dimanche, décembre 28, 2008

OBAMA DÉJÀ MORT ?

Nicolas Sarkozy, qui n'est pas très futé, pensait sans doute qu'il allait pouvoir fonder son "Union Pour la Méditerranée" sans régler le problème israélo-palestinien. Ou bien pensait-il pouvoir entraîner les pays du Maghreb, soutenu par Washington, au sein d'une coalition favorable à Israël. D'où son alliance avec le président égyptien, Moubarak, inféodé aux intérêts américains. Avec son "ami" Obama, contraint d'agir au proche et au moyen Orient, il projetait d'inclure son UPM dans une négociation globale inspirée par le triumvirat israélo-euro-américain. C'était compter sans les "maximalistes" qui, en Israël, rêvent d'en découdre avec l'Iran, épisode ultime qui permettrait d'annexer enfin les territoires occupés en Palestine. Les deux grands perdants de l'intervention israélienne dans la bande de Gaza sont donc Obama et Sarkozy. Le premier, parce qu'il lui faut agir de toute urgence... avec une pléthore de pro-israéliens dans son entourage, d'où sa "neutralisation" qui sera perçue comme une impuissance, de mauvais augure pour la suite, le second parce que, viscéralement pro-américain (et pro-israélien) devra subir le rejet de l'opinion arabe, y compris au Maghreb. L'année 2009, "l'année de tous les dangers", commence vraiment mal ! Et pourtant, nos médias crétinisés n'ont-ils pas présenté Obama... comme le "sauveur" de la planète ?

samedi, décembre 27, 2008

ISRAËL VISE OBAMA DANS LA BANDE DE GAZA !

Quelques tirs de roquette ont fourni un prétexte à ceux de Tel Aviv pour riposter en force dans la bande de Gaza contre le Hamas, une organisation, ne l'oublions pas, inscrite sur la liste des organisations terroristes à Washington. A la veille de l'intronisation d'Obama, le 20 janvier prochain, les dirigeants israéliens tentent de "neutraliser" le président américain en lui faisant comprendre qu'ils sont maîtres de la situation sur le terrain, y compris dans la bande de Gaza. Que va pouvoir faire Barak Obama ? Convoquer probablement une conférence internationale, type Annapolis, mais cette fois il faudra qu'il en sorte quelque chose de concret, à savoir cet État palestinien que même les "néocons" réclament, paraît-il, à cor et à cri. Cet État, évidemment, ne peut voir le jour que si, à Tel Aviv, "on" l'accepte ! En y regardant de plus près, un tel État ne serait viable que si on le dote de frontières sûres et reconnues, avec Jérusalem comme capitale (partagée) et un "droit de retour" pour les Palestiniens. Difficile à croire : ils seront nombreux, en Israël, à refuser cette éventualité. Il leur faudrait en effet renoncer définitivement au "grand Israël", et pour la première fois, restituer des territoires ! On imagine, par conséquent, l'apparition d'un puissant mouvement, baptisé "résistance" par une OAS cent fois plus "armée" que celle qui s'opposa à de Gaulle lorsque celui-ci décida de mettre fin à la guerre d'Algérie. L'Amérique sera-t-elle disposée à combattre l'OAS israélienne qui disposera de formidables complicités jusque dans l'entourage d'Obama ? C'est toute la question ! Le Président américain risque bien de finir comme Kennedy... Quant à Nicolas Sarkozy, s'il veut donner un semblant de vie à son projet d'UPM, il lui faudra se "mouiller" un peu plus, et changer de disque, mais là il sait faire !

