mardi, juin 30, 2009

MARINE LE PEN NOUVELLE EVITA PERON ?

Les menteurs et les imposteurs qui nous ont bassiné avec leur "victoire" aux européennes viennent de recevoir une gifle à Hénin-Beaumont, une ville ouvrière qui a toujours voté pour la "gauche", et qui s'est sans doute massivement abstenue au dernier "scrutin" européen. Les verts et l'UMP sarkozyste ont littéralement disparu de la scène politique. C'est que, dans cette ville du Nord, en territoire socialiste des Grands Ancêtres, à quelques verstes de Lille, on est confronté comme partout, et peut-être plus qu'ailleurs, au chômage, à la baisse du pouvoir d'achat, et aux "vacances" estivales, réduites au strict minimum.
Si Marine Le Pen l'emporte, ce qui est vraisemblable, un signal fort sera donné à toute la "classe "politique" ! Il est impossible de traiter la fille de Jean-Marie, de "fasciste", ni même de la classer à "l'extrême-droite" ! Élue, elle deviendra la candidate du Front National à la prochaine présidentielle. Ce qui change tout, car l'on croyait le FN mort, phagocité par Nicolas Sarkozy. Une bonne part des électeurs FN ne lui ont-ils pas permis d'arriver largement en tête au premier tour en 2007 ? Or, "l'ouverture à gauche" de Sarkozy ne peut que les inciter à rentrer au bercail, d'autant que cette fois, nul ne pourra les dénoncer comme "fascistes" ! Marine Le Pen est peut-être en train de réussir la reconversion du FN en parti de droite classique, ce qui devrait également réduire Philippe de Villiers à sa plus simple expression ! Si Marine Le Pen est intelligente (elle semble l'être), elle peut devenir ce que Ségolène Royal est à gauche : une candidate hors parti, de tendance populiste, en mesure d'attirer tous ceux qui sont foncièrement anti-européens. (En Bretagne à coup sûr elle fera mieux que son père !). Pour Sarkozy, c'est plutôt catastrophique ! Il voyait en Bayrou son adversaire N°1, qu'il redoutait de retrouver en finale. Avec Marine Le Pen, il n'est même plus sûr de se qualifier pour la finale ! Les voix de la droite vont s'éparpiller, surtout si Dominique de Villepin descend dans l'arène. Cela pourrait faire le jeu de François Hollande, qui se prépare visiblement à jouer les rassembleurs (comme on vient de le voir à Lorient, avec Robert Hue). Les électeurs d'Hénin-Beaumont pourront se vanter d'avoir relancé la prochaine bataille des présidentielles en donnant toutes ses chances à Marine Le Pen, je dis bien "toutes ses chances" car il se pourrait bien que le futur surgisse d'une rencontre entre le vote populaire (populiste) et, ce que l'on pourrait appeler une Eva Peron à la française !

samedi, juin 27, 2009

COMMUNIQUÉ DE NEUF/ORIENT A RENNES AFP


Sujet : le pays de Lorient

Le président de l'association NEUF/ORIENT fondée à Lorient par Gabriel

Enkiri, qui avait adressé une "lettre ouverte" à M. Carlos Ghosn, pré

sident de Renault-Nissan, reprise par de nombreux sites internet, dont

celui du journal l'Humanité, pour lui demander de faire "le maximum" en

faveur de la SBFM, rescapée des Forges d'Hennebont, en réintégrant

purement et simplement l'entreprise au sein de la Régie, est heureux

d'apprendre qu'une réponse positive a été donnée à la demande émanant du

personnel de l'entreprise menacée de fermeture. L'Association espère

obtenir d'autres réponses favorables concernant différents projets inté

ressant le pays de Lorient, notamment la tenue d'un "trois jours"

Liban-Bretagne élaborés autour du livre de Camille Busson ("essai

impertinent sur l'Histoire de la Bretagne méridionale - Les hommes de

Teviec dans l'ombre des Phéniciens" paru chez l'Harmattan) qui nous a

fait découvrir le grand périple des Phéniciens, ancêtres des Libanais,

le long des côtes bretonnes, ces trois jours ayant pour objectif

d'associer d'une manière pérenne les deux diasporas, la bretonne et la

libanaise, présentes sur tous les continents, par des réalisations

communes, à la fois culturelles, économiques et sportives, ce dernier

point concernant évidemment l'avenir du Football Club de Lorient - le

glorieux club d'Antoine Cuissard, aujourd'hui de Christian Gourcuff -

que tous les Lorientais souhaitent voir se hisser au niveau des grands

clubs européens.

Gabriel Enkiri, président de NEUF/ORIENT (ancien du Lycée Dupuy-de-Lô

me).

vendredi, juin 26, 2009

LA MARTINIQUE, LE QUÉBEC, LA WALLONIE... (2 fin)

Concernant deux États en Palestine, nous allons voir assez rapidement si Barack Obama est en mesure de l'imposer au gouvernement Netanyahu, qui a tout fait, avec ses prédécesseurs, pour empêcher la création d'un État palestinien viable ! Si, comme je le pense, il s'avère impossible de le créer, alors il faudra étudier une autre possibilité : un seul État ! Je prends comme exemple l'Italie, État national qui héberge en son sein un autre État, tout petit, mais qui a une influence considérable : l'État du Vatican ! Ne pouvons-nous pas faire la même chose en Palestine, avec un petit État gérant et administrant les "lieux saints", à l'intérieur d'un État palestinien ? Cet État "religieux" deviendrait l'État des trois religions monothéistes, tandis que la République palestinienne deviendrait l'État de tous les citoyens, égaux en droits et en devoirs. Après tout, cela fonctionne très bien en Italie !
Revenons à nos moutons. Je propose que le Marché Commun francophone soit fondé à partir d'un dédommagement historique prenant en compte les dommages infligés à ces populations africaines déportées aux Amériques dans le cadre de l'affreux "commerce triangulaire". Somme toute c'est ce qu'a fait (habilement) Berlusconi avec la Libye, et personne, à Bruxelles, n'y a trouvé à redire ! Nous avons là le moyen de relancer notre économie, sans attendre une "sortie de crise" hypothétique, d'autant que le tourisme constitue l'activité essentielle de tous ces territoires (d'outre-mer). La mise en place d'un "tour du monde francophone"" offrirait l'avantage d'attirer les touristes du monde entier ! Si la Wallonie a la possibilité de rejoindre directement la France, elle peut aussi devenir un État associé, Bruxelles étant érigé en Cité-État. Le Québec, tout en rejoignant la Confédération, peut parfaitement demeurer membre de l'État fédéral canadien. La double appartenance apparaît comme une solution acceptable pour ceux que l'indépendance hérisse ! En réalité, chacun d'entre nous conserverait sa propre nationalité, doublée par une citoyenneté commune, embryon de la future citoyenneté mondiale. J'ai dit que la Corse elle-même, toujours en état de frustration, trouverait là le moyen de satisfaire sa revendication identitaire. Il y a quelques années, l'ancien Président de l'Assemblée Corse m'avait fait savoir que cette solution méritait d'être "étudiée". Le temps a passé, et voici que Sarkozy parle d'autonomie pour la Martinique ! Profitons de ces états généraux aux Antilles, du changement de statut en Calédonie, de la "départementalisation" de Mayotte, de la crise belge, de la revendication québécoise etc. pour poser le problème de la mutation nécessaire devant l'ensemble du monde francophone. Ce vaste débat, ouvert à tous, permettrait à coup sûr de nous adapter au XXIe siècle, le premier siècle planétaire de l'histoire de l'humanité !

