jeudi, mai 31, 2007

SARKOZY NOUVEAU NAPOLÉON III ?

La "gauche" et les extrémistes ont été balayés parce qu'ils n'étaient plus dans le coup, tout simplement. Cela faisait belle lurette qu'ils ne l'étaient plus. Ils se sont maintenus tant que la "droite" restait "classique". Jusqu'à Chirac, nous avons vécu dans le sillage de l'après-guerre mondiale de 1945. De même, au lendemain de Waterloo (1815) la France a vécu dans le prolongement de cette énorme défaite jusqu'en, disons, 1870... Le second Empire (1852-1870) avait marqué un réveil de la France, notamment sur le plan économique. Sans la stupide guerre franco-prussienne, perdue évidemment, notre pays eut sans doute poursuivi son redressement. Celui-ci a repris son cours, après quelque cafouillage, sous la IIIe République qui se découvrit "conquérante" et particulièrement vorace en colonies. Sommes-nous dans une période identique ? C'est probable, de Gaulle a donné au pays les institutions qui lui étaient nécessaires pour effectuer son retour. Mais la classe politique, "delorisée", a voulu s'intégrer dans le magma européen. Elle n'a pas compris (ou ne voulait pas comprendre) que les Institutions de la Ve République (et notamment l'élection du Président de la République au suffrage universel) commandaient d'agir en toute souveraineté, et qu'elles s'opposaient par conséquent à ladite intégration. Pour réussir leur coup, les "européistes" auraient dû d'abord rétablir un régime parlementaire "faible". Mais les Français ont montré, plus que jamais, leur préférence pour l'élection du Président au suffrage universel. Du coup, on peut dire que Nicolas Sarkozy est bien le successeur de Napoléon III ! Philippe Séguin a très justement consacré un livre de "réhabilitation" à celui qui symbolisa, jusqu'en 1870, une très belle prospérité française ("Louis Napoléon le Grand" en livre de poche - 1990). En mai 1870, l'Empereur fut plébiscité dans tout le pays. Et puis vint Sedan, l'année d'après. Aujourd'hui, nous évoluons dans le cadre de la mondialisation, et toute guerre nous est interdite ! Vraiment une aubaine pour Nicolas Sarkozy. Saura-t-il la saisir ? Ou se laissera-t-il entraîner dans une nouvelle croisade... perdue d'avance ?

vendredi, mai 25, 2007

SARKOZY-KOUCHNER DANS LA MÉLASSE !

Pendant que l'armée israélienne enlève des ministres et des députés palestiniens au mépris du droit international, que le Congrès démocrate, aux USA, se dégonfle devant un Bush jr qui s'enlise inexorablement dans le marécage irakien, le nouvel exécutif français expédie Kouchner à Beyrouth pour annoncer... que la "politique de la France n'a pas changé" au Proche-Orient, et que son objectif reste... la constitution d'un Tribunal International ! Voilà qui va rassurer les populations libanaises ! Cet objectif, qui ne fera aucunement la paix, bien au contraire, puisqu'il excite et mobilise tous ceux qui, dans la région, rêvent d'en découdre... sur le dos des Libanais, souligne l'impuissance de la diplomatie française. Deux gouvernements, celui de Damas et celui de Tel Aviv, sont directement intéressés au maintien d'un "désordre" organisé au Liban. Tous deux mettent à profit l'incurie de l'Administration américaine qui n'a plus d'objectif cohérent, et le recul des démocrates, aux Etats-Unis, laisse les peuples sans alternative. Plus que jamais, la France et l'Europe doivent se dégager de l'emprise américaine pour proposer une vaste négociation, type "Conférence de Genève" qui mit fin à la guerre d'Indochine en 1954. L'ironie de la situation tient au fait que ce sont deux hommes réputés "atlantistes" qui vont devoir, s'ils veulent jouer un rôle positif dans la région, se "méditerraniser", c'est-à-dire extraire leur diplomatie de celle qui fut initiée par les foldingues de Washington dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 !

dimanche, mai 20, 2007

LIBAN, PALESTINE, ALGÉRIE...

