ces "indiens " venus à coup sûr d'Asie, c'est beaucoup de monde en ébullition ! Quant à l'Afrique, colonisée, dépouillée, découpée à la tronçonneuse par des rapaces qui se partagent les meilleurs morceaux, la voici, plus faible que jamais, une nouvelle fois, en première ligne, assaisonnée à quelle sauce, cette fois ? Au curry ? En tout cas, ça sent l'Asie, de Tananarive à Tamanrasset ! suivra

lundi, janvier 21, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (53)


Un siècle après le déclenchement de la (1ère) Guerre mondiale (en 1914), suivie d'une seconde édition ( en 1939), qui ont vu, toutes les deux, les grandes puissances rechercher l'alliance des communautés juives, du seul fait que l'Angleterre, soucieuse de protéger sa "route des Indes" menacée par la concurrence, notamment par l'Allemagne dont l'Empereur, Guillaume II, était venu en Palestine, en 1898, afficher les ambitions en direction de l'Afrique et de l'Asie, l'Empire ottoman, dont le Sultan, à Constantinople, n'était pas seulement le maître de toute cette région hautement stratégique, véritable charnière entre trois continents, bientôt transformé en un  riche gisement pétrolier convoité par les grandes sociétés fournisseuses d'énergie à quasiment toute la planète... mais également le chef de l'Islam ! Le titre de Calife (Chef suprême des musulmans, représentant et successeur du Prophète) était revenu aux Ottomans en 1517 qui le conservèrent jusqu'à la disparition de leur Empire en 1918. Kemal Pacha, adepte de la laïcité à l'européenne,  supprima le Califat officiellement en 1924. Ce titre prestigieux, qui avait échappé aux Arabes, l'Angleterre le proposa au Cherif de la Mecque, Hussein Ibn Ali, descendant du Prophète qu'ils voulaient installer à la tête d'un Royaume d'Arabie et lancer contre la Turquie ottomane, alliée de l'Allemagne. On sait ce qu'il advint de cette promesse ! (On ne lui laissa que le Hedjaz). Et depuis, dans le monde arabe, bien des musulmans espèrent une renaissance du Califat -  de la Tunisie à  l'Égypte mais les chiites prétendent que seuls les descendants d'Ali, le gendre du Prophète, peuvent être désignés par Dieu à la fonction de Calife. Et voilà l'Iran en bonne place...
Charnière, pont, frontière entre l'Asie et l'Eurafrique, cette région est devenue un baril de poudre, depuis le percement du canal de Suez, et la multiplication  des puits de pétrole ! L'avenir de la paix se joue là, pour la troisième fois. suivra

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (52)



Outre ces disputes impérialistes et la course au soutien des juifs, l'antagonisme millénaire judéo-chrétien ne pouvait que favoriser des campagnes "antisémites" lesquelles atteignirent leur point culminant lorsque le "communisme" l'emportant à Moscou s'en prit directement, non seulement au peuple russe, mais aux autres peuples chrétiens, tels que l'Ukraine et la Pologne. Dès lors, "communisme" et "antisémitisme" se confondirent dans un rejet haineux et raciste de ce "juif" oppresseur, passé au service de la Russie impérialiste. Raciste, parce qu'il semblait que les juifs se différenciaient des autres par une religion exclusive que Jésus, précisément, avait rejetée en dénonçant "les marchands du temple", et que, depuis, s'étant confinés dans le "commerce de l'argent" (de prêteurs sur gages), ils avaient confirmé leur "spécialisation" tout en pratiquant  une religion... condamnée par tous les théologiens du christianisme, fussent-ils catholiques ou protestants ! (Martin Luther, qu'il est difficile d'ignorer en Allemagne, alla jusqu'à écrire à la fin de sa vie "qu'il fallait éliminer les juifs", après avoir tenté en vain de les rallier à sa religion !). 
Il nous faut bien admettre que l'avènement du "communisme" en Europe, contrairement à ses prétentions, ne pouvait, en aucune façon, résoudre "le problème juif", comme l'avait espéré et imaginé un autre allemand, le jeune Karl Marx, au cours de son étude sur le capitalisme en Angleterre, mais au contraire, ne pouvait que conduire  vers une sorte de "solution finale", mortelle pour les juifs, dès lors que l'immense Russie, en l'annexant, lui donnerait une apparence de barbarie qui ferait trembler tous les peuples européens ! C'est pourquoi Marx, sans doute conscient de ce risque, avait exclu la Russie semi-féodale dans son Manifeste de 1848, en précisant que le "socialisme n'était praticable que dans les pays avancés/industrialisés". Mais, nous l'avons vu, l'histoire en décida autrement... suivra

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