LA MARTINIQUE, LA WALLONIE, LE QUÉBEC POUR DE NOUVEAUX ÉTATS-UNIS ! (1)

L'Association fondée à Lorient, NEUF-ORIENT, propose à tous les francophones de s'unifier au sein de Nouveaux États-Unis Francophones. Les Wallons, les Martiniquais, les Québécois et tous les autres veulent entrer dans le nouveau siècle avec la France pour y prendre ensemble toute leur place. Il est évident que le statu quo n'est plus possible, dixit Sarkozy ! Le moment est venu de consulter les communautés éparpillées, ce que l'on appelle la diaspora francophone. Le Mouvement du Futur, tel que je le conçois, doit rassembler tous ceux et toutes celles qui souhaitent reconstruire un avenir, inévitablement planétaire. La mondialisation accélérée que nous connaissons impose une réflexion approfondie sur le destin de l'humanité. Les nouvelles techniques de communication, que l'on voit à l'oeuvre en Iran comme en Corée du Nord, ou en Chine - et partout ailleurs ! - permettent de concevoir la création dans un futur rapproché d'une citoyenneté mondiale, à l'issue d'une transition culturelle et linguistique compétitive, le but des différents ensembles étant de proposer aux citoyens la meilleure manière d'être. A défaut de prétendre créer le "bonheur sur terre" comme le proclamaient les ismes du 19e siècle, il importe de faire triompher une convivialité suffisamment attractive entre tous les peuples afin que les boutefeux en tout genre soient contraints de laisser leurs armes aux vestiaires.
En ce qui nous concerne, je propose qu'un Marché Commun Francophone cimente les États associés (dans ce qui serait une Confédération), le Marché commun étant ouvert, par la suite, à tous les États francophones, sans exception. Ledit Marché francophone étant lui-même associé à celui qui se mettra en place en Méditerranée, une fois solutionné le problème israélo-palestinien. Il est vain, en effet, d'espérer allier les deux rives de la Mer tant que perdurera cet État (Israël), un État à contre-courant de l'histoire qui n'a plus de raison d'être, et qui est un défi à l'intelligence. (à suivre)

jeudi, juin 25, 2009

AVEC LELLOUCHE ET KOUCHNER SARKOZY A CHOISI NETANYAHU CONTRE OBAMA !

On nous dit que Sarkozy a "demandé" (sic) à Netanyahu, qu'il a reçu à l'Élysée, de geler la colonisation en Cisjordanie. Amusant, non ? Il serait donc sur les positions de Barack Obama. Mais ne vient-il pas d'attribuer à Pierre Lellouche, soutien inconditionnel de Bush... et de Netanyahu, le poste de secrétaire d'État aux affaires européennes ? Avec Kouchner, partisan naguère d'une intervention en Iran, Sarkozy a fait comprendre à Netanyahu qu'il n'avait rien à craindre du Quai d'Orsay ! L'envoyé spécial d'Obama en Palestine, George Mitchell, sait à quoi s'en tenir : les adversaires d'Obama sont à l'oeuvre, et ceux-ci comptent sur Sarkozy pour freiner en Europe les velléités du Président américain. Lellouche donc, aux affaires européennes, défendra avec zèle les intérêts du gouvernement israélien à Bruxelles. On le dit même favorable à l'entrée de la Turquie en Europe, ce pays ayant été jusqu'à présent le meilleur allié d'Israël au Proche-Orient. Ici, c'est Obama qui est piègé ! N'-a-il pas récemment réaffirmé qu'il souhaitait lui aussi voir la Turquie adhérer à l'Europe ? Jusqu'à présent, Barack Obama a fait preuve d'une certaine habileté. Mais dans l'Orient "très compliqué" (plus compliqué encore que du temps du Général de Gaulle) il risque d'y laisser sa chemise... Déjà, les adversaires de la négociation qu'il voudrait engager lui ont sérieusement compliqué la tâche en Iran, au point qu'il ne sait plus à qui s'adresser, tandis que Netanyahu vient expliquer aux Européens qu'on ne peut pas négocier avec un régime de cette nature, qui emprisonne son opposition, et qui aura bientôt "la bombe".
Si Obama ne veut pas se laisser ligoter, il va devoir hausser le ton, et désigner publiquement ceux qui s'opposent au processus de paix. Le choc entre Obama et Netanyahu se rapproche inexorablement. Nicolas Sarkozy ne pourra plus se contenter de "demander" à Netanyahu de geler la colonisation : il lui faudra choisir son camp. En installant Lellouche aux "affaires européennes", a-t-il fait comprendre à Barack Obama qu'il l'a déjà choisi ?

LE MOUVEMENT DU FUTUR AVEC VILLEPIN ?

Au lendemain du remaniement ministériel, Dominique de Villepin a donc annoncé qu'il allait créer un club. On suppose qu'il s'agit d'un pré-lancement de candidature à la prochaine présidentielle. Si tel est le cas, il importe de lancer sans plus tarder le débat dans tout le pays afin d'ouvrir une perspective crédible et véritablement nouvelle, adaptée au Nouveau Monde qui se met en place autour de l'axe dominant Chine-USA, sur le versant pacifique... bien mal nommé ! Il n'est pas question de faire du rafistolage, ou d'improviser au jour le jour comme le fait Nicolas Sarkozy. Il va falloir faire des propositions innovantes, révolutionnaires probablement, au sens strict du terme, que le peuple français devra accepter (ou repousser) démocratiquement par voie de referendum. Il nous faut prendre notre place dans un monde en gestation, où la compétition sera rude. La paix n'est pas garantie, et l'on sait que parmi les forces dominantes il y en aura toujours qui préfèreront résoudre la "crise mondiale" par un conflit également mondial. Les deux précédentes guerres en appellent une troisième, non point parce qu'on dit "jamais deux sans trois", mais tout simplement parce que, cette fois, l'Asie - cet autre monde - est en mesure, avec ses mastodontes, de tenir tête à l'Amérique. Les Juifs parlent de "devoir de mémoire", mais la mémoire n'est pas à sens unique ! Les Chinois n'ont pas oublié le sac du Palais d'été et la guerre de l'opium, les Japonais Hiroshima et Nagasaki, et les Indiens la répression britannique... Ajoutons-y la "mémoire africaine" et amérindienne ! Certes, le "désir d'avenir", et l'envie de vivre en paix, devraient l'emporter sur les revanches mortelles. Mais il faut en être conscient : le futur n'appartient plus aux seuls Blancs !
Dominique de Villepin n'a pas le droit d'être un candidat ordinaire. Sarkozy doit laisser la place à une reconstruction collective, agencée par un candidat à la hauteur de ce défi historique. Le plus grand défi que Dominique de Villepin doit d'abord relever : se défaire de la peau de l'énarque que tous ceux, et celles, de sa génération, ont dû revêtir pour maîtriser un système politique qui ne fonctionne plus ! N'oublions pas qu'au second tour, s'il parvient à se qualifier, il retrouvera Nicolas Sarkozy. Il lui faut donc arriver en seconde position au premier tour, avant François Hollande (qui sera probablement le meilleur candidat rassembleur du PS) et avant le candidat centriste (probablement Bayrou en dépit de son récent faux pas). La tâche ne sera pas aisée, et Dominique de Villepin ne pourra pas s'imposer en pratiquant la langue de bois, ni par quelques nuances verbales : le mouvement du futur doit entraîner un peuple, avec ses millions d'immigrés qui ne demandent qu'à devenir Français, des Français du XXIe siècle !

mardi, juin 23, 2009

LA DERNIÈRE CARTE DE NETANYAHU : LA RÉPRESSION EN IRAN !

