lundi, septembre 10, 2012

JEAN-YVES LE DRIAN... CHEZ LES ENKIRI !


Notre ministre de la défense nationale s'apprête à s'envoler pour le Liban. Dans l'avion qui l'emmènera vers Beyrouth, sans doute se remémorera-t-il la fameuse réflexion du général de Gaulle se rendant à Damas :" Je m'envolai vers l'Orient compliqué avec des idées simples" ! J.Y. Le Drian, lui, atterrira au Liban ou en Jordanie, secret défense oblige, la situation étant encore plus compliquée, de ce côté-là, que du temps de de Gaulle ! Mais lorsqu'il sera au QG de la FINUL, à Naqoura, je ne pourrai m'empêcher de l'accompagner (par la pensée bien sûr), ce village frontalier où s'est installé le QG de la "force d'intervention des Nations Unies au Liban" étant à l'origine de notre nom de famille ! C'est, en effet, ce que m'a appris le Patriarche maronite Paul-Pierre Méouchi lorsqu'il nous reçut dans sa résidence d'été, à Bkerké en août 1970. "Ah, comme je suis heureux d'accueillir des parents bretons au Liban" me lança-t-il en m'ouvrant les bras. Et comme je lui exprimai mon étonnement, il m'apporta une précision qui, pour lui, éliminait le moindre doute, car il le tenait de sa grand-mère qui ne racontait jamais d'histoires, et c'est elle qui tenait l'arbre généalogique de la famille ! " Selon ma grand-mère, les Enkiri sont des Méouchi qui ont quitté la montagne, il y a de cela très longtemps, pour gagner la Terre Sainte. Ils s'installèrent d'abord à An Nachoura, avant de rejoindre plus tard Saint-Jean d'Acre. Et selon elle, c'est tout simplement pour les distinguer des Méouchi restés dans la montagne, au djebel Méouch, qu'on les nomma "ceux d'An Nachouri" (pluriel de Nachoura); ce sont les Pères qui tenaient l'Etat-civil qui transformèrent le nom en Enkiri". Puisque nous sommes à Naqoura, sur la frontière israélo-libanaise avec les casques bleus de l'ONU, en compagnie d'un Lorientais promu Ministre de la Défense Nationale, je rappelle à celui-ci que j'ai publié un livre intituté "Et si l'Italie était la solution ?" portant en sous-titre "pour sauver le Liban" et "mettre fin au conflit israélo-palestinien" dans lequel je retrace d'une manière inédite l'historique de ce conflit, et surtout son origine, en formulant une proposition originale susceptible d'instaurer  une paix durable dans la région (et ailleurs !), dont la lecture pourrait lui être utile. (Je ne sais plus si je lui ai expédié, étant alors en plein déménagement, rentrant chez moi à Lorient, avec ce livre ambitieux... chargé d'animer une retraite active autour de la rade de Lorient) !

Concernant la FINUL précisément, je suggère que la diplomatie française avance l'idée que le contingent des  casques "bleus" soit renforcé, et réparti tout le long de la frontière au nord (et pas seulement au sud). Et ce, afin de protéger le Liban contre la propagation de l'incendie qui ravage la Syrie, étant entendu que cette demande doit émaner du gouvernement libanais. Dans le même temps, la France prendrait l'initiative d'une vaste concertation internationale ( une Conférence )  dans le but de ramener immédiatement la paix en Syrie par l'élaboration d'une transition conduisant au plus vite ce pays vers l'avènement d'un régime démocratique  assurant à toutes les confessions religieuses et à tous les partis, de quelque obédience que ce soit, une coexistence pacifique. 
Il est encore possible d'éviter la guerre en redonnant toute sa chance à la diplomatie ! Je suis persuadé que Jean-Yves Le Drian, après son voyage dans cet "Orient - très - compliqué", en reviendra également convaincu.  
Gabriel Enkiri,
ancien du lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient - Auteur de plusieurs ouvrages dont "Et si l'Italie était la solution ?" (éditions Le Publieur.com). Prix RJ Liban 2011 

samedi, septembre 01, 2012

APPEL D'UN LORIENTAIS AUX FRANCOPHONES D'AMÉRIQUE !


Québécois, Acadiens, Antillais, Louisianais, Guyanais, nous avons, avec vous, une responsabilité historique : celle de proposer au monde une alternative progressiste dans le cadre d'une coexistence pacifique mondiale ! Nous pouvons, en effet, fonder de Nouveaux États-Unis Francophones à partir d'une alliance entre les deux rives de l'Atlantique ! Lorientais, je vous appelle à prendre l'initiative de créer ces États-Unis francophones, la Méditerranée étant pour l'instant le théâtre d'évènements aux conséquences mortifères, une guerre de grande envergure risquant à tout moment d'embraser l'épicentre-carrefour des civilisations qu'est le Proche-Orient. 
Les francophones d'Amérique - du Québec à la Guyane - en passant par les DOM-TOM des Antilles, vivent en revanche dans un contexte pacifié où la conquête d'un avenir redevient possible en raison d'une mondialisation qui n'épargnera pas les États-Unis,  contraignant tôt ou tard Washington à renégocier et à adopter un modus vivendi avec les nouveaux venus (hispanophones, asiatiques...) dont le nombre ne cesse de croître. Ainsi, les populations de langue française sont-elles entraînées dans une phase de revendication et de reconstruction d'une  façade francophone sur la rive américaine de l'Atlantique. Voilà pourquoi la France avec la Bretagne, presqu'île naturellement tournée vers l'Amérique, sans oublier le passé glorieux qui nous relie, retrouve sa vocation américaine, renouvelée et renforcée par l'arrivée sur le nouveau continent des francophones d'Afrique, d'Asie, et de la Méditerranée ! 
Le "printemps arabe" menacé aujourd'hui d'être enseveli sous un hiver durable, nous enseigne qu'une "révolution" mobilisant la jeunesse, a besoin d'une "tête" et d'un projet concret porté par le plus grand nombre pour ne pas sombrer sous les coups de la réaction. C'est pourquoi je vous propose d'étudier ensemble la possibilité de créer les Nouveaux États Unis Francophones (dont la capitale pourrait être Fort-de-France, en Martinique) qui seraient soudés par un Marché Commun, l'ensemble ayant pour objectif d 'y rallier tout le monde francophone sans exception ! Avec, à la clef, une citoyenneté mondiale francophone, et un "phare" situé à Lorient où serait construite une Cité internationale francophone (itinérante) proposant un "tour du monde" francophone à tous, francophones et non-francophones, où chacun apprendrait à découvrir les autres, renforçant ainsi le désir de paix et de bien-être parmi tous les peuples. 
A l'heure où l'on s'interroge sur la nécessité de renouveler un Festival Interceltique dont la 42e édition vient de s'achever à Lorient, ville fondée par Colbert et Louis XIV pour le compte de la Compagnie des Indes, j'estime qu'un tel objectif  "porté" par toutes les diasporas francophones, avec à leurs têtes la bretonne et la libanaise, serait susceptible de nous faire rêver de chaque côté de l'Atlantique et de la Méditerranée, et au-delà : jusqu'à Nouméa et Tahiti !
Lorient, le 31/8/2012    Gabriel Enkiri  Prix RJLiban 2011

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