vendredi, décembre 26, 2008

LETTRE OUVERTE A MARTINE AUBRY ET SÉGOLÈNE ROYAL A PROPOS DE LA WALLONIE

Une grande majorité de nos compatriotes estime que si le capitalisme demeure le seul système économique "en état de fonctionner", il est nécessaire et indispensable de l'équilibrer avec l'instauration d'une véritable social-démocratie en mesure de le "maîtriser" en assurant au plus grand nombre, notamment aux salariés, un progrès social dans tous les domaines : salaires, conventions collectives, retraites, santé, éducation etc. Ceux qui rêvent d'un "grand soir" sont condamnés à rêver longtemps, c'est-à-dire à subir les dérives ou les excès du "libéralisme économique" débridé, en criant dans leurs réunions groupusculaires pour se défouler "a bas le capitalisme !". En Afrique du Nord, en Afrique noire, au proche-orient, beaucoup attendent l'avènement d'un tel régime en France - qui tournerait l'Europe vers eux. Un vaste ensemble "social-démocrate" (social pour "progrès social", et démocrate pour "processus démocratique") peut rapidement voir le jour des deux côtés de la Méditerranée. Je dis rapidement, parce que, en Belgique les Wallons, qui votent largement "socialiste", vont bientôt se séparer des Flamands, par conséquent se tourner vers la France. Il est évident que s'ils nous rejoignent, la majorité présidentielle en France deviendra ipso facto "socialiste". C'est pour cette raison que la "droite" n'a aucune envie de les voir "venir chez nous". Inversement, vous qui êtes toutes les deux, pour le moment, à la tête du PS, devriez tout faire pour hâter leur arrivée ! Je ne comprends pas votre silence devant l'interminable "crise" belge. Il ne s'explique, selon moi, que par le poids de cette technostructure "eurocratique" qui fait carrière dans les instances "européennes", très présente au sein du PS. Leur carrière passe avant le sort des travailleurs, d'autant que celui-ci se dégrade à une vitesse grand V, et qu'il vaut mieux se "la couler douce" dans les instances supra-nationales grassement subventionnées par les États ! L'heure est venue de "reconstruire" également l'Europe, et cette reconstruction ne se fera pas sans les travailleurs. A vous deux de nous dire si vous êtes prêtes à remettre en question une "construction européenne" qui ne tient plus la route, en commençant par vous adresser aux Wallons qui sont, tout comme nous, dans l'attente d'un avenir au sein d'une "autre Europe" !
Bien respectueusement et amicalement, Gabriel Enkiri

jeudi, décembre 25, 2008

MADOFF ET DRAY : LE DÉLIRE JUIF DANS TOUTE SA SPLENDEUR

Jacques Attali a raison : c'est bien le capitalisme qui a émancipé les juifs. Et Marx, qui s'en doutait, avait déclaré la "guerre" au capitalisme ! Avec son "frère" Engels, il pensait qu'il fallait en finir avec le judaïsme , "religion de l'argent". Depuis l'Affaire Dreyfus, et avec le recul, on voit comment la "communauté" a connu une ascension vertigineuse à travers tout le XXe siècle, avec, en point d'orgue, la création d'un État "juif", en 1948, suivie de sa victoire spectaculaire (en 1967) sur les Arabes (la guerre des "six" jours, le 7e étant le jour du Triomphe) , le tout bien sûr obtenu par la mainmise sur la puissance capitaliste la plus puissante d'Europe (l'Allemagne) qu'il fallut détruire pour "passer", à l'instigation de l'Angleterre impériale, dans le camp de la super-puissance américaine laquelle, à son tour, va avoir affaire au "problème juif" ! Les mêmes causes produisant les mêmes effets, allons-nous vers un (terrible) conflit entre Juifs et Américains ? Mais où les Juifs pourraient-ils aller cette fois ? En Australie ? Je ne pense pas que cela soit possible du seul fait que l'Australie deviendra assez rapidement un continent "asiatique", probablement chinois. Le Yalta (à Singapour ?) prévisible entre la Chine et les USA se fera à ses dépens. Dans ces conditions, le "choc" devrait se produire au détriment d'Israël où déjà se met en place une OAS qui ne reculera devant aucun moyen pour interdire à Washington de "brader" l'Etat d'Israël, le moyen le plus radical pour renverser de son côté le monde arabo-musulman, allié nécessaire (pas seulement à cause du pétrole) dans l'élaboration d'une stratégie anti-chinoise... Notre OAS à nous a raté de Gaulle de quelques centimètres au Petit-Clamart. L'OAS israélienne ne ratera pas OBAMA - ne serait-ce que depuis 1962, la technique a fait d'énormes progrès !
Madoff, et notre brave "juju" pourraient bien être les annonciateurs d'un prochain renversement de tendance à l'échelle mondiale...

mardi, décembre 23, 2008

LES BELGES ONT BESOIN DE NOUS... ET NOUS AVONS BESOIN DES BELGES !

Ce qu'on appelle la "crise belge" n'est que le reflet d'une crise généralisée. Elle ne prendra fin que lorsque nous aurons décidé de reconstruire une convivialité entre Flamands et Wallons d'abord, entre francophones ensuite, ou en même temps : les deux communautés se sépareront lorsqu'elles auront, l'une comme l'autre, trouvé une solution de "continuité". Le rafistolage ne satisfait plus personne. Dans ces conditions, les belges doivent, me semble-t-il, profiter des prochains scrutins, régionaux et européens, pour faire entendre leur voix. A eux, en somme, d'exprimer, en sortant des clivages traditionnels, leur volonté d'en finir avec l'insupportable et interminable "crise belge". Celle-ci est inséparable de la crise "mondiale" : l'humanité fait peau neuve, et cela peut durer... un certain temps ! Les Wallons et les Flamands expriment un "désir d'avenir", comme dirait Ségolène Royal. Ce qui montre bien que nous sommes, nous aussi, Français de l'hexagone et de l'outre-mer, sur la même longueur d'onde... que nos voisins du Nord.

samedi, décembre 20, 2008

MADOFF AU CENTRE D'UNE CRISE SANS PRÉCÉDENT AUX ÉTATS-UNIS

Les journalistes (et les politiques) redoutent tellement d'être dénoncés comme "antisémites" qu'ils hésitent à mentionner l'identité "juive" de Bernard Madoff. Or, celle-ci explique tout : comment un jeune juif, à New York, a fait fortune en pratiquant ce que Norman G. Filkenstein a appelé dans son fameux livre "l'industrie" de l'Holocauste ou encore, d'autres plus prosaïquement le "shoah-business". Imaginons un moment que, à la place de ce Madoff, on ait affaire à un Paddy Shorton, c'est-à-dire à un Irlandais ! Tous les grands spécialistes des States expliqueraient, n'en doutons pas, qu'à New York, où la communauté irlandaise est très puissante, il lui a été facile de spéculer sur les liens sentimentaux qui relient cette communauté avec la patrie d'origine, la verte Erin, que tout Irlandais emporte dans son coeur outre-mer : la Saint-Patrick n'est-elle pas devenue quasiment la Fête de New-York ? Et même, nous dirait-on, il est probable qu'une partie de ces placements "caritatifs" (évidemment), finissaient dans les caisses de l'IRA qui les utilisaient pour acheter des armes... aux USA, pourquoi pas ? Bref, la prospérité de Paddy Shorton ne souffrirait aucun mystère... Le jeune maître-nageur Bernard Madoff, Bernie pour les intimes, a tout de suite compris que l'on pouvait faire fortune sans se fatiguer : il suffisait de taper les milliardaires new-yorkais en invoquant la solidarité avec Israël. C'était pour la "bonne cause", et ça rapportait gros. Voilà pourquoi tous ont participé, sans se soucier des "modalités". Et Bernie a pu construire sa pyramide en toute sécurité, sans être jamais "contrôlé" : la fameuse "sec" elle-même, où Bernie disposait de complicités dans la place, fermait les yeux. On ne contrôle pas quelqu'un qui soutient financièrement Israël, d'autant que ces investissements en "terre biblique" dégageaient de substantiels bénéfices. Les milliardaires du show-bizz, comme les autres, étaient aux anges. Et sans doute le maire de New York, Bloomberg, comptait parmi les "chers" amis de Bernie. Les "rabatteurs", on le sait, exerçaient leur grand talent un peu partout, surtout en France où depuis 1977, Jacques Chirac, élu Maire de Paris, en compétition avec Mitterrand, leur ouvrait toutes grandes les portes de la capitale (Elie Wiesel, Marek Halter, Serge Klarsfeld, ces grands "bienfaiteurs" de la communauté étaient comme chez eux à l'Hôtel-de-Ville, tandis que Jacques Attali officiait à l'Élysée). L'Affaire (qui n'est pas sans rappeler l'Affaire Stavisky) ne fait que commencer, elle va réserver des surprises des deux côtés de l'Atlantique. Et les dégâts seront considérables dans l'opinion, surtout aux États-Unis, où les juifs n'ont pas oublié l'épilogue de l'Affaire Rosenberg, en 1953, qui les incita à rompre dare-dare avec le communisme et l'Union soviétique du camarade Staline, opportunément décédé quelques mois plus tôt. Il est probable que cette nouvelle affaire, encore plus terrible que l'autre parce que financière, va également mettre un terme à la "relation spéciale" qui cimentait les deux puissances, où l'une, la "petite", menait l'autre, la "grande", par le bout du nez. Mais les Juifs, aux États-Unis où le capitalisme traverse une crise sans précédent, n'accepteront pas de devenir des boucs émissaires. Ils vont se défendre - et c'est tant mieux. Israël en fera les frais, tout comme l'URSS. Et cela peut expliquer l'intronisation d'un Noir à la Maison-Blanche : pour dénouer les liens de "sang" entre les deux pays, il fallait afficher une (nouvelle) couleur à Washington.

jeudi, décembre 18, 2008

Voici les Fêtes ! Offrez ce petit livre à vos amis en Bretagne. Vous leur ferez plaisir. Camille Busson écrit à Gabriel Enkiri :" 2008 déjà s'achève. Une année qui aura vu grâce à votre persévérance, les Phéniciens émerger des abîmes de l'Histoire de la Bretagne. Je reste près de vous dans ce combat et souhaite que votre projet de forum Liban-Bretagne puisse se réaliser en 2009. Je vous souhaite de très bonnes Fêtes de Noël et vous présente tous mes meilleurs voeux pour la nouvelle année 2009 avec la réussite de votre projet NEUF/ORIENT.

Très amicalement, Camille Busson"

En vente dans toutes les bonnes librairies et à la FNAC - 14,80 euros

lundi, décembre 15, 2008

LETTRE OUVERTE DE GABRIEL ENKIRI, PRÉSIDENT DE NEUF/ORIENT A CARLOS GHOSN, PRÉSIDENT DE RENAULT-NISSAN

Monsieur le Président,

La SBFM (Société Bretonne de Fonderie et de Mécanique) sur la zone de Kerpont, à Caudan, entre Hennebont et Lorient, qui fut au départ, en 1966, une filiale de la Régie Renault, cédée ensuite à une Société italienne, filiale de Fiat, est aujourd'hui menacée de fermeture. Travaillant à 70% pour le compte de la Régie Renault, elle fournit du travail à environ 550 salariés. Vous imaginez l'inquiétude qui les ronge… Après la fermeture des Forges d'Hennebont, le Premier Ministre de l'époque, Georges Pompidou, sous l'autorité du Général de Gaulle, décida de compenser la perte industrielle par l'implantation d'une « zone » destinée à accueillir un certain nombre de nouvelles activités, dont la SBFM. Sans doute l'industrie automobile est-elle frappée de plein fouet par la « crise mondiale » qui n'épargne aucun pays. Mais en Bretagne et dans le Grand Ouest subsistent d'importantes usines qui dépendent de Renault ou de Peugeot-Citroën (au Mans, à Rennes…). Les travailleurs de la SBFM sont convaincus que leur unité de production conserve son utilité – et que la meilleure solution consisterait bien évidemment à réintégrer la Régie.

Comme vous le savez, j'ai fondé avec quelques amis une association dénommée NEUF/ORIENT qui a de grandes ambitions pour Lorient, ce port créé de toutes pièces par la Compagnie des Indes, en 1666, qui pourrait, à l'aube de la formidable transformation que connaît l'humanité, recouvrer son nom d'origine, à savoir l'Orient, afin de proclamer, d'une manière spectaculaire, sa volonté de participer à la construction du Nouveau Monde, dans lequel il va falloir prendre toute notre place, aux côtés des autres pays émergents, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine… Vous qui êtes d'origine libanaise, comme mon père venu en France en 1900, vous n'êtes pas sans savoir que des liens profonds, de sympathie mutuelle, unissent le Liban et la Bretagne. Aussi souhaitons-nous organiser, si possible à Lorient, une semaine d'activités culturelles afin de faire découvrir aux deux parties tout l'intérêt qu'elles peuvent en retirer en instaurant une coopération dans tous les domaines, économiques, culturelles, touristiques etc. Le petit livre de Camille Busson, un Breton de Quiberon !, intitulé « Essai impertinent sur l'histoire de la Bretagne méridionale » paru récemment aux éditions de l'Harmattan, nous révèle que les Phéniciens, ces ancêtres des Libanais !, ont commercé avec notre chère Bretagne, il y a fort longtemps, ouvrant ainsi la voie aux échanges du monde moderne. Somme toute, il suffit, Georges Ghosn, de remonter très loin dans le passé, pour y découvrir l'avenir, notre avenir qui peut commencer à l'Orient !

En espérant que vous saurez examiner, avec cet esprit d'ouverture qui caractérise votre prestigieuse carrière, les potentialités qui semblent apparaître autour de la rade de Lorient, entre Scorff et Blavet, que les Phéniciens ont, de toute évidence, su apprécier bien avant nous, en longeant les côtes du Morbihan, je vous prie d'agréer, monsieur le Président, l'expression de mes sentiments les plus respectueux et les plus reconnaissants.

Gabriel Enkiri

Président de NEUF/ORIENT

samedi, décembre 13, 2008

CARLOS GHOSN... ET LA SBFM A LORIENT !

Les 550 ouvriers de la SBFM, sur la zone de Kerpont (à Caudan) entre Hennebont et Lorient sont menacés tout simplement de licenciement. Après la fermeture des Forges d'Hennebont, je me souviens avoir vu Georges Pompidou, alors Premier Ministre du Général de Gaulle, descendre à Lanester en 1966 inaugurer la "zone industrielle" de Kerpont. Conscient de la perte que subissait la région avec la fermeture des Forges qui employait 1800 travailleurs (après une longue lutte ouvrière qui est restée dans toutes les mémoires), les instances gouvernementales décidèrent d'aménager une zone industrielle dans le coin, autour de cette SBFM, alors filiale de Renault, qui reprit une partie des ouvriers des Forges. D'autres établissements s'installèrent (PTT,EDF...) avec toute la gamme des grands garages français et étrangers. Aujourd'hui, la zone semble survivre, avec à l'autre bout la grande surface (Géant), le Palais des Expositions et les nombreux hôtels ou restaurants appartenant à de grandes chaînes. Il y a quelques années (en 1999) Renault refila la SBFM à une filiale de Fiat, qui l'a refilée à son tour à une autre entreprise italienne (Zen). La SBFM fabrique des "collecteurs d'échappement" essentiellement pour Renault et Fiat. On se doutait bien que la SBFM connaîtrait un jour un problème "existentiel". De petites unités, éloignées des grands centres de production, sont les premières à être touchées, quand la crise arrive. Et cette fois, la crise est sérieuse puisqu'elle touche de plein fouet l'automobile ! Bien évidemment, les responsables syndicaux demandent à Renault de reprendre la boîte tout simplement ! On devine la réponse des responsables de chez Renault, et on la redoute ! Peuvent-ils faire abstraction de la crise mondiale ? Celle-ci, on le sait maintenant, sera durable, bien des activités vont disparaître. La voiture, qui a régné sur la seconde moitié du 20e siècle avec la télévision, verra son emprise sur notre vie quotidienne probablement diminuer. Les transports collectifs s'imposeront de plus en plus. Alors ? Les carottes sont-elles cuites ? Non, il existe encore à l'ouest, notamment au Mans et à Rennes de grandes unités de production automobile...
Ne vaudrait-il pas mieux, cependant, dans le pays de Lorient, réfléchir et concevoir de nouvelles activités adaptées au monde qui est en train de naître ? Avec NEUF/ORIENT, nous apportons notre part de réflexion et de projets. Je suis convaincu qu'un homme comme Carlos Ghosn, dont la vision du futur est naturellement planétaire, "libanaise" pour tout dire, leur accordera toute son attention...
Gabriel Enkiri, président de NEUF/ORIENT

