mercredi, mai 27, 2009

NETANYAHU-OBAMA : LA CRISE

Mahmoud Abbas est à Washington, rejoint par Hosni Moubarak. Le 4 juin, Barack Obama, le nouveau président des États-Unis, prononcera un grand discours au Caire à l'intention du monde arabe, et de l'islam. A Tel Aviv, Netanyahu et Lieberman sont en état d'alerte : il est évident que "l'annonce faite à l'Islam" marquera la fin d'une époque, celle qui va de 1948 à l'élection d'un Président Noir aux États-Unis. La réconciliation avec le monde islamique ne peut se faire que par le lâchage d'Israël par les États-Unis. L'URSS a disparu, tout comme le "communisme". Désormais, l'Amérique fait face à l'Asie, où domine l'immense Chine, ambitieuse, et difficile à intégrer. N'importe quel stratège du Pentagone, devant un tel adversaire, a déjà compris qu'il faut "impérativement" faire basculer le tiers-monde musulman (1 milliard, 300 millions d'habitants !) du côté de l'Amérique... sinon, c'est l'Iran, pointe avancée de la Chine au Proche-Orient, qui raflera la mise... pour le compte de Pékin. Voilà pourquoi l'Iran se retrouve au coeur du conflit sino-américain. La classe dirigeante aux États-Unis n'est pas seulement composée d'imbéciles. Bien au contraire ! S'agissant de l'hégémonie américaine sur le monde, la classe dirigeante de cet immense pays, riche et dynamique, n'a aucune envie de compromettre ses intérêts... pour les beaux yeux de fanatiques juifs, du type Lieberman ! Même Netanyahu, qui a ses affaires aux USA, va devoir louvoyer s'il veut poursuivre ses activités outre-atlantique. D'où ses déclarations embarrassées, et contradictoires, à la veille du voyage d'Obama en Égypte. La vérité, c'est que le "sionisme" est caduc, historiquement. La partie est loin d'être gagnée, ni pour Washington ni pour Pékin. Mais ce qui est sûr, c'est que les enjeux étant énormes, planétaires, il sera tentant, pour les deux Super-Grands, de "bazarder" Israël pour l'emporter sur l'autre. A ce jeu, et l'on comprend la peur panique qui s'empare des "israéliens", ce sont les États-Unis qui risquent de devenir leurs pires ennemis ! Ne leur suffit-il pas, en effet, de "sacrifier" l'État "juif" pour s'attirer la sympathie des 1300 millions de musulmans ? Les Blancs n'ont-ils pas installé un Noir à la Maison-Blanche pour effectuer cette opération chirurgicale qu'aucun Blanc n'aurait pu commettre aux États-Unis ? Un Noir qui, lui, bénéficiera du soutien... de tout le monde noir ! Et qui pourrait être l'auteur d'une nouvelle "Déclaration Balfour", mais cette fois, inversée ? On devine qu'à Tel Aviv, Netanyahu... broie du noir !

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