Il n'est pas question de résumer ici l'histoire de la Chine ! Mais, compte tenu du poids de cet immense pays dans le destin de l'humanité, et donc du nôtre, il vaut mieux s'en imprégner dans les livres des "grands connaisseurs" parus ces derniers temps. Le Japon a montré comment une puissance féodale a pu, en quelques décennies, se transformer en grand pays industriel exportateur, aujourd'hui confronté à son immense voisin (et concurrent) chinois, comme tous les autres pays limitrophes du "géant" en pleine mutation. Je me contenterai donc de quelques rappels toujours puisés dans cet excellent dictionnaire d'histoire, le "petit" Mourre(condensé du "Grand"). J'en profite pour rappeler qui était Michel Mourre (1927-1977) en citant un extrait de la note publiée par Wikipedia que tout un chacun peut consulter :"C'est un ancien dominicain, autodictate, solitaire, très érudit, et exigeant. Il s'est entièrement consacré à l'histoire. Son nom est associé au Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire qui fait l'objet de fréquentes rééditions actualisées par les Éditions Larousse-Bordas)".
La première dynastie semi-légendaire des rois chinois, celle des Hia, remonte au 21e/16e siècles av. J.C. "Il est à peu près certain que les Proto-chinois ne furent pas des immigrants venus de l'Ouest, mais des autochtones dont le berceau se situe dans les plateaux de lœss (dépôt sédimentaire donnant des terres très fertiles) et dans la grande plaine du bassin moyen et inférieur du fleuve Jaune. Ces Protochinois ne se différencièrent des peuples voisins, leurs frères de races restés nomades des steppes du Chan-si et du Chen-si, qu'en ce qu'ils adoptèrent une vie sédentaire, vouée à l'agriculture. Dès la fin du IIIe millénaire, les travaux des champs tenaient une place essentielle dans l'économie protohistorique chinoise, comme l'atteste l'importance accordée par les légendes à des héros tels que Chennong, le premier défricheur, Héou-tsi, "le Prince Millet", et Yu le Grand, fondateur de la dynastie des Hia, auquel on attribue de grands travaux d'assèchement et des constructions de digues et de canaux. C'est cette civilisation agricole qui allait peu à peu unifier le monde chinois, en s'étendant à toute la Chine du Nord (IIe millénaire), puis la Chine du Sud (Ier millénaire avant notre ère), et en assimilant peu à peu les nomades de l'Asie intérieure qui, au cours des siècles, n'allaient cesser de se ruer vers les riches terres du Nord-Est. Malgré les invasions, les convulsions politiques, les alternances d'unification et de démembrement, la vie chinoise, du fait de sa vocation essentiellement paysanne, connut, jusqu'au XXe siècle, une exceptionnelle permanence.
"La dynastie des Chang (16e/11e s. av. J.C.), qui succéda à celle des Hia, vit l'épanouissement du bronze chinois. Il semble que, dès cette époque, les Chinois aient domestiqué le cheval, le bœuf, le chien, le mouton, la chèvre, le porc. Ils possédaient alors un système d'écriture pictographique déjà relativement évolué, avaient mis au point des méthodes divinatoires complexes et effectuaient leurs premières observations systématiques d'astronomie". suivra
La première dynastie semi-légendaire des rois chinois, celle des Hia, remonte au 21e/16e siècles av. J.C. "Il est à peu près certain que les Proto-chinois ne furent pas des immigrants venus de l'Ouest, mais des autochtones dont le berceau se situe dans les plateaux de lœss (dépôt sédimentaire donnant des terres très fertiles) et dans la grande plaine du bassin moyen et inférieur du fleuve Jaune. Ces Protochinois ne se différencièrent des peuples voisins, leurs frères de races restés nomades des steppes du Chan-si et du Chen-si, qu'en ce qu'ils adoptèrent une vie sédentaire, vouée à l'agriculture. Dès la fin du IIIe millénaire, les travaux des champs tenaient une place essentielle dans l'économie protohistorique chinoise, comme l'atteste l'importance accordée par les légendes à des héros tels que Chennong, le premier défricheur, Héou-tsi, "le Prince Millet", et Yu le Grand, fondateur de la dynastie des Hia, auquel on attribue de grands travaux d'assèchement et des constructions de digues et de canaux. C'est cette civilisation agricole qui allait peu à peu unifier le monde chinois, en s'étendant à toute la Chine du Nord (IIe millénaire), puis la Chine du Sud (Ier millénaire avant notre ère), et en assimilant peu à peu les nomades de l'Asie intérieure qui, au cours des siècles, n'allaient cesser de se ruer vers les riches terres du Nord-Est. Malgré les invasions, les convulsions politiques, les alternances d'unification et de démembrement, la vie chinoise, du fait de sa vocation essentiellement paysanne, connut, jusqu'au XXe siècle, une exceptionnelle permanence.
"La dynastie des Chang (16e/11e s. av. J.C.), qui succéda à celle des Hia, vit l'épanouissement du bronze chinois. Il semble que, dès cette époque, les Chinois aient domestiqué le cheval, le bœuf, le chien, le mouton, la chèvre, le porc. Ils possédaient alors un système d'écriture pictographique déjà relativement évolué, avaient mis au point des méthodes divinatoires complexes et effectuaient leurs premières observations systématiques d'astronomie". suivra
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