Il n'y aura pas de coopération possible entre les deux rives de la Méditerranée tant que la paix n'y sera pas rétablie d'une manière certaine. Ce qui fait du secteur du tourisme, et de ses promoteurs, un élément-clef pour la relance d'une économie intrinsèquement pacifique à un moment où se multiplient les risques d'une conflagration à l'échelle du monde ! Voyager, apprendre à connaître les Autres, n'est-ce pas le meilleur moyen de contrer les Appels à la "guerre sainte" des prêcheurs de haine ?
Ce que je propose, en conséquence, c'est de promouvoir le tourisme en une vaste entreprise de paix. Plus loin, je ferai aux francophones une proposition précise à ce sujet...
Mais le tourisme ne suffira pas ! Les États-Unis francophones doivent également s'engager dans la recherche d'une solution "définitive" au problème israélo-arabe. Tel devrait être le rôle de l'Organisation internationale francophone (OIF). Tel sera le rôle des NEUF qui devront organiser une grande conférence internationale pour la paix - à Genève ou ailleurs, sous l'égide de l'ONU. Dans un livre précédent (Et si l'Italie était la solution ?) j'ai évoqué UN SEUL ÉTAT, et non plus deux, la politique d'annexion de territoires par le gouvernement israélien rendant impossible la création d'un État palestinien, aux côtés d'Israël. Cela suppose une volonté de dialogue des deux côtés du Mur. Et là encore, la France a des atouts. La communauté juive de France est la plus nombreuse d'Europe, et dans sa grande majorité, elle est favorable à la recherche d'une solution pacifique. Son intérêt se confond avec le nôtre. De même, en Israël, les juifs encore francophones, originaires d'Afrique du Nord, ne sont pas tous des "foldingues" du grand Israël ! Un projet ambitieux, qui aurait le mérite d'instaurer une paix durable dans la région, pourrait obtenir leur adhésion. En outre, on le sait, aux États-Unis, la communauté est également scindée en deux fractions, l'Administration américaine, de plus en plus obsédée par la "Chine", balançant entre les deux, finira probablement par se rallier à un "compromis historique" qui lui faciliterait son entreprise de séduction du monde arabo-musulman, actuellement hypothéquée par son inconditionnel soutien à Israël... suivra
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire