lundi, décembre 28, 2009

LA CORSE ET LA WALLONIE SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE

Le préfet de Corse, Stéphane Bouillon, sans doute à l'insu de son plein gré, a donc lancé en Corse un débat sur "l'identité nationale". A propos bien sûr de l'identité nationale française. Or, ceux qui interviennent le plus, ce sont les "indépendantistes corses", aveuglés par leur passion nationaliste, et qui accusent la France d'être responsable de tous les maux dont souffre la Corse ! On se souvient de la réflexion cynique de Raymond Barre :" Ils veulent l'indépendance ? Qu'ils la prennent !" Sous-entendu "bon débarras" ! Quelle mouche a donc piqué Stéphane Bouillon ? Car il nous dit qu'il a ouvert ce débat en Corse avec l'accord du Ministère (de l'Intérieur) ! Et, bien entendu, celui de Sarkozy, qui a quelque affinité avec l'Île de Beauté. Neuilly d'ailleurs en est la capitale en métropole. L'ancien Maire, Achille Peretti, Charles Pasqua dans le voisinage, Ceccaldi-Reynaud à Puteaux, Santini à Issy-les-Moulineaux etc. Il y a là un bataillon de Corses qui pèse lourd dans les Hauts-de-Seine. Si l'on y ajoute celui de la PACA (autour de Marseille), que reste-t-il sur l'île ? Des nostalgiques de Paoli, des hôteliers qui attendent le touriste, des milliardaires et des vedettes sous protection "sarkozyste"... Pas sûr que tous ceux-là rêvent d'indépendance !
Au nord, Flamands et Wallons se cherchent un avenir. L'Office du tourisme flamingant, à New York, a dessiné sur sa carte d'invitation une Flandre avec les Pays-Bas, et une Wallonie intégrée à la France : la Belgique a disparu ! Mais Bruxelles, qui est à cheval sur les deux Régions, en territoire flamand tout de même, se retrouve au centre de la Flandre ! Avec ses 80% de francophones... Il paraît que tous les Wallons en sont encore pliés de rire.
Ainsi, les Wallons et les Corses (sans oublier les DOM-TOM. D'abord les Antilles bientôt consultées), vont pouvoir redéfinir leur relation avec la France. Le Préfet de Corse pourrait bien avoir inauguré un vaste débat qui n'intéresse pas seulement les Corses, mais tous les Francophones, dispersés à travers le monde, et qui vont tenir un Sommet décisif en Suisse, à Montreux, en octobre 2010 !

samedi, décembre 19, 2009

LE SOMMET DE COPENHAGUE, C'EST VRAIMENT TROP NUL !

Je n'ai pas envie d'en parler. Ce sommet est une farce, une mauvaise farce. Les "écolos" n'ont eu que ce qu'ils méritent, et Sarkozy qui pensait récolter des voix de ce côté-là, revient bredouille. On va bien se marrer, en mars prochain aux régionales !

dimanche, décembre 13, 2009

MARTINE AUBRY ADHÈRE AU "MOUVEMENT DU 22 FOIS NON" !