vendredi, décembre 12, 2008

"ALLONS A L'ORIENT !"
Un roman de Christian Tomine

Lorientais d'origine, Christian Tomine vient de publier son premier roman aux éditions Liv'éditions du Faouët :"Allons à l'Orient 1666-1714".
"C'est un roman sur fond historique ciblé sur la création et la fin de la première Compagnie des Indes à Lorient. Plongeur breveté, Christian Tomine avait créé une association de plongée à Brigneau. Avec une équipe, il a voulu rechercher l'épave d'un vaisseau de la Compagnie des Indes, Le Nécessaire, coulé sur la côte lorientaise. "Je me suis donc inscrit au service historique de la Marine nationale de Lorient. J'ai décrypté des pages et des pages. J'ai mis plus d'un an à lire et à prendre des notes sur les archives. J'ai trouvé qu'il était dommage qu'elles ne soient que des chiffres et des pages de faits, pas toujours très digestes. J'ai donc eu l'idée d'en faire un roman".
"Cela donne une magnifique épopée à la découverte des origines et du développement de Lorient. Un embarquement à bord des vaisseaux de la Compagnie, en route pour le commerce des Indes avec des hommes exceptionnels comme François Marion, fondateur de Pondichery". (in Ouest-France du 15/11/2008).
Cela n'est pas sans nous rappeler les débuts d'une autre lorientaise célèbre, Irène Frain, qui nous donna en 1979 "Quand les Bretons peuplaient les mers" (Fayard éditeur). Ajoutons-y l'extraordinaire petit livre de Camille Busson qui nous fait découvrir les Phéniciens en Bretagne ("essai impertinent sur l'histoire de la Bretagne méridionale - les hommes de Teviec à l'ombre des Phéniciens" aux éditions de l'Harmattan) et nous avons là une preuve tangible de l'esprit d'aventure qui souffle encore très fort dans la rade de l'Orient - entre Scorff et Blavet !
"Allons à l'Orient ! 1666-1714" Christian Tomine
Liv'éditions - Le Faouët, 288 pages, 22 euros


mercredi, décembre 10, 2008

LA FRANCE COMME LA GRÈCE ?

Les images qui nous viennent de Grèce sont criantes de vérité ! Je veux dire que nous avons, en France, connu des événements tellement ressemblants que l'on se croirait... dans les rues de Paris. Sans remonter jusqu'à Mai 68, nous avons enregistré des souvenirs plus récents, par exemple la "lutte des lycéens" contre le CPE de Villepin, mouvement savamment orchestré par un Nicolas Sarkozy heureux d'avoir une "gauche" à son service ! On dit que notre Président redoute une explosion sociale laquelle peut survenir à tout moment. On imagine les insomnies de Nicolas, réconforté par Carla certes. Mais ces "grèciens" (comme dirait Bush junior) ne viennent-ils pas des banlieues des grandes villes ? N'y a-t-il pas déjà, en Gare du Nord, des bandes qui descendent du neuf-trois ? Avec ces fêtes de fin d'année, ils pourraient bien ne pas se contenter du Forum des Halles... Il faut vite trouver une diversion. Déjà, les "terroristes", on le sait, préparaient dans l'Ardèche, des attentats contre le TGV ! MAM les a mis hors d'état de nuire. Voici qui est plus sérieux : Al Qaïda, après Bombay, va s'en prendre à Paris et aux grandes villes de chez nous. MAM, Hortefeux et Morin sont sur le pied de guerre.
Ainsi, nous comprenons mieux pourquoi Nicolas Sarkozy a lancé une allumette en Loire-Atlantique en "découvrant" que Nantes est en Bretagne ! Les prochaines élections européennes, qui sont cette fois régionalisées, vont lui permettre, pense-t-il, d'occuper les Français, et surtout le parti socialiste déjà bien enquiquiné par la guerre des deux Roses, en évoquant la "nécessaire" réduction des Régions (toutes entre les mains du PS, sauf une !). A ce propos, Martine Aubry, la digne fille de son père, a raison de rappeler que son parti, le "parti socialiste", est le parti "européen". L'Europe sans nous, dit-elle, n'existerait pas. Ah, bon ? Tout à côté de chez elle, la Belgique est en train de divorcer, Flamands et Wallons se séparent. Que dit Martine ? Rien ! Mais à ces jeunes "grèciens" désespérés, que va-t-elle leur dire ? Que l'Europe leur promet un avenir radieux ? Décidément, plus ces gens-là "construisent" l'Europe dans leurs bureaux, à Bruxelles ou ailleurs, plus les peuples se révoltent ! La diversion "sarkozienne" risque de faire long feu...