Plus vite sans doute qu'il ne l'espérait, le nouveau pouvoir français se trouve confronté à la "grande banlieue" de la rive sud où la situation est devenue insupportable. En Algérie, les gens ne vont même plus voter, en Palestine la tuerie ne connaît plus de bornes, au Liban le chaos risque de tout emporter, sans oublier l'Irak, tout à côté, agonisante... mais "libre" ! A Washington, Bush jr survit, lui, avec son équipe de foldingues ! Et Blair, à Bagdad, déclare "qu'il ne regrette rien" ! Les "interventionnistes" sont contents et fiers de l'être : ça baigne !
A Paris, Nicolas Sarkozy a préféré Kouchner à Védrine. Nous allons le voir à l'oeuvre : il a du pain sur la planche, Bernard. Sans doute va-t-il invoquer "le droit d'ingérence" ? Une trouvaille, c'est sûr, qui devrait nous "mobiliser" bientôt... jusque dans la "proche banlieue" !

samedi, mai 12, 2007

SARKO A BESOIN DE VEDRINE !

Comme je l'avais prédit, Nicolas Sarkozy - qui veut enrayer le flot migratoire vers la France (et l'Europe) - a compris qu'il fallait promouvoir une "Union économique en Méditerranée", ce que j'appelle un Marché Commun (MCM) dans mes "Sept Projets de la Sagesse". Pour ce faire, il a besoin de négocier avec tous les Etats de la Méditerranée. Comment pourrait-il seulement initier cette vaste négociation s'il commettait l'erreur de s'aligner sur les ultras de Tel Aviv et de Washington ? Nicolas Sarkozy, de toute évidence, n'est pas un imbécile. Il n'est pas non plus suicidaire. Maintenant qu'il est élu, il lui faut tenir ses "promesses". Le choix de Védrine est judicieux. L'ancien ministre a l'oreille du monde arabe; mis à part les extrémistes qui l'ont déjà catalogué de "pro-arabe" et d'antisémite (!), les Juifs en France comme en Israël ont tout intérêt à voir s'ouvrir une négociation qui redonnera des perspectives aux uns et aux autres de l'autre côté de la Mer. Reste à savoir si Hubert Védrine acceptera l'offre qui lui est faite. J'incline à penser, compte tenu de l'importance du rôle historique qui serait le sien, et de l'espérance qu'il peut faire renaître sur la rive sud (les USA n'étant plus en mesure d'imposer leur leadership), qu'après avoir mûrement réfléchi... il relèvera le défi ! Le 16 mai, Hubert Védrine retrouvera le Quai !

vendredi, mai 11, 2007

RÉFLEXIONS SUR SARKO L'AMÉRICAIN (?)

Les médias, qui sont très superficiels, nous racontent qu'à Washington et Tel Aviv ils se réjouissent du succès de Sarkozy à Paris. "Enfin !" disent-ils "la politique de la France va changer". Sous- entendu :"elle nous sera plus favorable". Mais de quelle manière ? Les deux gouvernements, celui d'Israël et celui des USA, sont en perdition. Ehud Olmert et G.W. Bush jr sont au plus bas dans les sondages. Le dernier "soutien" de Bush, Tony Blair, est contraint de s'en aller. Son successeur, Gordon Brown, se gardera bien de lui porter "secours". D'autre part, l'Allemagne, notre principal partenaire, repart en force. Sarkozy va se précipiter chez Angela Merkel pour relancer la coopération, et tirer profit du nouveau dynamisme économique de l'Allemagne. La Chancelière n'a certainement pas envie de lancer son pays dans une aventure au Proche-Orient ! Ni Gordon Brown d'ailleurs : l'Irak, c'est fini ! Y compris aux Etats-Unis, où les démocrates font la guerre... à Bush pour qu'il ramène les boys au pays, le plus vite possible. Il n'y a plus place que pour une grande négociation... sauf si l'armée, en Israël, déclenche une agression contre les pays arabes, ou plus exactement contre un pays non arabe, l'Iran, en escomptant une "neutralité bienveillante" des gouvernements arabes justement, inquiets devant la montée chiite à la sauce iranienne. Mais, dans ce cas extrême, les Européens n'y participeraient pas, trop soucieux de conserver de bons rapports avec la rive sud de la Méditerranée, d'autant que Nicolas Sarkozy envisage de fonder une "union économique" autour de la Mer ! Il vient d'ailleurs de lancer un signal vers le monde arabe en proposant à Hubert Vedrine d'entrer dans son gouvernement. Vedrine, l'homme détesté par les Juifs et les Israéliens ! Le "pro-arabe", l'antisémite (son père n'était-il pas à Vichy ?) etc. etc. Il suffit de lire sur la toile certains sites juifs pour comprendre, que de ce côté-là, on est déjà prêt à crier "trahison" !

mardi, mai 08, 2007

LES PREMIÈRES FAUTES DE SARKOZY !

