samedi, août 20, 2005

Quel avenir pour nous ? (2)

On se souvient qu'en 1995, Jacques Chirac pour entrer à l'Elysée fut contraint et forcé par les "centristes" giscardo-deloriens de se rallier à "la construction européenne". Les mêmes s'étaient livrés à un chantage identique auprès de Georges Pompidou" en 1972, en l'obligeant à accepter l'entrée de l'Angleterre dans le "Marché Commun" ! Nous avons là, pourrait-on dire, la clef qui nous permet de comprendre pourquoi les dirigeants de notre pays sont aujourd'hui dans l'impasse. En faisant entrer "le renard dans le poulailler" ils se condamnaient à l'échec, et les voici prisonniers de leur "mauvais choix". Il faut remonter, bien sûr, à l'Entente Cordiale mon cher (1904), pour mesurer l'étendue et l'obstination d'un personnel dirigeant apeuré par la montée en puissance d'une Allemagne qu'ils ont perçue, dès le départ, comme un ennemi qu'il fallait encercler par des alliances franco-russe... et anglo-française. Cet aveuglement nous a entraînés dans deux "guerres mondiales" qui ont failli nous tuer.
On me dira que cette fois "ils" ont compris puisque les voici partisans d'une alliance avec l'Allemagne. Certes, mais les temps ont changé, et la mondialisation a fait déplacer tout à fait logiquement l'axe autour duquel elle évoluait... de l'Atlantique vers le Pacifique. Je dis logiquement car la mondialisation inclut désormais les masses d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ! Si bien que notre survie ne se joue plus seulement en Europe... mais au-delà des océans ! D'où l'obligation, pour nous, de nous tourner vers le Sud, vers l'Orient, comme le firent autrefois les Espagnols et les Portugais, et tous les autres Européens dans leur sillage. En somme Marco Polo et Christophe Colomb sont de retour pour nous annoncer que les Autres veulent vivre avec nous, et que le moment est venu de "partager". (Et non plus de les dépouiller). (à suivre)

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