dimanche, mars 28, 2010

APPEL AUX LIBANAIS ET AUX BRETONS

Je ne sais pourquoi, mais dans le climat actuel détestable, gris, pour ne pas dire désespérant, cette idée de coopération entre la Bretagne et le Liban ouvre une fenêtre sur un monde festif, en tout cas plus souriant, et disons-le : intelligent. Car nous avons besoin d'intelligence, non seulement pour comprendre le monde, ce Nouveau Monde qui se construit sans nous, pourrait-on dire, mais précisément pour agir, participer avec tous les autres à une construction conviviale, forcément conviviale, puisque l'alternative, c'est la guerre, la poursuite de la guerre mondiale qui a démarré à la fin du 19e siècle. Le premier rendez-vous est donc fixé à Vannes, capitale des Vénètes (phénètes comme le prononce Camille Busson, l'auteur de cet ouvrage "impertinent" sur la Bretagne méridionale, qui est en train de devenir un succès de librairie... RDV à Vannes , en septembre !

jeudi, mars 25, 2010

VILLEPIN (PRESQUE) PARFAIT !

Dominique de Villepin a annoncé la couleur ce matin. Nous avons désormais un bon candidat pour 2012 !

mercredi, mars 24, 2010

BEYROUTH SUR BRETAGNE (FIN)

La Mission économique française au Liban et au Proche-Orient, a donc organisé "La France au Liban", du 17 au 21 mars 2010. Un salon assez élémentaire, qui a tout de même redonné quelques couleurs à la France au Liban, où naturellement tous les francophiles s'inquiètent. A notre stand (celui de RJ Liban) j'avais affiché la carte de la Bretagne que m'avait confiée Camille Busson, le désormais célèbre auteur d'un "essai impertinent sur l'Histoire de la Bretagne méridionale - les hommes de Teviec à l'ombre des Phéniciens", édité à Paris chez l'Harmattan. Nombreux furent les Libanais, ou Bretons-Libanais, qui m'interrogèrent sur le projet affiché : une semaine Bretagne-Liban en septembre à Vannes. "Qu'est-ce que la Bretagne peut apporter au Liban ?" Et réciproquement : qu'est-ce que le Liban peut apporter à la Bretagne ? Les deux pays sont faits pour s'entendre, leur ai-je répondu. Pas seulement depuis les Phéniciens qui longèrent la côte atlantique, il y a trois mille ans, sur la "route de l'étain"... Les activités économiques de la Bretagne (agriculture, maritime, pêche, tourisme...) devraient naturellement trouver leur complément au Proche-Orient, sur la plate-forme de lancement qu'est le port de Beyrouth ! Et de Vannes à Lorient, en Morbihan, le Liban devrait y trouver un nouveau point d'ancrage, là où les marins phéniciens de Tyr et de Carthage dirigèrent leurs navires-marchands dans une course aux échanges fructueux... La Mission économique française a donc proposé de patronner, dans le sillage de Beyrouth, la "semaine Bretagne-Liban" !

BEYROUTH SUR BRETAGNE (2)

Premier constat : la ville est déjà reconstruite; des chantiers pullulent à tous les coins de rues, celles-ci sont toujours encombrées d'une circulation "foldingue", bruyante. Les grandes entreprises investissent à tour de bras, bref Beyrouth est en train de redevenir la première métropole du proche-orient, alliage à la fois d'orient et d'occident, ce qui fait son charme, et lui donne l'avantage sur toutes ses concurrentes de la région. A quatre heures de vol de Paris, on atterrit sur un autre monde, que l'on appelle "émergent", on y devine que le monde se transforme à une vitesse grand V, et au retour en France le contraste est saisissant : dans notre vieux pays, on a l'impression d'un monde finissant, survivant avec ses acquis, et tentant de les conserver - à l'arrivée à CDG Roissy, la grève ! D'un côté une jeunesse sollicitée par les entreprises, de toutes origines, de l'autre des jeunes en mal d'avenir. Devront-ils un jour émigrer, eux aussi, vers le Nouveau Monde pour y trouver un emploi ? Le monde à l'envers !
Ce qui m'a frappé, c'est la disparition progressive du français, au profit naturellement de l'anglais (américain). Dans 15,20 ans le français aura complètement disparu du Liban, jadis pays francophone ! Imparable : les jeunes sont anglophones, les vieux francophones ! Sauf dans certains quartiers "chrétiens" où le français résiste mieux, mais perd chaque jour du terrain. Il faut aller au Liban pour avoir la preuve que le français, en tant que langue internationale, est en danger de mort... L'Organisation Internationale Francophone (OIF) en a-t-elle conscience ? Mais c'est aux Français qu'il appartient d'abord de réagir... Je vais en reparler (à suivre).

BEYROUTH SUR BRETAGNE (1)

Voyage instructif s'il en est ! J'ai décidé de me rendre à Beyrouth lorsque j'ai appris qu'allaient se tenir au BIEL (une sorte de Palais d'Exposition construit devant le port) des journées intitulées "LA FRANCE AU LIBAN". Mes amis libanais (RJLiban, une association créée par Naji Farah) y avaient leur stand, et ils étaient chargés d'organiser les "excursions" ou soirées pour les visiteurs du Salon. Ayant en tête le projet d'un BRETAGNE-LIBAN, à Vannes, en septembre prochain (le député-maire, François Goulard, nous ayant proposé de nous accueillir au Palais des Arts) je tenais à insérer ce projet dans le prolongement de "La France au Liban" puisque un appel était adressé aux Régions, tout comme aux CCI, pour qu'elles s'y impliquent... Était-ce possible ? Et j'avais envie de revoir le pays de mon père : dans quel état survivait-il, après l'affreuse guerre "civile" qui l'avait ravagé ? (à suivre)

samedi, mars 13, 2010

DE LA BRETAGNE AU LIBAN

A la veille d'un (bref) voyage au Liban (une semaine), je réfléchis à ce qui peut en découler. Sans doute, j'imagine une coopération dans tous les domaines entre deux pays qui sont faits pour s'entendre. Certes, sans remonter jusqu'aux Phéniciens que Camille Busson, l'auteur d'un célèbre petit livre "impertinent" sur la Bretagne méridionale, nous a fait découvrir longeant les côtes au large du golfe du Morbihan, cette petite mer intérieure qu'ils ont visitée, et dont Vannes est devenue la capitale, il existe de nombreux liens entre ces deux régions éminemment pacifiques. Allons-nous écrire un nouveau chapitre de convivialité entre l'Atlantique et la Méditerranée ? Pourquoi pas ? Dans un climat morose, en France tout au moins, on attend le printemps avec impatience...

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