A peine élu, Nicolas Sarkozy commet des fautes psychologiques énormes ! N' y a-t-il donc personne dans son entourage pour lui dire "attention,Nicolas ne fais pas de c... ! " Ou bien sont-ils tous du même "milieu" ? En une soirée, le voici au Fouquet's ! Et ça continue dans les boîtes de nuit parisiennes, et enfin le voilà à Malte à bord d'un yacht "prêté" par un milliardaire, de Neuilly évidemment. Aucun de ses prédécesseurs n'a éprouvé le "besoin" de s'isoler quelques jours à Malte ou ailleurs, avant d'entrer à l'Elysée ! Et ce jour, on apprend que les Halliday vont rentrer en France, maintenant que leur "copain" est élu ! Man doué benediet ! comme disait ma grand-mère lorsque je faisais une "grosse" bêtise. Nous sommes sur un volcan. L'aurait-il oublié ?

dimanche, mai 06, 2007

SARKOZY MET FIN A LA REPENTANCE DE CHIRAC !

Sarkozy donc, pour lancer sa candidature, fut contraint de se rendre à New York pour séduire le lobby juif américain supposé être tout-puissant jusqu'en France. Il se rendit même à Washington serrer la main du pauvre Bush - qui n'était certes pas encore en perdition ! On en déduisit qu'il était forcément "pro-américain" et "pro-israélien". Ce que moi-même j'ai cru. Or, qu'avons-nous entendu au cours de la campagne présidentielle qui s'achève ? Nicolas Sarkozy a surpris tout le monde : 1) en annonçant l'enterrement de Mai 68 - cet événement qui fut, comme je l'ai montré, une formidable offensive juive qui installa, dans la foulée et en peu de temps, les notables de la "communauté" à la tête de l'Etat avec Jacques Chirac 2) Par deux fois, il a répété que "ça n'est pas la France qui a inventé la solution finale", condamnant explicitement la "repentance de Jacques Chirac" totalement arbitraire. Il suffit de lire déjà sur certains sites juifs les cris d'indignation que provoquent les déclarations sarkoziennes 3) L'exaltation de la Nation le conduit à "réhabiliter" Philippe Le Bel (!), roi de France, qui dépouilla les Juifs et les expulsa du royaume ! Louis XIV qui révoqua l'Edit de Nantes, Napoléon, descendu en flammes par certains contempteurs de l'esclavagisme, enfin de Gaulle, le "pro-arabe" qui alla jusqu'à dénoncer un "certain peuple, sûr de lui et dominateur" ! Ciel ! N'en jetez plus ! Regardez les Cohn-Bendit, les Geismar et autres Krivine qui crachent leur venin ! "Sarko, ce digne émule d'Hitler !" La pauvre Simone Veil : la voici une nouvelle fois sommée d'abandonner un antisémite de la pire espèce (à l'insu de son plein gré, sans doute). Last but not least : ce Sarkozy vient de Hongrie, un pays qui ne portait pas les Juifs dans son coeur, et je vous conseille de lire sur ce blog mon texte intitulé "de Horthy à Sarkozy". En voilà un qui sait que le génocide des Juifs fut commis à l'Est de l'Europe par des peuples qui haïssaient le "communisme" à la sauce russe que beaucoup de Juifs encartés dans des PC à la solde de Moscou leur imposèrent selon le critère "la fin justifie les moyens".
Comme quoi, une fois de plus, l'Histoire nous apprend... qu'elle est imprévisible ! (fin, provisoirement).

