vendredi, janvier 04, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE : RÉPONSE A J.M. AYRAULT (4)


Après avoir subi une longue guerre en Indochine, les gouvernements successifs de la IVe République furent incapables de résoudre le problème algérien. Leur impuissance permit le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958, juste au lendemain de la signature du Traité de Rome (mars 1957) instituant le Marché Commun. Un moment tenté de le rejeter, de Gaulle jugea préférable de le respecter afin d'éviter un grave crise politique en Europe au moment où il tentait de mettre fin à la guerre d'Algérie. Son espoir résidait dans une coopération accrue avec une Allemagne fédérale (signature d'un Traité d'amitié en 1963) qu'il comptait bien libérer de son aliénation américaine pour l'engager dans une voie proprement européenne. Mais le successeur de Konrad Adenauer, plutôt séduit par cette vision "européenne", Ludwig Erhard, sous la pression de Washington, et fort de ses succès économiques, préféra rester dans le giron "atlantique". En 1964, de Gaulle reconnaissait la Chine populaire, la même année le Général accomplissait un voyage triomphal en Amérique du Sud,  et en 1966, dénonçait au Cambodge (discours de Phnom Penh) l'intervention américaine au Viêt Nam... sans oublier l'hégémonie du dollar ! Enfin, en 1967, il franchissait les bornes de l'insoumission (qu'il allait payer très cher, quelques mois plus tard au printemps 1968) : dans une fameuse conférence de presse tenue à Paris, au lendemain de la "guerre des six jours" il s'en prenait à un certain peuple "d'élite, sûr de lui et dominateur" ! Avant de s'envoler pour le Canada où il criait "Vive le Québec libre" ! 
C'en était trop... suivra 

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