On savait que Netanyahu, opposé à la création d'un État palestinien, allait tout faire pour empêcher Barack Obama de négocier avec l'Iran, promu principal interlocuteur de la nouvelle Administration américaine. Les sionistes invétérés n'ont à leur disposition que deux atouts : la menace nucléaire iranienne, et, à l'intérieur des États-Unis une situation économique générant un chômage de masse. Le maintien à Téhéran d'Ahmadinejad les comble d'aise, d'autant que le vainqueur des élections est contraint de réprimer le mouvement d'opposition, au vu et au su de tout le monde ! " Comment pouvez-vous discuter avec un gouvernement qui non seulement parle de rayer Israël de la carte, mais qui jette en prison les opposants, et tue ceux qui ont le courage de manifester ?"s'apprête à dire Netanyahu à Obama. Celui-ci, effectivement, est plus qu'embarrassé. Je ne sais pas qui a lancé l'opposition dans les rues de Téhéran, mais c'est bien joué ! Démonstration est faite qu'Ahmandinejad est un dictateur, qu'il existe une opposition de masse au régime. Netanyahu se frotte les mains, lui qui voulait gagner du temps et neutraliser Obama ! Évidemment, il faut qu'Ahmadinejad se maintienne, c'est leur dernier argument en Israël... C'est le grand paradoxe de la situation : Le plus redoutable adversaire d'Israël est devenu son meilleur allié ! Il ne manquerait plus que la crise économique s'aggrave aux États-Unis pour qu'Obama soit également affaibli à l'intérieur !
Que peut faire Obama ? Pas grand chose ! Négocier avec les seuls gouvernants arabes de la région ? Ça serait l'échec de sa grande politique d'ouverture vers l'islam, qu'il a esquissée le 4 juin dernier au Caire. Barack Obama va devoir trancher, s'il ne veut pas sombrer à peine élu. Les Européens et l'ONU ont une belle carte à jouer : proposer une conférence internationale dans le cadre de l'ONU sur la Palestine. Qu'est-ce qu'ils attendent pour le faire ? S'ils veulent démontrer que l'Europe existe, c'est le moment ou jamais ! Hélas, Manuel Barroso s'écrasera comme d'habitude. Et Sarkozy en fera autant devant Netanyahu qu'il reçoit demain à l'Élysée.
Tout dépend d'Obama, et ils le savent bien à Tel Aviv !

samedi, juin 20, 2009

L'IRAN COMME LA CHINE ?

Le "guide suprême", Ali Khamenei, a donc publiquement apporté son soutien à Ahmadinejad, dont l'élection est contestée par l'opposition. Il faut croire que le régime se sent menacé plus encore qu'on ne l'imaginait. L'engagement de la jeunesse, avec les citadins, donne des sueurs froides aux dirigeants du régime. Ici, la comparaison s'impose avec la situation en Chine. Les chefs du parti unique, pour se maintenir au pouvoir, n'ont plus qu'une solution : la répression ! Ce qui est frappant, c'est que les mêmes causes produisent partout les mêmes effets : les étudiants, de plus en plus nombreux, y compris ceux d'origine populaire qui ont accès aux Universités, aspirent à vivre autrement. Déjà, souvenez-vous, la télévision joua un grand rôle dans la chute des régimes totalitaires de la galaxie soviétique, et d'abord en Allemagne de l'Est où les gens regardaient les télévisions occidentales. Aucun régime, surtout pas ceux qui ne dispensent que la misère ou la pénurie, ne peut tenir longtemps face aux images de la prospérité occidentale. Aujourd'hui, il y a plus fort que la télévision : internet ! A l'image est venue s'ajouter la communication instantanée entre tous, et pour tous ! Les censures sont battues en brèche par la révolution informatique, et l'on se demandait comment des régimes anti-démocratiques allaient pouvoir résister contre des masses populaires de mieux en mieux informées, et capables de se mobiliser en se rassemblant sur un simple appel lancé par un quidam (la plupart du temps un jeune) et immédiatement lu par des milliers d'autres quidams ! La Chine et l'Iran, aux prises avec la même revendication démocratique interne ne savent pas comment faire pour "tenir" contre une opinion qui communique désormais "horizontalement" - par-delà les frontières. Sans doute les Chinois, tellement liés aux Américains par l'intérêt économique, sont-ils plus en mesure de se "défendre". Il n'en va pas de même en Iran qui se retrouve au coeur d'une négociation internationale initiée autour du problème israélo-arabe et où l'islam, chiite et sunnite, est directement concerné par le récent discours de Barack OBAMA au Caire. A la différence de la Chine, qui peut "ignorer" le monde, l'Iran est attendu sur la scène proche-orientale, et d'abord par le peuple palestinien dont le sort est suspendu à une négociation que le nouveau Président des États-Unis a entrepris de relancer avec tous les pays impliqués, sans exception. En s'engageant dans une répression sanglante, le pouvoir, en Iran, rendrait quasiment impossible le démarrage de cette négociation. Netanyahu serait le seul à s'en réjouir, lui qui vient, avec son acolyte Lieberman, de dire NON à Barack Obama. Mais l'Iran n'a aucun intérêt à s'exclure de l'offensive diplomatique en cours : il a trop à y gagner !

jeudi, juin 18, 2009

LE SORT D'AHMADINEJAD ENTRE LES MAINS DES AYATOLLAHS

Il devient de plus en plus évident que les Ayatollahs hésitent entre la marche à suivre. Ahmadinejad n'a pas que des amis de ce côté-là. L'élection a agi comme un révélateur. Le chef suprême, Ali Khamenei, découvre qu'une grande partie du peuple iranien, la plus moderne, celle qui vit dans les villes, et notamment dans la capitale, les étudiants en tête, aspire à plus de liberté, souhaite en somme vivre normalement, et surtout sans la menace nucléaire, car à la différence des autres pays pourvus de la bombe atomique, l'Iran peut, à tout moment, être bombardé par Israël ! La Corée du Nord, elle, ne risque rien, et tout le monde sait que son chef, acculé, ne recherche qu'une chose : l'aide américaine ! Toutes ses menaces et gesticulations ont pour but d'obtenir de l'Oncle Sam l'ouverture de négociations.
En revanche l'Iran est au coeur d'une région d'une importance stratégique exceptionnelle. En outre, le pays est le premier producteur de pétrole du monde ! Lorsque le Docteur Mossadegh, un moderne, nationalisa en 1953 les grandes compagnies, les Anglo-Américains répliquèrent en fomentant un putsch qui le chassa du pouvoir. Aujourd'hui, la situation est différente, l'URSS a disparu et il s'agit, pour les Américains, de reconquérir l'Islam, non par la force qui a échoué, mais par la négociation. Barack Obama veut séduire, ses envoyés spéciaux sont à l'oeuvre dans toute la région, et comme le dit le Président américain : on négociera avec le prochain Président iranien, Ahmadinejad ou Moussavi, peu importe ! Il est même probable qu'il préfèrerait négocier avec Ahmadinejad, celui-ci étant affaibli, irrémédiablement. Avec un Moussavi triomphant, soutenu par les Ayatollahs réconciliés (le chef de l'opposition est un ami du Guide suprême !), la négociation deviendrait inévitable, au grand dam du tandem Netanyahu-Lieberman, avec à la clef la création d'un État palestinien ! A Washington, Lieberman vient de réaffirmer l'opposition de son gouvernement à la décolonisation en "Judée-Samarie" (sic). Il est certain que celui-là répète le matin en se rasant :" Pourvu qu'Ahmadinejad tienne le coup ! C'est notre dernier argument !" Voilà pourquoi en Iran les Ayatollahs se tâtent : le moment n'est-il pas venu d'assurer une succession "paisible et régulière" qui aurait, en outre, le mérite de les rendre populaires dans toutes les couches de la population, y compris celles des villes, notamment parmi les étudiants ?
On connaîtra bientôt la réponse que les Ayatollahs apporteront à cette question, une réponse qui aura des répercussions immédiates dans tout le Proche-Orient ! Et d'abord en Palestine où tous les habitants se désespèrent. Le jeu d'échecs n'a-t-il pas été inventé... en Iran ?

mardi, juin 16, 2009

INTERNET PLUS FORT QU'AHMADINEJAD !

On s'en doutait : aucune dictature ne peut résister à internet ! Les peuples, et notamment les jeunes, ont désormais à leur disposition, dans la main pourrait-on dire, un formidable moyen de communication. Ce qui nous frappe, et nous réjouit, dans les images qui nous parviennent de Téhéran, ce sont ces foules de jeunes, garçons et filles, qui manifestent non pas seulement contre un scrutin probablement truqué mais pour crier leur volonté et leur souhait de vivre comme les autres, avec les autres, dans un monde convivial. Quel que soit le résultat de ces manifestations, tout le monde a vu et compris qu'il y a en Iran, comme partout, deux camps : les passéistes et les modernes.
Il est probable également qu'Ahmadinejad en affirmant bêtement sa volonté de construire la "bombe" a plongé les Iraniens dans la peur d'un bombardement préventif, inévitable, en provenance d'Israël. N'ont-ils pas sous les yeux le spectacle de cette malheureuse Irak détruite et ravagée à cause d'un Président fanfaron et inconscient - qui a littéralement fait subir à son peuple par deux fois une tragédie mortelle ? On imagine qu'en Iran les gens ont du mal à dormir sous la menace d'un bombardement que les Netanyahu et autres Lieberman sont capables de commettre à tout moment ! C'est sans doute cette envie de vivre, délivrée d'une angoisse permanente - suspendue au-dessus de leur tête - qui fait descendre les gens dans la rue manifester contre un Président qui joue avec leur vie, comme au poker. Il y a quelque temps, souvenez-vous, Jacques Chirac, alors Président, avait dit "Ils seraient stupides de se doter de l'arme nucléaire, Israël ne les raterait pas !" On avait jugé ces propos peu diplomatiques, mais c'est ce que tout le monde pense ! Et cette menace nucléaire iranienne est le dernier atout de Netanyahu qui lui permet de contrer Obama et les Européens. L'arrivée au pouvoir à Téhéran d'un "modéré" l'affaiblirait incontestablement. Et elle renforcerait les atouts de la diplomatie iranienne à un moment où une grande partie s'engage avec Washington. Les dirigeants iraniens sont convaincus qu'ils peuvent obtenir beaucoup - et plus encore s'ils se débarrassaient d'Ahmadinejad !

lundi, juin 15, 2009

NETANYAHU PASSE A L'OFFENSIVE CONTRE OBAMA

Comme prévu, Netanyahu défie le Président américain sans le dire, en accumulant les conditions qui rendent impossible la création d'un État palestinien. De son côté, Barack Obama se félicite d'avoir entendu le chef du gouvernement israélien prononcer le mot "État" ! La stratégie de Netanyahu est claire : il va faire traîner les choses le plus longtemps possible, jusqu'à la prochaine élection présidentielle aux États-Unis, en mobilisant les partisans d'Israël contre la politique d'Obama lequel sera éliminé en douceur (ou peut-être plus brutalement !) en 2012. C'est donc bien aux États-Unis que va se jouer le sort d'Obama, et celui des Palestiniens. Si l'Europe existait, elle se manifesterait en apportant son soutien à Obama qui va en avoir bien besoin. Il est évident que celui-ci, qui sait parfaitement où Netanyahu veut l'entraîner, est contraint de réagir. Après son discours du Caire, où il a placé la barre très haut, il ne peut plus se permettre de rester passivement dans son bureau ovale, à la Maison-Blanche. Sa stratégie, à la différence de celle de Netanyahu, n'est pas encore très visible - même si elle se devine : jouer l'opinion mondiale en faveur d'une négociation internationale sous l'égide de l'ONU. Sur ce terrain-là Obama a des atouts. Il sera intéressant d'observer le "jeu" du tandem Kouchner-Sarkozy au sein du Quartet qui comprend également la Russie. A Paris, le lobby pro-israélien qui a fait de Sarkozy son "grand homme" va accentuer son emprise sur un Président confronté à des Français de plus en plus révoltés. Et les Palestiniens, désespérés, qui n'en peuvent plus de survivre sans avenir, ne vont pas se contenter de belles paroles. Le Proche-Orient, ne l'oublions pas, est un baril de poudre qui peut exploser à tout moment.

samedi, juin 13, 2009

LETTRE OUVERTE A DOMINIQUE DE VILLEPIN (2-fin)

Le temps est venu de sortir de l'UMP, où vous serez étouffé. Un homme averti en vaut deux, dit-on. Alors, préparez votre départ. Adressez-vous aux Français, ce sont eux qu'il faut mobiliser. Et n'oubliez pas que vous êtes handicapé, non pas par cette "étrange" affaire de Clearstream, mais par votre formation d'énarque ! Celle-ci n'est plus adaptée au Nouveau Monde qu'il nous faut construire. L'énarque est un produit de l'Ancien Monde qui meurt. Plus que jamais, le responsable prétendant à une Présidentielle, doit écouter, sans préjugés, et surtout, sans aliénation idéologique. C'est pourquoi, dans mes posts précédents, sur mon blog, j'ai montré ma préférence pour un Mouvement, plutôt que pour un parti, une forme d'organisation dépassée, à gauche comme à droite. Lancez donc un Mouvement, que je propose d'appeler Mouvement du Futur ! Comme au Liban, un pays cher à votre coeur, qu'il faut également, et impérativement, reconstruire, avec tous ceux qui sont déjà projetés dans l'avenir - sans exclusive aucune.
Mon expérience de militant m'a appris, au contact de cette longue crise qui ravage le monde, sans ménager notre pays, que le système économique, que l'on appelle capitalisme, en réalité la libre entreprise, doit comporter un volet social que les tenants du "libéralisme à tous crins" veulent escamoter, sous prétexte que "le communisme ayant disparu" la voie est libre pour une exploitation sans entrave des hommes et des ressouces naturelles. Avant d'inventer un régime économique différent, il nous faut faire avec celui qui a fait ce que nous sommes, depuis l'industrialisation, ce système nous ayant apporté, souvent à la suite de revendications populaires, le bien-être que nous connaissons et qui fait envie à l'extérieur. C'est ce bien-être qu'il nous faut protéger, et si possible améliorer, par l'instauration d'un régime, appelons-le pour simplifier, "social-démocrate", social pour "protection du plus grand nombre", et démocrate pour son fonctionnement démocratique, une social-démocratie par conséquent adaptée à notre temps.
Il va sans dire que nous devons associer tous ceux de l'outre-mer francophone, sans oublier les francophones belgo-canadiens, à cette entreprise à dimension planétaire que j'appelle les Nouveaux-États-Unis Francophones, qui donnera naissance au "citoyen du monde" que nous sommes appelés à devenir - où que nous soyons, et quelle que soit notre origine.
Cher Dominique de Villepin, nous n'attendons plus que vous !
Bien amicalement, Gabriel Enkiri

LETTRE OUVERTE A DOMINIQUE DE VILLEPIN (1)

Cher dominique de Villepin, je vous trouve très maladroit, et naïf ! Je vous avais incité à faire acte de candidature à Paris aux dernières municipales, afin de lancer votre candidature à la prochaine présidentielle. Vous y avez répondu, par ni oui ni non. Sans doute espériez-vous que Nicolas Sarkozy enterrerait l'affaire Clearstream qu'il a initiée précisément pour vous nuire. En réalité, vous avez constaté qu'il ne vous lâcherait pas parce qu'il sait que vous êtes, avec François Bayrou, un adversaire en mesure de lui faire mordre la poussière en 2012, ou avant, je dis bien avant parce que la situation se dégrade chaque jours un peu plus dans ce pays malade du "sarkozysme". Et cette maladie-là, croyez-moi, est bien plus grave que la "grippe porcine" ! Vous venez de publier un livre ("La Cité des hommes", Plon éditeur), véritable Manifeste pour une autre politique, et dans lequel vous réussissez l'exploit de ne jamais citer le nom de Sarkozy - lui qui vient de s'illustrer (sic) à la tête de l'Europe ! Dans le même temps, vous faites savoir que vous seriez candidat à une élection, et l'on ne voit guère que les Régionales de l'an prochain où vous pourriez candidater. Or, Patrick Devedjian, un proche du locataire de l'Élysée, vous répond, sans tarder, "qu'il n'en est pas question". Cela a au moins le mérite d'être clair, et vous venez de voir comment François Bayrou vient d'être liquidé (du moins pour un temps). Vous êtes, n'en doutez pas un instant, l'autre candidat à abattre. Prenez-en votre parti, et lancez-vous carrément dans le bain ! (à suivre)

vendredi, juin 12, 2009

POURQUOI PAS "LE MOUVEMENT DU FUTUR" ? (3)

Un mouvement, c'est beaucoup plus souple, beaucoup plus large qu'un parti au fonctionnement inévitablement sectaire, fermé. Comme il s'agit d'ouvrir à toutes les catégories, et à tous les âges, le mouvement, me semble-t-il, conviendrait mieux, d'autant qu'il s'agit de rassembler des associations ou des groupes engagés dans des actions non-partisanes. Et les nouvelles techniques de communication, du type internet, s'accomodent mal d'un esprit partisan. Le "Mouvement du Futur" a le mérite d'englober une prospective tous azimuts, tournée vers l'avenir, affichant la volonté de "reconstruire" un pays aux prises avec un destin incertain. Cela n'évoque-t-il pas le Liban où il existe également un "mouvement du futur" ? Probablement, parce que tout comme le Liban, la France, selon moi, a besoin d'accomplir une véritable mue. Le conservatisme se révélera mortel, au Liban comme en France. Après tout, ne serait-ce pas là le meilleur moyen d'allier les deux rives de la Méditerranée dans un même devenir ? La coopération Nord-Sud s'inscrit naturellement dans un prolongement géopolitique autour de la Mer depuis des temps immémoriaux ! Somme toute, si nous devons nous tourner vers le Sud, l'ancrage se fera, de prime abord, là où la francophonie facilitera les échanges et les relations entre des peuples faits pour s'entendre.
Si nous agissons ainsi, à la base, dans chaque département de métropole et outre-mer, le neuf se fera entendre et s'imposera démocratiquement par le choix d'un (ou d'une) candidat en mesure de l'emporter à la prochaine présidentielle. Il nous faut compter sur le bon sens populaire, et sur le désir d'avenir, plus que jamais perceptible dans un pays (qui faillit disparaître en 1940) malmené, oh combien, par des politiciens incapables de s'extraire du "vieux monde".

POURQUOI PAS LE "MOUVEMENT DU FUTUR" ? (2)

Au lendemain des "européennes" le parti socialiste, KO debout, doit se reprendre au plus vite s'il ne veut pas subir un nouveau désastre aux Régionales de 2010. Il est, de toute évidence, traversé par deux courants antagonistes, l'un favorable à un Front de Gauche, l'autre favorable à une alliance avec le centre. Il ne faut pas oublier que François Mitterrand l'a emporté en 1981 parce qu'il a su agglutiner autour du PS et le PC... et une partie du centre ! La gauche seule n'est pas majoritaire, on le sait. Mais à quoi bon arriver au pouvoir si c'est pour faire la même politique ? La France a besoin de se renouveler, de s'adapter au Nouveau Monde. Une coalition de partis ou de groupuscules autour d'un "programme commun" l'emporterait peut-être aux législatives, mais pas à la présidentielle ! Sarkozy sera réélu si on lui laisse le centre et les verts. Prisonnier de son antagonisme à caractère idéologique, le PS va se scinder en deux grandes fractions, qui seront toutes deux minoritaires dans le pays. Il n'est pas sûr, en fin de compte, que le renouveau passe encore par le parti socialiste, en raison de cette fracture doctrinale qui fait le jeu de l'adversaire. Celui, ou celle, qui sera en mesure de rassembler tous ceux qui veulent le changement, va devoir laisser au vestiaire les vieux clivages, et d'abord ce clivage gauche-droite qui ne veut plus rien dire, pour installer dans le pays ce Mouvement du Futur qui permettrait à tous, notamment aux jeunes, de toutes origines, qui ont déserté les partis et les urnes, de s'exprimer, de proposer en dehors des schémas traditionnels des objectifs réalisables qui tiennent compte de l'inévitable mondialisation. (à suivre)

LE PARTI SOCIALISTE DOIT CHANGER DE NOM / POURQUOI PAS "LE MOUVEMENT DU FUTUR" ? (1)

Communistes, socialistes et autres, sortis du même tonneau, n'ont toujours pas compris que les idéologies et les partis qui s'en réclament, appartiennent au 19e siècle, celui de Marx, de Lénine, de Staline et de Trotski... Tous ces personnages "illustres" sont désormais rangés bien sagement au Musée des Vieilleries et des Grands Ratages de l'Histoire. Les Peuples ont payé cher tout au long du XXe siècle la démence de ces Révolutionnaires qui se sont fourrés le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. En fait, comme je l'ai découvert, c'est le "judaïsme" concentré au coeur de l'Europe germanique et slave qui a implosé sous l'effet du capitalisme, façonneur de l'unité allemande, contraignant ses adeptes, jusque là dispersés, à choisir (à l'instigation de l'Angleterre) une Nation que beaucoup ont cru pouvoir bâtir en Russie, avant de rejoindre, à l'appel de leurs frères, la Grande Nation d'outre-atlantique. Le monde anglo-saxon, dominateur et sûr de lui, a accueilli le monde juif sans difficulté... jusqu'à l'arrivée de Barack Obama qui tourne les USA vers l'Asie et le monde islamique. D'où un "petit problème" avec Israël, un État désormais superfétatoire, à la survie tout à fait aléatoire, et qui devra probablement subir le sort de l'URSS, autre "État" devenu malsain et inutile.
Nos historiens, aveuglés par leur appartenance idéologique, demeurent scotchés à des icebergs dérivant vers des océans où ils s'engloutissent, tel l'Airbus A330 soudainement désorienté par des sondes désactivées au contact d'éléments déchaînés. Le "mouvement ouvrier" s'est abîmé dans l'océan de la consommation, et ceux qui prétendent toujours parler en son nom, ressemblent de plus en plus à des fossoyeurs, enterrant jour après jour un cadavre qui n'en finit pas de mourir. C'est le constat d'un militant, désabusé, dégrisé, et qui, lui, a encore envie de vivre !
Le XXIe siècle sort à peine des limbes, mais nous commençons à pressentir qu'il sera très différent des siècles précédents. C'est bien du Futur qu'il s'agit, d'un monde à reconstruire, et plus seulement d'un "programme commun". Le "parti socialiste" doit changer de nom, proclame Manuel Valls. Il n'a pas tort ! Le "parti socialiste" tel qu'il fonctionne encore de nos jours, ne reviendra jamais au pouvoir : les gens n'en veulent pas. Ce parti-là sent trop le "jospin", et c'est devenu un repoussoir. Ségolène Royal a été la première à en tirer les conséquences. (à suivre)

jeudi, juin 11, 2009

L'ÉCOLOGIE : UNE DIVERSION ? (3 - fin)

