dimanche, mai 06, 2007

LES JUIFS SOUVERAINS DANS LA CAPITALE !

Après 67-68, la situation se modifie et se précise également dans Paris. Pompidou, le successeur du Général, disparaît vite. Arrive Giscard le "réformateur" qui découvre l'émergence du monde juif ! On peut dire qu'à partir des années 70, le Président de la République va devoir se "protéger". Jean-Edern Hallier, un garçon extrêmement intelligent, que j'aimais bien et qui avait pour moi beaucoup de considération, je le sais (nous étions tous deux bretons !) harcelé par M° Kiejman et quelques autres grandes figures de la "diaspora", m'avoua un jour qu'il avait adhéré à la LICRA "pour se protéger". Surpris, je lui fis remarquer "que ça ne le protégeait pas beaucoup" ! Il me répondit "Gabriel, je ne serais pas à la LICRA... je serais déjà mort !". Giscard sentit également le besoin de se "protéger". L'Elysée se trouve dans Paris, ne l'oublions pas, tout à côté de l'Hôtel-de-Ville où un certain Chirac vient se "positionner" en 1977, lorgnant le Palais situé à quelques centaines de mètres. En 1976, il rompt avec Giscard, fonde le RPR l'année suivante... et s'empare de l'Hôtel-de-Ville pour ferrailler, tel Etienne Marcel au 14e siècle, avec le roi ! Giscard va se "protéger" en transformant Simone Veil en véritable "madone du Parlement et de l'Elysée" ! Avec elle, pense-t-il, il se prémunit contre les agissements de la "diaspora" parisienne plutôt "portée à gauche" en ce temps-là. Mai 68 n'est pas encore loin. Giscard et Barre vont pourtant déraper en 1979 lors de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic. Giscard aggrave son cas à Venise où il fait reconnaître le "fait palestinien" par les Européens. Simone Veil se fait insulter par ses amis qui lui reprochent d'appartenir à un gouvernement "antisémite" et anti-israélien. La pauvre en entend de toutes les couleurs ! C'est l'hallali : appuyé par pratiquement toute la diaspora, Mitterrand triomphe en 1981. Dès lors, pour Jacques Chirac, l'enjeu lui apparaît clair : il va lui falloir arracher la diaspora au mitterrandisme ! Il dispose d'un atout considérable : c'est lui le "patron" à Paris, là où se trouve condensée la crème des notables juifs, tellement influents dans la capitale et dans les médias ! Un temps, il va fonder des espoirs dans une doctoresse, Michèle Barzach, promise à un grand avenir, mais qui va disparaître après la catastrophe de Tchernobyl où elle s'emmêle les pinceaux, croyant bien faire en décrétant "qu'il n'y a aucun danger en France"... Mais l'Hôtel-de-Ville ne désemplit pas depuis son élection ! (à suivre).

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