vendredi, janvier 18, 2013

ENFIN UNE SOLUTION POUR SORTIR DE LA CRISE ! (42)


1917 fut une année singulière, où trois grands événements survinrent presque simultanément pour renverser le cours de la guerre jusque là favorable aux Empire centraux et à l'Empire ottoman. Le premier est l'entrée en guerre des États-Unis ( 6 avril 1917), le deuxième est la Révolution russe ((février 1917 suivi du putsch d'octobre), le troisième, c'est la fameuse "Déclaration Balfour", du 2 Novembre 1917, en réalité la "lettre ouverte"  adressée par le ministre des Affaires étrangères à Lord Rothschild, celui-ci ayant été choisi par la Fédération sioniste comme étant "le juif le plus universellement connu" afin que chaque juif, où qu'il se trouve, comprenne bien qui était dorénavant leur allié, et qui était leur adversaire ! C'était, en effet, extraordinaire... Voici ce qu'écrit Jean-Pierre Alem dans son ouvrage "La Déclaration Balfour - Aux sources de l'État d'Israël" paru dans la collection poche des éditions Complexe :
"Lorsqu'éclata la Première guerre mondiale, la majorité des Juifs, et même des Juifs sionistes, était favorable à la cause allemande. Les pogromes d'Europe orientale, particulièrement féroces au début du siècle, avaient provoqué la haine des Juifs russes pour le gouvernement du tsar qui les avait tolérés et pour le peuple russe qui les avait perpétrés. Ces Juifs souhaitaient donc la défaite de la Russie, et par conséquent celle de ses Alliés, et par conséquent encore la victoire de l'Allemagne. Ils la souhaitaient et la jugeaient certaine : ils étaient bien placés pour ne pas croire à la légende "du rouleau compresseur russe"; quant aux alliés occidentaux, ils ne leur accordaient pas grand crédit; pour eux, comme l'écrit Weizmann, l'Europe s'arrêtait au Rhin.
"Les Juifs allemands, nombreux et influents, étaient de bons citoyens allemands. Le Q.G. du Comité exécutif Sioniste siégeait à Berlin en 1914, et, même lorsqu'il fut transporté à Copenhague, les relations avec le ministre allemand des affaires étrangères demeurèrent régulières. Le représentant de l'Agence juive à Constantinople avait, quoique étranger, un passeport diplomatique allemand et pouvait utiliser la valise diplomatique allemande. Le gouvernement allemand usa de son crédit auprès du Sultan de Constantinople pour protéger les Juifs de Palestine et évita l'emprisonnement et l'expulsion à plusieurs d'entre eux...
"Ce n'est sans doute pas à l'insu du gouvernement allemand que Kurt Blumenfeld, du Bureau sioniste de Berlin, publia en novembre 1915 un article soulignant l'intérêt pour l'Allemagne et la Turquie de la renaissance d'une vie juive en Palestine. Les Juifs parlant en majorité une langue proche de l'allemand formeraient, dans cette partie du monde, un bastion germano-turc face au bastion anglais d'Égypte..." suivra

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