dimanche, janvier 06, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE : RÉPONSE A J.M.AYRAULT (11)


Ce rappel historique était-il indispensable avant de proposer la solution que préconise notre Association NEUF/ORIENT fondée à Lorient (Bretagne-France) ? Oui, car il était nécessaire de comprendre la mondialisation ! Nous venons de constater qu'elle a débuté à la guerre de Sept Ans (sans remonter plus loin, jusqu'à Marco Polo, et même jusqu'à ces habiles navigateurs que furent les Phéniciens qui firent probablement... le Tour du monde à bord de leurs frêles vaisseaux bourrés de marchandises) !

Pour nous, Français, notre destin s'est joué à la fin du 18e siècle lorsque l'Angleterre a voulu nous expulser  d'Amérique du Nord, du Canada et de la Louisiane, de même d'Asie en nous chassant de l'Inde où nous conservâmes cinq comptoirs dont nous avons tous appris les noms par coeur à l'école, et, bien sûr, de ce Proche-Orient, carrefour des peuples, et tremplin vers l'Asie, la Chine et l'Inde, que Marco Polo nous a fait découvrir dans son Livre écrit durant sa captivité...

En Europe, le Blocus continental instauré par Napoléon, en nov.1806 (décret de Berlin) en réplique à celui décrété quelques mois plus tôt par les Anglais (mai 1806) qui visitaient les bâtiments neutres et confisquaient les marchandises destinées à l'Empire français (les ports situés entre Brest et Hambourg furent déclarés en état de blocus), avait plongé Londres dans l'angoisse. Le Petit Mourre écrit :" Le blocus continental eut des conséquences politiques et économiques considérables. Pour le rendre effectif, Napoléon fut entraîné à de nouvelles conquêtes : il annexa successivement à l'Empire français la Hollande (1810), le grand-duché d'Oldenburg et les villes hanséatiques de la Mer du Nord (1810-1811), en Italie le royaume d'Étrurie (1807) et les États pontificaux (1807-1809); c'est pour la même raison qu'il dut intervenir au Portugal (juil./oct.1807) et en Espagne. Le blocus continental rencontra une hostilité générale en Europe, et la Russie, qui y avait adhéré par les accords secrets de Tilsit (juil.1807), s'en dégagea en 1811, ce qui provoqua la campagne de Russie".

On comprend qu'après le chute de Napoléon, en 1815, l'Angleterre victorieuse se préoccupa d'abord de protéger ses ports contre un nouveau blocus "continental". La France "révolutionnaire" n'avait-elle pas tout bonnement annexé la Belgique en 1795, dont la possession lui fut reconnue par l'Autriche au traité de Campoformio (1797) qu'elle divisa en neuf départements ! Au Congrès de Vienne (1815) "les territoires y furent répartis sans aucun souci des sentiments des peuples : le peuple polonais fut partagé entre la Russie, l'Autriche et la Prusse; les Belges furent soumis au roi de Hollande..." "La Révolution parisienne de Juillet (1830) donna le signal de la révolution belge qui éclata à Bruxelles le 25 août 1830. Un gouvernement provisoire proclama l'indépendance de la Belgique. Une Conférence réunie à Londres reconnut la séparation de la Belgique et de la Hollande et proclama la neutralité du nouvel État, établissant les "bases de séparation" qui obligeaient la Belgique à renoncer à la Flandre Zélandaise, au Limbourg hollandais et au Luxembourg... "La reprise des hostilités de la Hollande (août 1831) provoqua une nouvelle intervention de la Conférence de Londres, qui imposa à la Belgique le traité des Vingt-Quatre articles, que la Hollande refusa d'ailleurs de reconnaître. Aidés par la France et l'Angleterre, les Belges purent s'emparer de la forteresse d'Anvers (déc.1832), mais c'est seulement le 19 avr.1839 que fut signé à Londres le traité définitif entre la Belgique et la Hollande". suivra

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