samedi, janvier 26, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (69)

L'Organisation internationale francophone (OIF), présidée par l'ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, fait du surplace. Pourquoi ? Parce qu'elle se  confine dans une espèce d'entraide culturelle, alors que plus que jamais, nous avons besoin de projets politiques... et économiques ! 
Si, au départ, les États-Unis francophones peuvent être fondés par les États les plus francophones, il va de soi qu'ils restent ouverts à tous les pays souhaitant y adhérer. A une condition : de la manière la plus démocratique qui soit, c'est-à-dire par voie de référendum. En revanche, dans le domaine économique, tous les États francophones, ou partiellement francophones, sans exclusive, peuvent et doivent fonder ce que j'appelle un Marché Commun francophone. Celui-ci, par la force des choses, sera adossé d'une part au Marché commun méditerranéen qu'il est indispensable de mettre en place, l'ensemble constituant un prolongement du Marché Commun européen, à vocation eurafricaine.
La vie nous a appris que c'est l'intérêt qui "guide nos pas". Un Marché commun francophone doit donc avantager l'économie des pays adhérents. Cela tombe bien : en France, l'opinion s'inquiète devant les délocalisations d'entreprises, et le recul de la production locale... Le MCF donnera la priorité  aux produits fabriqués en "francophonie", de telle sorte que  tous les États y trouveront leur intérêt. Ce Marché Commun francophone peut rassembler au minimum 150 millions de consommateurs, voire plus, ce qui suffit à donner une surface "interne" au développement économique de ces États, quelle que soit leur dimension. Les PME et l'artisanat, dont les activités sont compromises du fait de la concurrence étrangère "à bas coût", retrouveront un nombre suffisant de consommateurs qui leur garantira la rentabilité de leur production. 
En Méditerranée, sur la rive sud, on sait que le tourisme y constitue l'une des principales sources de revenus, et que l'insécurité régnante l'a quasiment tué ! D'où la disparition des emplois liés à cette activité essentielle dans la plupart de ces pays, provoquant des revendications qui ne peuvent être satisfaites - cercle vicieux ! -  tant que ne sera pas rétabli un climat de confiance et de sécurité ! 
Le "printemps arabe", faute de projet politique, a plongé la rive sud dans la violence, ouvrant la voie aux extrémismes passéistes de l'islam. Si bien que, paradoxalement, ce sont les jeunes, artisans du mouvement, qui s'en trouvent dépossédés. (A vrai dire, ça n'est pas nouveau : en France aussi, la révolution populaire de Juillet, en 1830, fut "confisquée" par la bourgeoisie !). 
Paradoxalement, aujourd'hui, c'est le tourisme, activité considérée avec dédain par certains hommes politiques, qui acquiert ses lettres de noblesse. Non seulement parce que c'est sur lui que repose la perspective d'un retour immédiat à la prospérité dans les pays du sud de la Méditerranée,  mais également celle de la paix : au  Proche-Orient ( l'Égypte, la Syrie, le Liban, la Jordanie etc.) et en Afrique du Nord, bien sûr, mais dans le monde entier, car des dizaines  de millions de Chinois, d'Hindous, d'Américains du Sud etc. vont demain voyager. Cet afflux de nouveaux touristes en provenance des quatre coins du monde, et que nous devons attirer chez nous en "francophonie", exige de repenser le tourisme en fonction de son nouvel impact politique, extrêmement positif puisqu'il va nous permettre de mieux nous connaître les uns les autres. suivra


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