lundi, mai 30, 2011

AVEC YVES PÉRÈS POUR SON DERNIER VOYAGE

Avant de me rendre au cimetière, j'en ai profité pour aller faire un tour à La Pomme d'Or, la bâtisse qui avait accueilli le lycée Dupuy-de-Lôme après les bombardements de 1943... Rénové et transformé en logements sociaux, cet ancien hôtel a plutôt bel aspect; dans l'arrière-cour le hangar du fond est devenu un jeu de boules ! J'ai essayé d'imaginer le cadre de vie dans lequel les élèves devaient survivre dans l'attente d'un retour hypothétique à Lorient. Cela m'a semblé sinistre, rugueux, et pauvre. Somme toute, lorsque je suis arrivé en 1945, les baraques "provisoires" avaient quand même l'aspect d'un lycée. Yves Pérès est né à Guémené/sur/Scorff; il a été pion à la Pomme d'Or, puis après des études à Rennes, il est devenu prof à Lorient où il est resté jusqu'à sa retraite !
Au cimetière, un très joli cimetière avec des monuments étonnants, l'un de ses neveux a retracé sa vie, et rappelé que son frère avait eu moins de chance que lui, fusillé par les Allemands, alors qu'il s'était caché dans le grenier, épisode tragique de son existence que j'ignorais. Finalement, je l'ai très peu connu, et je le regrette. Il était, à coup sûr, singulier, différent des autres profs; j'imagine que la poésie (avec la musique) fut son univers, un refuge qui l'aida à traverser une époque sinistrée, murée dans ses conformismes. Quelqu'un a lu des extraits de ses poèmes (il est l'auteur d'une anthologie préfacée par Jean Cocteau), et j'espère qu'Olivier Furon en publiera quelques uns dans son prochain Florilège. Lorient gagnera ainsi un poète dans son historique, aux côtés de l'ingénieur Dupuy-de-Lôme !
Que dire de quelqu'un que l'on ne connaît pas, mais qui vous a influencé par sa manière d'être, à l'insu de son plein gré, si je puis dire et que l'on aurait aimé découvrir un peu plus ? Un jour, je l'ai aperçu gare Montparnasse, sur un quai. Rentrait-il à Lorient ? Je crois qu'il m'a souri, je l'ai vu hésiter. A-t-il voulu me parler ? Mais n'était-ce pas dans un rêve ? En tout cas, il a disparu là, sur le quai de la gare... et je l'ai retrouvé, soixante ans plus tard, sur un lit, décharné, dans cette maison de retraite à Caudan... Ne sommes-nous pas tous, un jour, sur le quai de la gare, attendant le grand départ ? Ou sur un quai (le quai des Indes !) dans l'attente du voilier qui vous emmènera ailleurs ? Je crois qu'Yves Pérès attendait, de tout son être, à tout instant, chaque jour, l'heure du grand départ vers un ailleurs qui n'était pas de ce monde...

samedi, mai 28, 2011

YVES PÉRÈS NOUS A DIT ADIEU

Ce matin, en me rendant au lycée Dupuy-de-Lôme regarder les photos de classe exposées par l'équipe des anciens, Philippe Nineven, le responsable de cette recherche historique sur le lycée, m'apprend qu'Yves Pérès, notre ancien prof de français-latin, est mort la veille ! J'en suis abasourdi, et consterné. C'est dans Ouest-France de ce matin, me dit-il, et il me montre le faire-part qu'il a soigneusement découpé. Décédé à quatre-vingt dix ans ! En juillet dernier, je l'avais revu pour la première fois... depuis plus de soixante ans ! M'avait-il reconnu ? Oui ! m'avait-il crié sur son lit de mort, car j'ai pressenti qu'il était en fin de vie, et que peut-être je ne le reverrais plus jamais... Sa soeur, retraitée depuis peu elle aussi à Caudan dans la maison de retraite "Anne de Bretagne", m'a dit "mon pauvre frère souffre".
En arrivant ce matin au lycée, où de nombreux anciens se pressaient devant les photos (où j'ai le plaisir de figurer deux fois) j'ai donc fait la connaissance de P. Nineven. J'avais à la main mon livre "Et si l'Italie était la solution ?"que je voulais lui remettre. C'était mon dernier exemplaire ! Un ouvrage que j'ai dédié à trois de mes "maitres" : Monsieur Michel, l'extraordinaire instituteur de la Vieille Ville à Hennebont, qui m'a appris à lire et à écrire, une école rebaptisée Jean Macé, au Guiriel, et que fréquente aujourd'hui mon petit-fils Tom, Yves Pérès, excellent prof de français au lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient, qui, lui, m'a donné le goût de l'écriture, et qui était, je l'ai découvert récemment, lui-même auteur de plusieurs recueils de poésie, et que mon ami Olivier Furon, à Hennebont, publiera peut-être dans son prochain Florilège des poètes de langue française, enfin troisième personnage d'exception figurant dans la dédicace de mon ouvrage, que d'aucuns qualifient également d'exceptionnel (en raison de l'analyse originale qu'il propose des événements qui jalonnèrent et ensanglantèrent les deux derniers siècles) Jean de Miribel, que j'ai connu au temps de mes années ouvrières de la SNECMA, derrière le Boulevard Kellermann à Paris, dans cet arrondissement jadis prolétarien que Jean, prêtre-ouvrier de la Mission de France, a abandonné au début des années pour porter secours à ceux de l'autre monde, que l'on appelait alors tiers-monde, et qui est devenu le premier depuis que la Chine et l'Inde, ces mastodontes assoupis, se sont réveillés - après le Japon ! Grâce à Jean, j'ai fait la connaissance de sa cousine, Elisabeth "celle qui tapa à Londres le fameux Appel du 18 juin sur une vieille machine à écrire" et qu'un certain Général lança à la radio tandis que d'autres, à Vichy, jugeaient bon de renoncer... Ainsi Yves Pérès se retrouve-t-il en bonne compagnie, entre l'Instituteur émérite, militant pour le bon usage de notre langue, et le militant de la solidarité sans frontières, n'excluant personne, ni aucun peuple.
J'irai donc ce lundi à Guémené/sur/Scorff me recueillir, avec d'autres, sur la tombe d'Yves Pérès, ce professeur émérite du Lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient.

dimanche, mai 22, 2011

SAUVONS LE LIBAN !


Communiqué de Gabriel Enkiri, Président de NEUF/ORIENT
Une nouvelle guerre, de très grande envergure, apparaît de plus en plus probable au Proche-Orient ! De nouveaux partages se préparent dans les Chancelleries. Cette fois le Liban risque de disparaître, partagé entre la Syrie et Israël, sous l'égide du sionisme international activé aux États-Unis par le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu. "A nous le Litani !" Depuis 1918 , les sionistes ambitionnent de s'approprier le débit de ce fleuve pour irriguer les terres de leur Grand Israël. La France s'y était alors opposée. Elle doit une nouvelle fois, avec l'Europe, dire NON à de nouvelles annexions de territoires, que le gouvernement israélien sent aujourd'hui possibles en raison d'un pouvoir syrien aux abois qui recherche désespérément de l'aide. Il existe une autre solution, celle que j'esquisse dans mon livre "Et si l'Italie était la solution ?". Pour sauver le Liban et instaurer enfin la paix au Proche-Orient, proposons-là aux différentes parties qui aspirent, toutes, depuis plus d'un siècle, à l'ouverture d'une véritable négociation ouvrant la voie à l'émancipation des peuples de la région.
On peut prendre connaissance du projet sur la video ci-dessous :
ou sur youtube,dailymotion,viaouest, librairie dialogues etc.
Gabriel Enkiri, président de NEUF/ORIENT, Lorient, le 22 mai 2011

mardi, mai 17, 2011

UN FORMIDABLE PROJET POUR CAP L'ORIENT !

Il suffit de regarder Lorient sur la carte pour découvrir que de nombreuses communes forment un bel ensemble géopolitique chargé d'histoire, du quai des Indes à Port-Louis, face à l'île de Groix. Et finalement, plutôt que de construire cette fameuse Cité internationale francophone que j'appelle PHARE/OUEST sur un seul lieu, pourquoi ne pas la voir émerger comme une sorte de Cité maritime dispersée entre toutes les communes avoisinantes, et d'abord Port-Louis où se trouve la Citadelle-Musée de la Compagnie des Indes ? Ainsi les deux pavillons Gabriel, siège de l'ex-Compagnie des Indes, se trouveraient-ils au coeur d'un vaste ensemble dont toutes les parties seraient reliées les unes aux autres par la voie maritime et terrestre, les nouveaux pavillons, eux-mêmes regroupés par zone géographique, exposant l'ensemble du monde francophone dans toute sa diversité ethnique et culturelle. La Cité Phare/Ouest, implantée à Lorient, disposerait d'un "modèle réduit", condensé, aisément transportable, itinérante donc, qui serait mise à la disposition de tous les pays ou régions qui en feraient la demande, à l'occasion des fêtes nationales ou des grandes fêtes sportives et culturelles (Jeux Olympiques , Championnats du monde etc.)
Je l'ai dit, le tourisme - principale activité de nombreux pays d'Afrique et d'Outre-Mer - est devenu une exigence politique, un tremplin pour l'instauration d'une coexistence pacifique entre tous ces pays, comme avec le reste du monde. Et d'abord par la création d'un "tour du monde francophone", les jeunes (et les autres !) auraient l'occasion de partir à la découverte de ce que j'appelle les Nouveaux États-Unis Francophones, prenant leur place aux côtés des autres, à l'intérieur du village planétaire.
Oui, le projet de l'Enclos du Port, ex-péristyle, doit être revu en fonction de ce nouveau développement qui aura le mérite d'associer toutes les communes concernées par l'essor d'un vaste ensemble attractif, à la fois terrestre et maritime.
Lorient a besoin d'un nouveau Gabriel !

ps- Pour en savoir plus sur Gabriel Enkiri voir la video ci-dessous :
http://www.graphieouest.com/enkiri/video.html



samedi, mai 14, 2011

ET SI LORIENT ÉTAIT LA SOLUTION ? 5 fin

Dans un réflexe prémonitoire, j'ai fondé à Lorient, en novembre 2008, une Association dénommée NEUF/ORIENT qui a pour but de rassembler dans une confédération d'États tous les États et citoyens francophones, collectivement et individuellement, afin de promouvoir une citoyenneté mondiale francophone adaptée à notre temps, confortée par la création d'un Marché Commun francophone qui serait concrétisé et popularisé par la création d'un "tour du monde francophone", et l'exposition d'une Cité internationale itinérante, sur le modèle de l'Exposition universelle, édifiée en coopération avec tous les États francophones, sous l'égide de l'Organisation internationale (OIF) présidée par M. Abdou Diouf, chaque pays ou région y possédant son propre pavillon. Or, il se trouve que le tourisme, pour tous les États de la rive sud de la Méditerranée, sans oublier les DOM-TOM, constitue un secteur vital, et que cette activité nécessite évidemment le retour à une situation intérieure stabilisée et pacifiée. Ainsi, Marché Commun méditerranéen et Marché Commun Francophone en sortiront-ils renforcés par une coopération naturelle dans tous les domaines, l'ensemble étant lui-même associé au Marché Commun européen ! La Cité, que j'appelle Phare/Ouest serait donc construite à Lorient, tout près de la Cité de la Voile, ou dans la périphérie du nouveau quartier projeté sur les terrains récupérés par la Ville dans l'Enclos du Port, autour des Pavillons Gabriel, l'ancien Siège de la Compagnie des Indes ! Quel beau projet, somme toute, fidèle à la vocation originelle du Port de l'Orient, créé de toutes pièces, en 1666, pour "commercer avec le monde" !
Projets grandioses ? Certes ! Mais le temps n'est-il pas à la reconstruction ? L'Association NEUF/ORIENT sera donc un "centre de réflexion et de proposition" pour une entrée réussie dans le Nouveau Monde ! Et internet, ce réseau révolutionnaire qui fait "bouger" les lignes, dit-on, devrait trouver là de quoi satisfaire sa boulimie informative, du Québec à la Wallonie, en passant par le Liban, la Corse (oui, la Corse elle aussi, toujours mal dans sa peau) et ces lointains DOM-TOM aujourd'hui si proches de nous... comme tous les autres !
Gabriel Enkiri, président de NEUF/ORIENT - ancien du lycée Dupuy-de-Lôme - printemps lorientais.

