samedi, août 20, 2005

Quel peut être notre avenir ?

Il paraît de plus en plus évident que la mondialisation en cours transforme les relations entre les peuples, en rapprochant les continents. Si ceux-ci, au départ, constituaient un seul et même bloc (la pangée ?), avant de s'éloigner les uns des autres, internet est en train de les ressouder ! Il nous faut désormais apprendre à vivre avec les autres.
En ce qui nous concerne, nous Français, il va nous falloir faire un choix. J'ai voté NON le 29 mai dernier parce que je suis convaincu - depuis 1974 ! - depuis par conséquent l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, d'une manière instinctive, si je puis dire, que ce "faux aristocrate" avait tout faux. En effet, la classe dirigeante française, fondamentalement anti-gaulliste et anti-communiste, rêvait d'une "intégration européenne" sous protection américaine. Incapable de comprendre la nature du "communisme", et de son expression étatique sous la forme "soviétique", les deloristes-giscardiens s'engagèrent dans une rupture avec l'outre-mer dans la perpective "européenne", s'en remettant à Bruxelles pour résoudre nos problèmes. Résultat : lorsque le bloc "soviétique" disparut, que les deux Allemagnes se réunifièrent, et que la mondialisation repartit de plus belle, générant des migrations de masse vers les pays "riches", nos "dirigeants" (qui ne dirigeaient plus rien) se retrouvèrent impuissants devant l'avènement de la super-puissance américaine, répétant bêtement "Europe ! Europe !" sans voir que déjà toute l'Europe de l'Est était "américaine" et que l'Angleterre avait tout intérêt à redevenir le "brillant second" de l'Oncle Sam.
Jacques Chirac incarne, à coup sûr, la contradiction et le dilemme qui tenaillent la classe dirigeante de notre pays, incapable de s'extraire mentalement d'une époque révolue, balançant entre "nationalisme" et "supra-nationalité". Voilà pourquoi elle nous conduit probablement vers une Révolution... (à suivre)

Aucun commentaire:

Archives du blog