mardi, décembre 09, 2008

LE CANADA COMME LA BELGIQUE !

Au Québec, Pauline Marois n'a pas gagné, mais sa défaite est saluée comme une victoire ! Plus de 35% des voix, et 51 sièges à l'Assemblée. Les francophones sont ravis, et la crise, durable, qui atteint le Canada, comme le reste du monde, renforce naturellement les aspirations indépendantistes : le Canada et la Belgique sont bien, avec les DOM-TOM et la Corse, les points d'ancrage et les piliers de ces Nouveaux États-Unis Francophones (NEUF) que notre Association NEUF/ORIENT propose de fonder. Le monde subit une mue : l'ancien monde est en train de mourir, et le nouveau fait son apparition dans le tumulte et le fracas. A nous de le "penser" et d'en faire un monde convivial ! En France, Nicolas Sarkozy veut réduire le nombre des Régions. "Une dizaine tout au plus suffirait". Il espère évidemment qu'une fois reformatées, elles tomberaient dans l'escarcelle de l'UMP aux prochaines élections européennes "régionalisées". De même qu'il est en train de charcuter certaines circonscriptions législatives, et envisage de supprimer le département, il calcule que de "grands ensembles" permettraient de mieux les tenir, à l'Ouest notamment, où un Grand Ouest offrirait à la droite renforcée par les "villiéristes" et le Front National de Marine Le Pen, d'effectuer un retour spectaculaire. Sarkozy sait qu'il peut "pomper" des voix de ce côté-là : ça a très bien marché pour la présidentielle. Et en Bretagne, il peut jouer sur la rivalité traditionnelle entre Rennes et Nantes, les deux métropoles historiques de la Région. Le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, réélu dès le 1er tour aux dernières municipales, président du groupe parlementaire socialiste, n'est pas, il l'a dit et répété, favorable au "rattachement". Sarkozy ne l'ignore pas... et cela lui a sans doute donné des "idées". Nous ne sommes qu'au tout début d'une grande "manoeuvre" élyséenne...

mardi, décembre 02, 2008

LES LIBANAIS DU MONDE LANCENT NEUF/ORIENT !

L'ORIENT VERS LORIENT !
Le journal libanais de Beyrouth L'Orient-le jour publie dans son édition datée du 1er décembre, dans la page "Les Libanais dans le monde" un grand article (illustré par une photo "Un paysage de Lorient au 18e siècle") titré "Un citoyen libano-français veut faire de Lorient la capitale de la francophonie", et en sous-titre :"L'Association NEUF/ORIENT fondée par Gabriel Enkiri, libano-breton originaire d'Hennebont, et ancien élève du lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient, se fixe une ambition majeure : celle de faire de Lorient une capitale du monde francophone".
(le J.O. publie également, daté du 8 novembre 2008, N°45, l'annonce de l'Association)

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