http://www.graphieouest.com/enkiri/video.html
http://www.viaouest.com/NEWS00fr-1134.htm
sur youtube,dailymotion...




ET SI LORIENT ÉTAIT LA SOLUTION ? (4)

Si l'on en croit le père blanc, Jean Féron, originaire de Cancale (bâtisseur du Musée de Carthage) et Camille Busson, originaire, lui, de Quiberon, auteur de cet extraordinaire ouvrage,("Essai impertinent sur l'Histoire de la Bretagne méridionale", aux éditions de l'Harmattan),les Phéniciens, pour gagner les îles "britanniques" ("la route de l'étain") contournaient la presqu'île où ils faisaient de nombreuses escales (le nom même de la Bretagne serait donc d'origine phénicienne : brit-tanit, comptoir de l'étain !) et donneraient raison... à Winston Churchill (mais peut-être celui-ci avait-il envie de rattacher la "Bretagne" aux ...îles britanniques, en remontant loin dans le passé sur la trace des marins de Carthage ?). Quoi qu'il en soit, nous avons avec notre Compagnie des Indes, fondée par Colbert pour le compte de Louis XIV, un tremplin vers le passé... qui nous tourne vers l'avenir ! Car il s'agit bien aujourd'hui d'être à l'écoute du monde, et de l'outre-mer, vers l'Afrique, l'Asie et l'Amérique !
Ainsi, avons-nous bien des motifs de nous allier, laïcs et religieux, dans le combat pour la sauvegarde de la paix, menacée comme je l'ai montré dans mon livre, par un engrenage inexorable, et que l'on ne pourra enrayer qu'en le brisant net aux sources de son empire : au Proche-Orient, dans l'ex-terre sainte, une nouvelle fois promise aux pires embrasements. La solution existe, et je l'appelle "italienne", sur le modèle de l'Italie !
Une fois solutionné le "problème" israélo-arabe, alors nous pourrons envisager le transfert du Siège de l'ONU à Beyrouth, dans un Liban modernisé, et "laïcisé", au sein d'une région pacifiée.
Le monde aurait ainsi deux capitales : Jérusalem pour les religions, Beyrouth pour les laïcs ! Le 21e siècle aurait enfin trouvé la paix ! (à suivre)

ET SI LORIENT ÉTAIT LA SOLUTION ? (3)

Les idéologies du 19e siècle étant "mortes", surtout ce "communisme" marxiste germano-russe, qui ne fut, comme je l' explique fort bien dans mon livre "Et si l'Italie était la solution ?", qu'une manifestation du "problème juif" (les "juifs" allemands et russes contraints de choisir une patrie, la "nation allemande" pour les uns, et "l'internationalisme soviétique" par refus pour les autres, le tout aboutissant à l'effroyable pacte Hitler-Staline de 1939) reste deux courants fort importants qui dominent plus que jamais le Proche-Orient, épicentre de la guerre mondiale depuis la fin du 19e siècle : le religieux et le laïc.
Voilà pourquoi je pense que la France, et notamment la Bretagne, ont un rôle important à jouer dans le devenir de l'Humanité. En 1905, notre pays sépara la religion de l'État; la Bretagne, éminemment catholique, l'accepta, non sans réticence, mais le temps a fait son oeuvre, et aujourd'hui nul ne s'en plaint. Religieux et laïcs coexistent pacifiquement. C'est ce à quoi aspirent quasiment tous les jeunes dans ce pays que l'on appelait autrefois "terre sainte", une fois de plus menacé par une guerre "civile et religieuse", un véritable tsunami susceptible d'embraser la terre entière !
Laïques et religieux, unissant leurs efforts pour la paix, sont donc en mesure d'enrayer l'engrenage infernal que les appétits des grandes puissances enclenchèrent par leur rivalité qui se donna libre cours, une fois achevé le Canal de Suez ! Une rivalité qui s'était déjà manifestée, tout au long des siècles précédents, par la création de ces fameuses Compagnies des Indes, (sans oublier, bien avant, Marco Polo sur "la route de la soie" !) qui ne tardèrent pas à se muer en "mines d'or" dans le commerce "triangulaire" où tout se mua en marchandises "rares", y compris ce "bois d'ébène" déporté d'Afrique aux Amériques par des armateurs nullement gênés aux entournures ! (à suivre)