Après Hervé de Charette qui a senti que le moment était venu de se séparer de l'UMP, en ressuscitant l'UDF, Martine Aubry déclare qu'aux prochaines élections régionales "22 fois NON" c'est possible ! Sarkozy a commis l'erreur de "droitiser" son parti, jusqu'à le repousser aux frontières du Front National. Et il faut s'en réjouir. Le voici affaibli, au point de n'avoir plus autour de lui que le dernier carré des fidèles, les Lefèbvre et autres Hortefeux, la bande des "neu-neu" (de Neuilly). Dans le même temps, il "nationalisait" des élections régionales, en pensant qu'avec un débat sur "l'identité nationale" il ramènerait à lui les électeurs du Front, écoeurés par son "ouverture à gauche". Mais, tel un boomerang, le "débat" lui revient en pleine gueule ! Pourquoi ? Parce qu'un débat sur l'identité nationale ramène inévitablement à l'immigration, aux millions d'immigrés dont la plupart sont musulmans ! Les Églises elles-mêmes en sont toutes remuées. Stigmatiser, ou mettre une religion à l'index, c'est les contraindre à se déclarer solidaires de celle qui est "soupçonnée", c'est dans un pays laïc comme le nôtre toujours délicat, et les électeurs-électrices du secteur catholique ou protestant s'émeuvent au point d'amener leurs représentants "centristes", du type Hervé de Charette, à se démarquer du parti sarkozyste. N'oublions pas que le centrisme, en France, est très majoritairement "catho", la fraction dure, intégriste, des fidèles ayant fait naguère le bonheur de Le Pen (la "fraction de gauche se partageant entre les partis "socialistes" classiques et groupuscules "maximalistes" de type communiste). Le mouvement chrétien en France, même s'il est en régression, pèse encore électoralement dans les urnes, et plus dans certaines régions que d'autres. Je pense naturellement à l'Ouest de la France, plus particulièrement à la Bretagne, où depuis la disparition de de Gaulle, l'Eglise a laissé son troupeau glisser à gauche, d'où la victoire du PS aux dernières régionales. Cette fois, Martine Aubry a raison : le PS peut réaliser le "grand chelem". Grâce au génial Sarko !

jeudi, décembre 03, 2009

CONSTITUONS DANS CHAQUE RÉGION LE "MOUVEMENT DU 22 FOIS NON" !

Sarkozy a commis une erreur qui peut lui être fatale. En nationalisant les régionales, et en portant la bataille sur le terrain de l'identité nationale, en réalité en opposant les chrétiens aux musulmans, le clocher au minaret, il a pris le risque d'enclencher un processus de guerre civile, doublée d'une guerre de religions, triplée d'un conflit racial. Il l'a fait sciemment avec pour objectif de récupérer les voix perdues du FN, nécessaires à sa réélection, tellement son bilan gouvernemental se révèle négatif. C'est exactement l'apprenti sorcier, qui ne contrôle plus la vague qu'il a déclenchée et qui se transforme en tsunami, emportant tout sur son passage. On en est là, et ça devient dangereux car nous approchons des Fêtes de fin d'année qui se caractérisent désormais par des centaines de voitures incendiées dans les banlieues. Cette année, toujours pour des raisons électorales, Hortefeux pourrait bien souffler sur la braise. Des violences organisées en Seine Saint-Denis par exemple, et dans toute l'Ile-de-France ( que Mme Pécresse aimerait bien enlever au PS), ou en Alsace (que l'UMP aimerait bien conserver), apporteraient de l'eau au moulin de ces messieurs dont tous les sondages nous disent qu'ils sont au plus bas dans l'opinion. Le pire n'est jamais sûr, certes. Mais que ne ferait-on pas pour rester au pouvoir ? La fin justifie les moyens, n'est-ce pas ? Une claque, dans les 22 régions, réduirait Sarkozy à l'impuissance dans son Palais. Impossible de refiler aux Régions la "taxe professionnelle", sous forme d'impôts locaux, impossible d'imposer des redécoupages défavorables à l'opposition, impossible de supprimer les départements, bref, Sarkozy serait en état de décomposition politique qui pousserait les siens à quitter le navire... avant le naufrage ultime. Sarkozy peut-il remporter un "succès" à Copenhague qui lui permettrait de tenir quelque temps ? C'est une plaisanterie ! Un "succès" à Copenhague, c'est forcément un impôt supplémentaire, une "taxe carbone" à l'échelle de l'Europe, de quoi réjouir les électeurs qui vont crier "victoire" ? Puisque le locataire de l'Élysée "nationalise" un scrutin "régional", répondons lui NON dans les 22 Régions ! Et dans ce cas, pourquoi ne pas mettre en place dans chaque Région le "mouvement du 22 fois NON" qui regrouperait indistinctement tous ceux et toutes celles qui veulent en finir avec le sarkozysme, chacun étant libre par la suite de rallier le candidat, ou la candidate, de son choix ? On nous dit assez qu'internet bouleverse le déroulement des compétitions électorales. Le moment n'est-il pas venu de le démontrer à l'occasion de ces "régionales" qui n'ont plus de "régionales" que le nom ?

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