LA "RECONNAISSANCE" DE CHIRAC EN 1995

Balladur , "l'ottoman", n'avait aucune chance contre Chirac en 1995 ! Les Juifs, tant ashkénazes que sefarades connaissent leur histoire. Il est d'ailleurs possible que le ralliement de Nicolas Sarkozy à Balladur lui ait été dicté par le souvenir de son grand-père, juif ottoman converti au christianisme, qu'il adulait, nous dit-on. Dans le fond, Edouard Balladur et Benedict Mallah ont tous deux été "chassés" de l'Empire ottoman... par les Turcs ! Et cela pourrait expliquer également l'hostilité de Nicolas Sarkozy à l'adhésion de la Turquie à l'Europe... En tout cas, en 1995, malgré le soutien de Simone Veil, Edouard a vu son avance fondre comme neige au soleil. Chirac ne sera pas ingrat. A peine élu, il accomplira ce qu'aucun historien n'a osé "imaginer", ni aucun de ses prédécesseurs, surtout pas de Gaulle : décréter la France "responsable" de la shoa ! Le fait du Prince, absolument. Ou plus exactement celui d'un Maire de Paris "reconnaissant". Car enfin, où a-t-il été initié aux arcanes du monde juif, sinon à la Mairie de Paris ? Il n'a pas été résistant (trop jeune), il n'appartient pas au cercle des gaullistes historiques. Pompidou exécrait les "histoires de la résistance". En revanche, nous voyons bien ceux qui deviennent les habitués de l'Hôtel-de-Ville : ce sont les notables ! Chirac, lui aussi, a su se "protéger" et se garantir une longévité politique... Et Nicolas Sarkozy, le successeur auto-désigné, a bien appris la "leçon". (à suivre).

JACQUES CHIRAC REVÊT LA KIPPA !

Ce qui est formidable avec Jacques Chirac... c'est qu'il est "transparent"! Il ne sait pas dissimuler, on lit en lui comme dans une source absolument limpide. Bien sûr qu'il ne connaissait pas le monde juif... même si Marcel Dassault l'a fait sauter sur ses genoux ! Jeune homme, il voyage, aux Etats-Unis, au Japon, en Chine. Il s'enthousiasme pour le sumô japonais, les arts "premiers" du Pacifique. Lorsqu'il revient à Paris, il épouse une richissime héritière, rejoint Pompidou à Matignon, devient secrétaire d'Etat en 1967, découvre un "de Gaulle vieilli" à l'Elysée, qu'il est grand temps de ramener à Colombey pour laisser la place à son maître-recruteur. Ça n'est pas Georges Pompidou qui va lui parler de la Résistance, il en a horreur ! Mais, en 1968, dans les rues de Paris, il prend conscience de la participation juive aux événements. Cohn-Bendit est déjà un petit patron (en 2007 le brave Dany va "conseiller" Bayrou et Ségolène dans la course à l'Elysée !). En 1980-81, Chirac constate que les Juifs votent massivement en faveur de Mitterrand ! "On a sanctionné Giscard" dira l'un d'eux. Dès lors, Chirac les accueille à bras ouverts à la Mairie de Paris. Il lui faut impérativement les arracher à la "gauche" s'il veut avoir une chance d'entrer à l'Elysée. En 1988, il ne fait pas le poids face à Mitterrand, par sa faute. Premier Ministre de cohabitation, il a accumulé les erreurs et les fautes (suppression de l'impôt sur la fortune !). Avec Balladur, aux Finances, il accrédite l'idée qu'ils sont bien au service des riches ! Le "peuple de gauche" ne va pas les rater en 1988 ! Un instant déboussolé, il va se ressaisir. Serge Klarsfeld, Elie Wiesel et toutes les grandes figures de la diaspora vont obtenir de lui tout ce qu'ils demandent ! Nous voici entrés dans l'ère de la "repentance", de la "culpabilité", du vel'd'hiv transformé en antichambre... d'Auschwitz ! "Tous coupables" ! (à suivre).

LES JUIFS SOUVERAINS DANS LA CAPITALE !

Après 67-68, la situation se modifie et se précise également dans Paris. Pompidou, le successeur du Général, disparaît vite. Arrive Giscard le "réformateur" qui découvre l'émergence du monde juif ! On peut dire qu'à partir des années 70, le Président de la République va devoir se "protéger". Jean-Edern Hallier, un garçon extrêmement intelligent, que j'aimais bien et qui avait pour moi beaucoup de considération, je le sais (nous étions tous deux bretons !) harcelé par M° Kiejman et quelques autres grandes figures de la "diaspora", m'avoua un jour qu'il avait adhéré à la LICRA "pour se protéger". Surpris, je lui fis remarquer "que ça ne le protégeait pas beaucoup" ! Il me répondit "Gabriel, je ne serais pas à la LICRA... je serais déjà mort !". Giscard sentit également le besoin de se "protéger". L'Elysée se trouve dans Paris, ne l'oublions pas, tout à côté de l'Hôtel-de-Ville où un certain Chirac vient se "positionner" en 1977, lorgnant le Palais situé à quelques centaines de mètres. En 1976, il rompt avec Giscard, fonde le RPR l'année suivante... et s'empare de l'Hôtel-de-Ville pour ferrailler, tel Etienne Marcel au 14e siècle, avec le roi ! Giscard va se "protéger" en transformant Simone Veil en véritable "madone du Parlement et de l'Elysée" ! Avec elle, pense-t-il, il se prémunit contre les agissements de la "diaspora" parisienne plutôt "portée à gauche" en ce temps-là. Mai 68 n'est pas encore loin. Giscard et Barre vont pourtant déraper en 1979 lors de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic. Giscard aggrave son cas à Venise où il fait reconnaître le "fait palestinien" par les Européens. Simone Veil se fait insulter par ses amis qui lui reprochent d'appartenir à un gouvernement "antisémite" et anti-israélien. La pauvre en entend de toutes les couleurs ! C'est l'hallali : appuyé par pratiquement toute la diaspora, Mitterrand triomphe en 1981. Dès lors, pour Jacques Chirac, l'enjeu lui apparaît clair : il va lui falloir arracher la diaspora au mitterrandisme ! Il dispose d'un atout considérable : c'est lui le "patron" à Paris, là où se trouve condensée la crème des notables juifs, tellement influents dans la capitale et dans les médias ! Un temps, il va fonder des espoirs dans une doctoresse, Michèle Barzach, promise à un grand avenir, mais qui va disparaître après la catastrophe de Tchernobyl où elle s'emmêle les pinceaux, croyant bien faire en décrétant "qu'il n'y a aucun danger en France"... Mais l'Hôtel-de-Ville ne désemplit pas depuis son élection ! (à suivre).

samedi, mai 05, 2007

LES JUIFS ASHKENAZES IMPOSENT LE SEXE EN MAI !

A coup sûr, Marx et Trotsky mènent la danse à la Sorbonne, en Mai 68. Mais ils ne sont plus seuls ! Les ashkénazes y ajoutent les "enfants" de Freud, le grand maître autrichien : des communistes d'Europe centrale en rupture de ban qui appellent non pas au "grand soir" mais à la révolution sexuelle : Herbert Marcuse et Wilhelm Reich. Leurs ouvrages se vendent comme des petits pains sur le boul'mich. C'est le printemps ! "Faites l'amour, pas la guerre !" Et encore moins la "révolution" ! Les jeunes sepharades, qui viennent des pays arabes, ne sont pas de taille face aux "marxo-trotsko-leninistes" ! Comme en Israël, ils servent de piétaille, complètement dominés par "l'aristocratie marxiste" des fondateurs du "communisme". Alors ils vont se jeter... sur Mao, le "vrai" révolutionnaire, parfaitement exotique, mais qui dame le pion aux Kroutchtchev et autres "révisos", ces traîtres de Moscou qui "coexistent" avec les capitalistes ! Les voici brandissant le "petit livre de Mao", sous le regard narquois des trotskistes, ces véritables dépositaires de la pensée "révolutionnaire" marxiste ! Et qui imposent, grâce à "Dany-le-rouge" leur slogan "Nous sommes tous des Juifs allemands"! La guerre fait rage entre les deux fractions : c'est à celle qui sera la plus révolutionnaire (sic), et voici que les "maoistes" s'en prennent aux "petits chefs" dans les entreprises, dans les syndicats... et dans les groupuscules. La CGT et le PC deviennent leur ennemi : pas de quartier pour les "ennemis de la classe ouvrière" ! C'est à pisser de rire. Parti de la "guerre des six jours" le délire juif a envahi tout le monde occidental, à commencer par les campus universitaires aux Etats-Unis qui se mobilisent contre la guerre du Viet-Nam : la chute de l'Empire soviétique n'est plus loin. Les Juifs de l'Est, que l'on appelle "refuzniks", appellent "au secours" ceux de l'Ouest, aux States. De Gaulle sera renversé en 1968-1969, la paix signée au Viet-Nam en 1974. Débarrassée du boulet vietnamien, l'Amérique va se tourner vers l'URSS. Si Kennedy n'avait pas commis l'erreur d'entraîner les Etats-Unis dans la guerre du Viet-Nam, il est probable que l'URSS aurait disparu dix ans plus tôt ! Totalement acquis à Israël, Reagan est élu Président des Etats-Unis, et Gorbatchev, avec le KGB, élimine les gérontes à Moscou. Habilement, l'Eglise installe un Polonais sur le trône pontifical, et c'est fini ! En 1990, l'Empire du Mal (sic) s'effondre comme un château de cartes. Bush, le père envahit l'Irak, à la demande d'Israël : les Etats-Unis se "construisent" un nouvel adversaire pour partir à l'assaut du monde. Voici "la fin de l'histoire" écrit un célèbre professeur éperdu d'admiration pour la "grande démocratie américaine" ! (à suivre)