ET SI LORIENT ÉTAIT LA SOLUTION ? (2)

Nous voici revenus sur les côtes de Phénicie où la guerre fait rage entre le canal de Suez et l'Euphrate, dans cet ex-Empire ottoman qu'il fallut briser, en 1918, pour s'emparer des routes (maritimes et terrestres) conduisant vers l'Asie, cette terre immense où les Anglais avaient déjà pris pied en en chassant tous les autres concurrents (Russes,Allemands,Français etc) avant que les Américains, alliés aux "soviétiques", ne les supplantent en "atomisant " là-bas le Japon, cet autre concurrent redoutable !
Mais la Chine, à force d'être envahie et maltraitée, s'est réveillée ! Et l'Islam, cette ceinture coranique, en pleine ébullition, est devenue une nouvelle "muraille" non plus "défensive" mais agressive que Chinois et Américains se disputent âprement et méchamment pour tenter de soumettre l'autre. Alors nous, dans cette Affaire qui est en train de générer une 3e guerre mondiale, quel sera notre rôle ? Il est certain que les deux super-Grands seront tentés de s'accorder sur notre dos... comme l'URSS et les USA le firent à Yalta ! A l'issue de la guerre, ou avant ? L'Australie elle-même sera-t-elle vendue aux Chinois par des Américains heureux de "faire la paix" avec leur bailleur de fonds ? Chine et Japon, ensemble, ont de quoi faire trembler le monde ! Marc Ferro le dit bien, dans son essai qu'il faut lire ("Le ressentiment dans l'Histoire") que l'esprit de revanche vient vite à ceux qui ont "une longue mémoire"... (à suivre)

ET SI LORIENT ÉTAIT LA SOLUTION ? (1)

La "révolution arabe" nous donne à réfléchir. Il semble bien qu'internet en soit une des causes, ou, à tout le moins, cette communication individuelle, instantanée, immédiate, transversale (et non plus verticale), absolument révolutionnaire, l'ait rendu possible en diffusant l'information tous azimuts et sans contrôle. Elle serait donc la première révolution de l'internet, et annoncerait toutes celles qui vont suivre, pourrait-on dire, "dans la foulée".
Elle expliquerait également ce que Winston Churchill a voulu dire lorsqu'il énonça cette maxime étrange : "Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus verrez loin dans le futur". Sans doute était-il fasciné, à l'instar des grands navigateurs, par l'expansion phénicienne en Méditerranée et sur les Océans, et la constellation de Cités-marchandes établies tout le long des voies maritimes. Était-ce cela l'avenir ? Un Anglais pouvait le penser, tout comme avant lui, le Portugais et l'Espagnol, puis le Hollandais et le Français...
Ainsi donc, l'avenir appartiendrait aux Cités communiquant entre elles, directement, sans intermédiaires, dans une sorte de Constellation planétaire. Voilà pourquoi, somme toute, à l'insu de mon plein gré si j'ose dire, j'ai naguère "inventé" la Cité francophone parmi une Constellation de Cités, que l'ancien secrétaire des Nations Unies, Boutros Boutros Ghali qualifia de "projet jules vernien" ! (à suivre)

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