Les écolos, pour Sarkozy, sont donc une aubaine. Il n'a plus d'alliés, ayant avalé le centre dans l'UMP. Les "verts" ! Avec Jean-Louis Borloo, et son "grenelle de l'environnement", il les avait déjà appâtés. Mais ceux-ci, avec leurs exigences, notamment une "taxe carbone", risquent d'alourdir encore un peu plus l'exploitation des entreprises, d'inciter les employeurs à délocaliser, bref, d'aggraver le chômage. On approche des 10%, et l'on sait qu'aux alentours de 12%, la situation ne serait plus tenable. L'écologie, c'est bien, dans un avenir plus ou moins éloigné, mais appliquée en pleine crise, le remède serait pire que le mal ! Le pouvoir d'achat en prendrait encore un coup, et il est probable que Fillon y regardera à deux fois avant de laisser les écolos pénaliser les entreprises françaises ! Néanmoins, politiquement c'est jouable. Ils sont nombreux à rêver d'un portefeuille ministériel, ou d'une présidence de commission, ou d'une mission dans le cadre du "grenelle de l'environnement" ! On pensait que les écolos penchaient plutôt à gauche, à mon avis c'est plutôt le contraire ! Sociologiquement les écolos sont pour la plupart des jeunes gens de bonne famille... Certes, ils se diviseront aux élections régionales, mais précisément, en prévision de ce scrutin où la droite espère reprendre plusieurs Régions à la gauche (en Ile-de-France, en Bretagne...) Nicolas Sarkozy va "mettre le paquet". Le voici qui annonce qu'il va s'adresser aux députés et aux sénateurs réunis en Congrès à Versailles le 22 juin ! La diversion écolo, pense-t-il, va servir électoralement l'UMP pour les alliances du second tour. La pêche sera bonne, n'en doutons pas. Les dirigeants socialistes, empêtrés dans leurs querelles de chefs, auront du mal à contrer un Sarkozy qui joue sur du velours. Mais la diversion écolo risque de faire long feu dans un pays ravagé par le chômage et qui a perdu confiance dans l'avenir !

L'ÉCOLOGIE : UNE DIVERSION ? (2)

Nicolas Sarkozy sent venir le coup. La France risque d'être isolée, comme dans l'entre-deux guerres. Aussi a-il inventé l'Union pour la Méditerranée pour rétablir un équilibre avec le bloc germano-russe. Il n'y a pas d'autre solution, en effet : un Marché Commun Méditerranéen qui permettrait de retenir l'Allemagne toujours tentée par l'Est. Mais il ne connaît ni l'Afrique, ni le problème israélo-arabe. Plus grave, à Neuilly il s'est acoquiné avec le CRIF, et tous ceux qui ne jurent que par "Israël" ! Et du coup, cet imbécile se fait doubler par Obama qui, lui, mandaté par la classe dirigeante américaine, adresse de belles paroles au monde islamique, tout en s'en prenant à la politique du tandem Netanyahu-Lieberman ! Son allégeance au CRIF place la France dans le camp des adversaires de Barack Obama ! Alors qu'il devrait être aux côtés du Président américain, le voici qui lui "fait la gueule" ! Ce fut spectaculaire à Paris, où de toute évidence, les deux Présidents se sont à peine regardés ! (Obama avait plutôt envie de rencontrer Chirac !). L'Américain a senti que Sarkozy ne le "suivait" pas au Proche-Orient, qu'il était entièrement entre les mains de ceux qui combattent sa politique d'ouverture en direction des Palestiniens. Sarkozy ne peut pas se "couper" de ceux qui l'ont aidé à triompher du tandem Villepin-Chirac ! Que lui resterait-il comme soutien dans le pays ? (à suivre)

L'ÉCOLOGIE : UNE DIVERSION ? (1)

Face à la crise mondiale, nos gouvernants sont impuissants. Le capitalisme financier est avant tout spéculateur. Les entreprises ont compris, elles font comme les banques : elles spéculent. Sur les matières premières, le pétrole, l'immobilier etc. Et sur les monnaies. Il est probable que celles-ci vont entrer dans une "zone de turbulences". Un livre vient de paraître qui s'intitule "La fin de l'euro" de Christian Saint-Etienne (économiste-professeur d'université, chez Bernard Bourin éditeur). Selon lui, la "sortie de crise" risque d'être mouvementée. Les États-Unis pourraient bien en profiter pour régler son compte à l'euro, en laissant "filer" le dollar. Les Anglais, qui ont un problème avec le sterling, devraient les y encourager. Lors du lancement de l'euro, je me suis demandé comment ferait un pays de la zone euro en proie à une grave crise économique ? Un professeur d'économie m'avait dit :" il y a probablement une clause secrète dans le Traité qui autorise cette sortie. De toute façon, l'euro nous protège, on se portera au secours d'un pays-membre qui serait aux prises avec une crise sévère". Or Christian Saint-Étienne nous assure que tout est prévu : en cas de trop grand écart entre les États membres, les plus affectés rétabliraient ipso facto leur souveraineté, y compris financière. Concernant la France : des déficits "abyssaux", une aggravation du chômage atteignant les 12%, une baisse du pouvoir d'achat entraînant une diminution de la consommation, une exportation toujours plus réduite la conduiraient vers la porte de sortie. Il faut bien reconnaître que nous allons dans cette direction. L'Allemagne, qui est au coeur de l'Europe, et qui considère déjà l'euro comme un super-mark, pourrait être tentée (pour contrer l'Amérique d'Obama qui ne nous fera pas de cadeau) de restaurer tout simplement le mark. Son hégémonie commerciale en Europe centrale, et son alliance avec la Russie, lui permettent d'envisager l'avenir sans grande inquiétude. La sortie de crise lui sera certainement favorable. Quant à la Chine, désormais un partenaire obligé, elle fera des compromis avec les puissances qui lui sont nécessaires : les États-Unis, l'entente germano-russe, au détriment du Tibet bien sûr. Et la France, dans tout cela ? Le chômage est en train de battre tous ses records, et les agriculteurs deviennent "méchants" (à suivre)

lundi, juin 08, 2009

LE LIBAN DANS LA MAIN D'OBAMA

Les élections au Liban ont donc reconduit la majorité pro-occidentale. L'opposition, par la voix de Hassan Nasrallah, a reconnu sa défaite. On pouvait craindre une réaction plus vindicative. Certes, Israël avait menacé d'intervenir dans le cas d'une victoire du Hezbollah chiite. Mais tout se passe comme si tous les leaders de chaque parti avaient reçu consigne de rester "sage", et la respectaient dans l'attente d'une négociation sérieuse à l'échelle de la région. D'ailleurs, l'ancien Président américain, Jimmy Carter, était sur place à Beyrouth pour surveiller le bon déroulement des opérations. Dans ces conditions, il est probable que le prochain gouvernement les réunira tous autour du Président Sleiman. De même, l'envoyé spécial de Barack Obama, George Mitchell, d'origine libanaise comme on sait, avait dû déployer tous ses talents de négociateur. Le fait que l'Iran soit également en pleine période électorale, a facilité la transition vers une approche globale, dans laquelle les Iraniens et les Syriens sont déjà partie prenante. Obama est en train de préparer la "suite" de son discours du Caire, et tous ses interlocuteurs l'attendent avec intérêt. En Israël, Netanyahu doit, dans le courant de la semaine, annoncer ses conditions, en tenant compte de la violente opposition qui ne manquera pas de se manifester parmi les colons implantés en Cisjordanie. Et l'on sait que lui prendra tout son temps en espérant que Barack Obama finira par renoncer. Mais la crise est mondiale, et les États-Unis ont besoin de remporter un succès... dans le monde arabe !

LA BRETAGNE ET PARIS ONT VOTÉ ARTHUS-BERTRAND !

L'étude détaillée des résultats en Bretagne et à Paris, deux fiefs socialistes, apporte la preuve que le film d'Arthus-Bertrand, diffusé vendredi soir et regardé par 9 millions de téléspectateurs, a modifié considérablement le résultat des européennes ! A Lorient, à Rennes, à Brest, à Nantes etc., les socialistes sont devancés par les écolos, alors que toutes les villes de l'Ouest, aux municipales de l'an dernier, avaient voté ou re-voté socialiste ! A Lorient, le maire Norbert Métairie était réélu avec plus de 60% des voix dès le 1er tour (tout comme J.M. Ayrault à Nantes). Cette fois, les électeurs sont à peine 39%, et les écolos devancent le PS ! Lorsqu'on sait que Cohn-Bendit n'a guère d'audience en Bretagne, il n'y a qu'une explication : le film Home a séduit les électeurs-trices bretons, et ceux-là sont allés voter, au détriment du PS et du modem, deux partis d'inspiration"démocrate-chrétienne" très favorables à l'Europe. A Paris, même effet du film. Je l'ai vu, dans le 14e arrondissement, dans la salle de vote, les électeurs prenaient au maximum trois listes, dont à chaque fois la liste "verte" ! Dans chaque arrondissement de la capitale, les écolos dépassent le PS... le parti de Bertrand Delanoë !
Une question se pose : ce film diffusé vendredi soir, qu'on le veuille ou non, a-t-il été programmé par l'UMP ? Arthus-Bertrand s'en défend, expliquant qu'il était programmé pour le "jour de la terre" le 5 juin 2009... depuis deux ans ! Mais le pouvoir aurait-il accepté de diffuser le vendredi soir un film à la gloire ... du Front populaire de Juin 1936 (avec occupation d'usines) et ce, sur plusieurs chaînes ? Bien sûr que non ! Sarko aurait intimé l'ordre à la chaîne publique de reporter ce film "partisan" après les élections... Certes, il était difficile de prévoir que le film écolo d'Arthus-Bertrand aurait un tel impact électoral, la Bretagne et Paris apportant, je le répète, quasiment la preuve qu'il en fut bien ainsi. Dans ces conditions, il faut relativiser le "succès" des écolos - même s'il confirme que l'électorat, y compris, et surtout celui de gauche, attend quelque chose d'autre de la part de ceux qui prétendent parler en son nom.

dimanche, juin 07, 2009

LA DROITE LA PLUS BÊTE DU MONDE AURAIT TORT DE SE RÉJOUIR !

Pour la première fois de ma vie, je me suis abstenu. Résolument, avec une détermination joyeuse. Seuls 4 électeurs sur 10 sont allés voter ! Et sur ces 40%, seuls 28% d'entre eux ont voté pour le parti sarkozyste ! L'autre grand perdant, le parti socialiste de la famille Delors, le "plus européen des partis français", dixit Martine, s'est effondré en Ile-de-France, et même en Bretagne ! François Bayrou, issu de la famille euro-centriste vaticanesque, a pris une claque, victime de ses contradictions vélléitaires. L'Europe des technocrates et des fonctionnaires est rejetée pratiquement par tous les Européens ! En Angleterre, c'est la débandade, un petit parti arrivé devant les travaillistes réclame même la sortie de l'union "européenne". En mai 68, Cohn-Bendit qualifiait les élections de "pièges à cons" ! Aujourd'hui, c'est plus vrai que jamais. Dans mon quartier parisien, qui se partageait entre UMP et PS, beaucoup ont voté "écolo" ne voulant pas donner leurs voix à l'UM-PS, certains, enthousiasmés par le film de Yann Arthus-Bertrand se sont précipités sur les bulletins de vote "vert", recyclés probablement ! Quant aux électeurs sarkozystes, ils se sont gargarisés avec les "succès" (?) du Croquignol de l'Élysée qui avait fait "plier" la Russie en Géorgie ! Pauvre de nous ! Les Lefèbvre, les Hortefeux et autres connards de l'UMP ont maintenant rendez-vous avec le peuple, un rendez-vous que les syndicats vont devoir assumer, sous peine d'être rejetés eux aussi par des salariés qui, plus que jamais, se méfient du "piège à cons". Cohn-Bendit, qui n'est pas encore Alzheimer, devrait s'en souvenir !

samedi, juin 06, 2009

OBAMA MUSULMAN ! (2)

Reste l'épineux problème israélo-palestinien. Habilement, Obama et les dirigeants américains qui savent qu'Israël est soudé aux États-Unis par le passé européen, et par le "culte" de la Shoa que les Juifs sont parvenus à imposer des deux côtés de l'Atlantique, ont compris qu'il fallait "noyer" Israël dans le monde islamique, en s'adressant globalement à lui, et non plus seulement aux pays arabes de la région. Pour Obama, c'est une question de vie ou de mort : il doit impérativement régler le problème, fût-ce au détriment d'Israël. Les Juifs devront s'accommoder d'un petit État, et rien de plus ! A Tel Aviv, ils sont en train d'en prendre conscience : Obama, avec sa dimension "islamique" et "noire", pourrait bien devenir leur fossoyeur ! Qu'adviendrait-il, en effet, d'un petit État juif au Proche-Orient dans un environnement musulman disons, au bout de trente ou quarante ans ? La démographie ne joue pas en sa faveur, c'est le moins qu'on puisse dire.
Que va-t-il se passer ? Obama peut-il réussir là où tous ses prédécesseurs ont échoué ? Je l'ai dit : son point faible, finalement, c'est la situation intérieure aux États-Unis. Les deux politiques se tiennent : intérieure et extérieure. Comment imaginer qu'Obama puisse imposer sa politique à Netanyahu avec un taux de chômage de plus en plus élevé ? Une économie asphyxiée par la crise financière le paralyserait. Et c'est ici que nous revenons à la Chine qui "tient" financièrement une Amérique devenue vulnérable, avec un dollar qui a perdu de sa superbe. La fameuse prophétie de ce maronite libanais, Neguib Azoury, exprimée dans un livre publié à Paris au début du XXe siècle - l'antagonisme entre l'ambition juive sur la Palestine et l'opposition qu'elle rencontrera en Islam - finira par se retrouver au coeur d'un conflit mondial !

OBAMA MUSULMAN ! (1)

Je viens de lire le texte intégral du discours prononcé par Obama au Caire. Je suis sidéré, c'est proprement stupéfiant. Lorsqu'on sait que ce discours a été mis au point durant des semaines, avec des conseillers américains, qu'il ne fait place à aucune improvisation, on en déduit qu'il s'agit bien d'un formidable renversement de la politique traditionnelle américaine. Avec Obama, la classe dirigeante a trouvé l'homme idéal pour mettre en pratique la nouvelle orientation qui a pour objectif la conquête de l'Asie au-delà du Pacifique, la Chine ayant remplacé le Japon vaincu en 1945. Cela devait arriver, la politique de Bush était trop stupide pour que tôt ou tard, les dirigeants d'outre-atlantique finissent par en "avoir assez". En outre, Obama qui vient d'Indonésie, ne connaît rien à l'Europe : il est parfait pour une grande offensive de séduction en Asie, incluant l'Afrique et cette Amérique du Sud également dans l'attente d'un avenir. Et ce qui est extraordinaire, c'est que les États-Unis, dépouvus d'idéologie de conquête, ayant découvert l'importance de l'Islam dans ce que l'on appelait hier le Tiers-Monde, annexent, purement et simplement, avec ce Barack Hussein Obama, la religion de Mahomet... en en faisant, dixit Obama au Caire, une religion de l'Amérique à l'égal des deux autres, le "christianisme" des Églises évangélistes et le judaïsme à la sauce new-yorkaise. L'Islam, a-t-il proclamé, est la religion de l'Amérique au même titre que les autres, ce qui revient à faire de la Religion, avec ses trois "fondateurs" Moïse, Jésus et Mahomet, la religion de conquête au service des États-Unis d'Amérique ! Cela confirme ce que je prévoyais depuis un certain nombre d'années que le "retour de la Chine" sur la scène mondiale, incapable d'exporter un "communisme" auquel plus personne ne croit, l'obligerait à avoir recours à "une religion conquérante", en l'occurence l'islam, qu'elle accaparerait, tout comme l'Iran le fit avec le chiisme, pour affirmer ses prétentions hégémoniques. Préoccupée par l'ascension de la Chine, la classe dirigeante US a confié à Barack Obama le soin de prendre la Chine de vitesse. D'où ce discours "musulman" d'Obama au Caire. (à suivre)

vendredi, juin 05, 2009

COMME L'AIRBUS A330 OBAMA ENTRE DANS UNE "ZONE DE TURBULENCES"

Au Caire, Barack Obama s'est adressé au monde musulman quasiment en musulman, en citant le Coran ! Pour un Américain "ordinaire", cet homme n'est certainement pas un Américain ordinaire ! A coup sûr, Obama a séduit, intéressé, et fait naître un espoir. L'ex-président Bush, avec ses faucons, a été enterré. La preuve est faite que l'Amérique a plusieurs fers au feu. Avec ce Président qui vient d'ailleurs, elle découvre qu'elle n'est pas seule au monde, que d'autres peuples existent sur cette planète. Et ce qui est probablement révolutionnaire, cette découverte a lieu, non pas en Europe, malgré les cérémonies commémoratives en Normandie du débarquement du 6 juin 1944 - une Europe qui est certes à l'origine de sa naissance mais qu'elle est parvenue a supplanter et vassaliser - mais en terre d'Islam, en Égypte, là ou elle fait face à l'Asie proche-orientale, c'est-à-dire au futur. Barack Obama, à l'insu de son plein gré, reconnaît que les États-Unis ne sont plus en mesure d'imposer leur loi à tout le monde, comme ils l'ont pensé après la disparition de l'URSS, et qu'il va leur falloir, au contraire, coopérer avec les Autres. Cette ouverture vers le monde islamique a donc une portée universelle. Nous sommes tous concernés par le discours du Caire. L'Europe a une belle chance de faire un retour sur le devant de la scène car elle a, avec ce monde musulman, un passé commun autour de la Méditerranée, et entre les deux rives deux ponts à chaque bout de la Mer : Gibraltar et Istanbul ! On peut même dire que l'Europe est mieux placée que l'Amérique pour nouer des relations pacifiques avec le Sud. L'incursion de Barack Obama au Caire souligne, entre parenthèses, le ratage récent du Pape, Benoît XVI, empêtré dans ses considérations passéistes, incapable de tenir un discours neuf à l'adresse du monde extérieur à l'Europe. Mais le Pape va sans doute pouvoir corriger ses erreurs, en apportant son soutien au Président américain, désormais entré dans la "zone des turbulences" - là où tout le monde l'attend, c'est-à-dire sur le terrain, avec des propositions concrètes qui permettront l'ouverture d'une négociation sérieuse, dès le lendemain des élections libanaises et iraniennes.
Mais, finalement, ce sont les Juifs, mobilisés en sens contraire, qui décideront du sort de Barack Obama !

mardi, juin 02, 2009

LES DEUX GRANDS ADVERSAIRES DE BARACK OBAMA : L'AIPAC ET LE KU KLUX KLAN !

Cette fois, ça y est : nous connaissons les deux adversaires les plus résolus de Barack Obama ! Le lobby pro-israélien enrage de voir que ce Président américain est en train de rompre les relations "privilégiées" toujours plus consolidées avec l'État proclamé en Palestine par Ben Gourion en 1948. L'AIPAC, qui rassemble tous les inconditionnels d'Israël, s'est réuni à New York pour tenter de dissuader l'Administration démocrate, traditionnellement favorable à Israël, de poursuivre dans cette voie funeste. Encouragé par cette véritable OAS implantée dans tous les rouages de la super-puissance, Netanyahu vient de faire savoir publiquement qu'il refusait d'interdire l'extension des colonies juives, comme le lui a demandé Obama, appuyé par Hillary Clinton, une Secrétaire d'État pourtant réputée favorable à Israël. Au Caire, le 4 juin, Obama va dévoiler ses batteries : s'il se soumet devant Netanyahu, il est cuit ! Car les partisans d'Israël n'auront plus qu'à attendre la prochaine élection présidentielle dans 4 ans ! Mais l'autre adversaire, qui vient de passer une petite annonce dans un journal de Pennsylvanie, le Warren Times Observer, appelant implicitement au meurtre de ce Président noir, pourrait bien passer à l'action... dès que l'occasion se présentera. Le Ku klux Klan, qui fut fondée précisément pour empêcher les Noirs d'obtenir une citoyenneté américaine égale à celles des Blancs, n'a certainement pas digéré l'élection d'Obama. Ces adeptes de la terreur et de l'assassinat sont probablement en train de se concerter. Barack Obama est prévenu. Pour survivre, il n'a pas le choix : il doit imposer la négociation, c'est-à-dire la paix, jusqu'en Iran, jusqu'en Afghanistan. Une banalisation de son discours, le 4 juin au Caire, le réduirait à l'impuissance; elle scellerait son échec avant l'heure, et il n'est pas sûr que le parti démocrate, qui a eu tant de mal à reprendre le pouvoir à son adversaire républicain, apprécie un tel renoncement. L'échec d'Obama ne serait-il pas également le sien ?
Mais quelle triste fin pour les promoteurs du sionisme ! Voici ses derniers partisans en perdition sur la même longueur d'onde que le Ku Klux Klan ! Les Juifs, qui ont soutenu aux États-Unis la longue lutte des Noirs pour leur émancipation, et notamment le valeureux combat de Martin Luther King, vont-ils, par un extraordinaire renversement de situation, souhaiter, eux aussi, qu'Obama mette ses pas dans ceux de... Lincoln, Garfield, Mc Kinley... et Kennedy ?
Nous souhaitons, nous, qu'Obama persiste, le 4 juin au Caire, et qu'il résiste, tout comme de Gaulle, à cette nouvelle OAS, bien plus forte que la nôtre ! Au Petit-Clamart, l'attentat a échoué, de quelques centimètres, il est vrai, aux States, les balles ne rateront pas leur cible : remember Kennedy !

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