LE DÉLIRE JUIF DE 1967... FACE A DE GAULLE !

La victoire éclair des Juifs sur les Arabes en juin 67 (Guerre des Six Jours) a galvanisé toute la diaspora. Elle peut être comparée à la victoire éclair remportée par Hitler sur la France en Mai 40. Le dictateur rentra à Berlin, acclamé par une foule immense; hommes et femmes s'en approchaient pour le toucher comme un demi-Dieu. A ce moment-là, le peuple allemand crut qu'il allait dominer l'Europe et le monde. Soutenus par la super-puissance américaine, et par toute la diaspora (y compris soviétique), les chefs d'Israël savouraient leur revanche sur toutes les Nations européennes qui les avaient dominés durant des siècles. De Gaulle était devenu leur bête noire depuis qu'il avait décrété l'embargo sur les ventes d'armes à destination d'Israël, et surtout, depuis cette fameuse Conférence de presse où il parla d'un peuple juif "peuple d'élite, sûr de lui et dominateur". On vit alors Raymond Aron, un intellectuel bourgeois juif, gaulliste par éclipses, rompre définitivement avec le Général "qui les avait poignardés" dans le dos ! Je me rendis devant l'Ambassade d'Israël le jour de la grande manifestation organisée en soutien à Israël par les chefs de la communauté juive et je découvris, stupéfait, une masse de juifs, venus de toute la région parisienne, hurler sa haine du Général... et des Arabes ! Parmi eux des politiciens français "israéolâtres", en lutte contre de Gaulle depuis la signature des Accords d'Evian. Ce qui est sûr, c'est que j'ai assisté là à la jonction des deux branches juives jusque là séparées, voire antagonistes : ashkénazes et sépharades, les premiers venant de l'Europe de l'Est (allemande et russe), les seconds d'Afrique du Nord et du monde arabe, arrivés en grand nombre depuis les indépendances de la Tunisie, du Maroc, enfin de l'Algérie en 1962. Quelques mois plus tard, en Mai 68, je les ai revus dans le Quartier Latin criant "Nous sommes tous des juifs allemands" et "de Gaulle ça suffit" ! Cohn-Bendit, le "juif allemand" servit de porte-drapeau au mouvement estudiantin qui "révolutionnait" la capitale. Voilà la clef qui résout le "mystère" de Mai 68 ! Car il y avait bien deux mouvements quasi parallèle : le mouvement social, "ouvrier", contrôlé par la CGT, qui réclamait des augmentations de salaires, et le mouvement estudiantin anti-gaulliste, "révolutionnaire" où se distinguaient les juifs ashkénazes (le plus souvent trotskistes) et les sépharades (le plus souvent maoistes). La venue des juifs pieds-noirs aura les mêmes conséquences en Israël; elle permit aux extrémistes du Likoud de l'emporter sur le vieux parti travailliste des juifs ashkénazes. (à suivre).

