Des millions de juifs (8 millions + ou - ?) sont dorénavant intégrés aux États-Unis. Ceux-là se considèrent comme des Américains, et comme tout Américain, sont fiers de l'être ! Ils sont près de 6 millions en Israël, dont 1 million et demi de "russes" arrivés depuis la disparition de l'URSS en 1991, dont beaucoup, on le sait, ne sont pas juifs - mais simplement des Russes ou non-Russes candidats à l'émigration ! Il va de soi que les juifs vivent mieux aux États-Unis (qu'ils y sont même plus en sécurité qu'en Israël, ce qui est un comble !), et même en Allemagne, où ils sont de plus en plus nombreux à revenir, notamment des jeunes, la considérant, somme toute, comme la patrie de leurs parents ! (in Le Monde - reportage sur les juifs à Berlin). La mondialisation leur joue un mauvais tour, eux qui étaient naturellement "mondialistes", sans patrie, se retrouvent aujourd'hui avec un petit État sur les bras qui a le don, si l'on peut dire, de dresser contre eux les pays arabes que les États-Unis tentent de séduire, la promotion de Barack Obama à la Maison Blanche ayant pour motivation la nécessité d'effacer la désastreuse politique de Bush jr laquelle a fait croire à un milliard trois cent millions de musulmans (consommateurs) que la grande Amérique leur était hostile, simplement pour les beaux yeux d'Israël ! Catastrophe pour l'Amérique au moment où celle-ci affronte une Chine impériale, avec sa monnaie sous-évaluée, le yuan, qui lui taille des croupières... jusqu'aux États-Unis ! Pour les capitalistes-exportateurs américains, ce "soutien inconditionnel" à Israël, ça n'est pas une bonne affaire !
Et voilà pourquoi la communauté juive, aux États-Unis, se divise à propos de ce "soutien inconditionnel", et vote "Obama", un candidat qui déplaît souverainement à Benjamin Netanyahu, réélu triomphalement... en Israël où il annexe les "territoires occupés, l'un après l'autre, sabotant la politique des États-Unis favorable à deux États ! Là aussi, l'histoire se répète. Souvenez-vous ! En Angleterre, dans les années 30, constatant que son soutien au sionisme poussait le monde arabe dans les bras d'Hitler, le gouvernement décida d'abord de limiter au minimum l'immigration juive en Palestine où elle provoquait des manifestations anti-britanniques, puis, en février 1939, convoqua à Londres les représentants du mouvement sioniste et ceux d'Arabie pour leur annoncer qu'elle remplaçait le projet sioniste par une République de Palestine qu'elle comptait proclamer dans une dizaine d'années, soit en 1949 - un État arabe (indépendant) dans lequel la minorité juive serait représentée par des députés au Parlement, et qu'elle allait naturellement en avertir la S.D.N. celle-ci lui ayant confié le mandat sur la Palestine. Ce qu'elle s'empressa de confirmer par la publication, le 17 mai, d'un Livre blanc ! La colère des sionistes fut telle qu'ils crièrent " à la trahison", et se précipitèrent, les uns à Washington, les autres à Moscou, d'autres encore à Genève, pour mettre au point leur réplique, le "projet sioniste étant condamné à mort" selon les mots de Ben Gourion... Le déclenchement des hostilités, en septembre 1939, empêchera sa ratification par le conseil de la S.D.N. qui devait se réunir à Genève ! suivra
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