SARKOZY ET L'ÉNIGME DE MAI 68

Pour avoir vécu Mai 68 et participé activement aux "événements" en plein coeur de Paris, chez Hachette, sur le boul'mich et le boulevard St-Germain avec son prolongement "prolétarien" dans le 15e arrdt, entre Cévennes et Javel où se trouvait la plus importante annexe de l'entreprise Hachette, à deux pas des usines Citroën et de l'Imprimerie Nationale, je pense être en mesure d'apporter une explication à ce que d'aucuns s'obstinent à appeler (on devine pourquoi !) le "mystère" de Mai 68. Je suis assez fier d'être quasiment le seul à rendre compréhensible un épisode tumultueux et spectaculaire de l'Histoire de France, un épisode auquel j'ai participé... sans en comprendre véritablement le sens ! Mais n'est-ce pas fréquent ? Ce n'est que bien plus tard que le "sens caché" d'un événement vous est révélé alors que, pourtant, les signes "explicatifs" sont là sous vous yeux, et que vous ne les voyez pas, aveuglés par les oeillères idéologiques dominantes, d'autant que cette fois le "communisme" qui avait mystifié le siècle s'achevait contrairement à ce que voulaient nous faire croire "ceux qui lançaient les pavés" ou brûlaient les voitures en criant "vive la révolution"... contre les "réformistes" ou les "révisos" de l'écurie "khrouchtchev"! Le grand-père de Nicolas Sarkozy, Benedict Mallah, autrefois juif sepharade, converti au catholicisme, est, lui, resté fidèle au Général de Gaulle dans la tempête de Mai 68... Et pourtant, tout avait commencé, un an plus tôt, en Israël ! (à suivre).

SARKOZY ET LES JUIFS : UN MALENTENDU ?

D'abord une rectification : la mère de Nicolas Sarkozy n'est pas juive. Andrée Mallah est la fille d'Adèle Bouvier, de la bonne bourgeoisie lyonnaise, et de Benedict Mallah, juif ottoman, converti au christianisme catholique après son arrivée en France, au lendemain de la 1ère guerre mondiale. Si bien que Nicolas Sarkozy ne serait pas en mesure de s'établir en Israël, s'il lui en prenait envie, avant de s'être converti au judaïsme, comme tout un chacun. Son grand-père, Benedict, était en outre un fervent admirateur du général de Gaulle, et en Mai 68, où tant de juifs manifestaient contre de Gaulle, il est demeuré aux côtés du Général, tandis que le "petit Nicolas" se voyait interdit de manifestation par sa mère qui craignait des incidents ! Lorsque nous entendons aujourd'hui Nicolas dire qu'il faut "en finir avec Mai 68" on ne peut que se remémorer la puissante manifestation de ce 30 Mai qui stoppa net le mouvement "insurrectionnel". Peut-être frustré, Nicolas prend-t-il sa revanche aujourd'hui contre "l'esprit de Mai" ? Du côté de son père, on sait que l'origine est hongroise, et je conseille de lire plus haut mon texte "de Horthy à Sarkozy". J'ai appris, à Paris, par ma cousine, Marguerite, hongroise d'origine, combien les Hongrois haïssaient le "communisme" et les Juifs ! J'avais vingt ans et je venais d'adhérer au PC français, et je me souviens combien elle m'en a voulu, elle qui m'admirait tant !, lorsque je lui appris mon adhésion ! Elle me regarda avec des yeux épouvantés, et me parla longuement du sinistre Bela Kun, ce juif qui avait plongé la Hongrie dans un bain de sang en 1919, et de l'Amiral Horthy, "le de Gaulle hongrois" qui avait sauvé son pays ! Avec le temps, qui fait son oeuvre, je comprends mieux maintenant pourquoi les peuples de l'Est de l'Europe ont confondu dans une même haine le "communisme", les Russes et les Juifs, et que nous avons là l'explication, n'en déplaise aux Lanzmann et Klarsfeld du canton parisien, de ce qui s'en suivit, entre Treblinka et Auschwitz (à suivre).

vendredi, mai 04, 2007

ROYAL APPELLE A L'INSURRECTION DANS LES BANLIEUES !

Ce matin sur RTL Ségolène Royal a carrément lancé un appel à l'insurrection dans les banlieues ! Je n'en croyais pas mes oreilles. Nous venons de vivre une élection présidentielle parfaitement démocratique et la (mauvaise) perdante souhaitait publiquement remettre le feu dès dimanche soir dans les grandes villes de France ! Plutôt que de faire son auto-critique, la voici, haineuse, lançant les enfants d'immigrés contre d'autres Français qui ont "mal voté" ! Mais comment pouvait-on croire que sa "coalition" d'extrêmes ringards, qui allait de Laguiller à Bayrou en passant par Besancenot, Buffet et Cie, serait en mesure de gouverner le pays ? Une page historique se tourne en France, comme en Italie, où les derniers communistes ont eu la décence de fermer la parenthèse. Que les "socialistes" en fassent autant ! Déjà, sous Mitterrand, le PS s'était "droitisé". Royal et Buffet doivent mettre la clef sous la porte. Si la femme est l'avenir de l'homme, alors qu'elles n'hésitent pas à les enterrer tous, ces mecs qui rôdent dans les cimetières, Place du Colonel Fabien et rue de Solférino !

mercredi, mai 02, 2007

ROYAL ET SARKOZY VONT-ILS ENFIN PARLER DE LA PALESTINE ?

Alors que Ehud Olmert, complètement discrédité en Israël, s'apprête à démissionner, contraint et forcé, que l'armée "cogite" une "revanche" contre le hezbollah et prépare une nouvelle agression, avec sans doute l'appui de Bush, lui aussi en perdition à Washington, nos deux finalistes se taisent ! Pas un mot sur le Proche-Orient ! Pas un mot sur le problème israélo-arabe ! PPDA ou Arlette Chabot vont-ils enfin leur poser la question : que proposez-vous pour solutionner ce (grave) problème, allez-vous "suivre" les va-t-en-guerre de Tel Aviv et de Washington, ou bien vous y opposerez-vous comme l'a fait Jacques Chirac ?

mardi, mai 01, 2007

RÉPONSE A PRIMO EUROPE

Ayant adressé à différents correspondants mon texte "Pourquoi je vote Sarkozy", dans lequel je précise qu'il faut construire ou reconstruire des Etats souverains (au Liban, en Irak, en Palestine...) préalable indispensable à l'établissement d'une coexistence pacifique entre les deux rives de la Méditerranée (lire le post précédent sur ce blog), le site Primo-europe, que l'on peut qualifier de "pro-israélien" m'adresse cette réflexion "Monsieur Enkiri, curieux que vous ne citiez pas Israël parmi les états souverains. Cordialement, primo", j'ai répondu d'une manière spontanée :
Je n'ai pas cité "Israël" pour une raison bien simple : comme vous le savez, je considère l'établissement d'un "état" juif dans cette région du monde comme une erreur historique monumentale que je compare à la ligne Maginot. Celle-ci devait nous protéger : elle lança l'état-major allemand à l'assaut de notre pays ! Ce pauvre Herzl, à la fin du 19e siècle, n'a imaginé ni les fusées à tête nucléaire, ni la montée en puissance de la Chine, ni le réveil de l'islam etc. Personne, d'ailleurs, ne l'a imaginé... sauf ceux qui parlaient du "péril jaune", et dont on s'est moqué ! Qui, aujourd'hui, proposerait de réunir tous les Juifs sur une petite terre, située en Asie, à l'intérieur d'un petit Etat, à portée de puissances atomiques ? On le traiterait de criminel, de fou, voire d'antisémite. La "solution finale" pour tous ceux qui rêvent d'en finir avec les juifs ? Il est évident qu'un tel Etat ne constitue plus un "refuge" ! Mais plutôt un traquenard ! Nous ne sommes plus au 19e siècle... La meilleure protection des Juifs, c'est leur dispersion dans des pays de droit où l'antisémitisme est banni, reliés par des communications de type internet, et militant pour le progrès, la paix, les droits démocratiques pour tous etc. Une Palestine démocratique, où toutes les religions sont honorées, protégées, où les pèlerins viennent visiter les "lieux saints", c'est tout de même mieux qu'un "Etat" en guerre continuelle avec ses voisins, et menacé d'atomisation par une Chine (parce que l'Iran annonce la Chine !) qui traitera en super-puissance avec les Etats-Unis d'Amérique !
Il nous faut reconsidérer "le sens de l'histoire" car demain l'humanité, avec ses dix à douze milliards d'habitants, ne sera plus "blanche" !
bien amicalement, gabriel enkiri

Archives du blog