mercredi, mai 20, 2009

ENTRE NETANYAHU ET OBAMA LE CONFLIT S'ENVENIME !

Netanyahu et les siens ne peuvent imaginer qu'un Noir, un métis qui sort d'on ne sait où, est en train de leur retirer l'appui inconditionnel que leur apportaient les États-Unis d'Amérique depuis 1948 ! Ils sont, visiblement, abasourdis, incrédules... Même Bill Clinton ne serait jamais allé au Caire prononcer un grand discours à l'intention du monde musulman. Il s'agit là d'une rupture qui a pour conséquence d'enlever à Israël son statut d'État intouchable. Le voici placé sur un pied d'égalité avec son adversaire arabe, contraint de négocier avec lui, et pis encore, contraint et forcé par un goy qui n'est même pas un Blanc ! Dans leur pire cauchemar, ils n'ont jamais vécu une telle aberration : le destin du pays de Moïse, le destin du peuple élu !, tranché par un Président américain entré à la Maison-Blanche pour des raisons somme toute assez mystérieuses. Si Hilary Clinton avait été élue, serait-elle allée au Caire s'adresser au monde arabe ? Aurait-elle reçu "Bibi" de cette façon ? Après tout, ce Noir ne représente pas le peuple américain, qui est Blanc dans sa grande majorité ! Il est, lui, le représentant, à coup sûr, d'une petite minorité. Et ce qui doit les inquiéter précisément, c'est le choix de ce minoritaire par la classe dirigeante blanche. Cela ne peut s'expliquer que par la gravité de la crise que traversent les États-Unis : crise économique, financière, sociale, et crise de confiance. Tout régime en difficulté a recours à la diversion, et lorsque celle-ci ne suffit pas, ou échoue, il fabrique un bouc émissaire. Les Juifs ont toujours tenu ce rôle en Europe, et ils n'ont aucune envie de le tenir aux États-Unis, "le pays de la liberté et de la libre entreprise "!
Tout le monde juif est concerné ! Le voici, comme d'habitude, devant des choix qui le déchirent : faut-il faire la paix avec les autres, et donc s'intégrer, ou refuser, c'est-à-dire aller au conflit ? Ce qui revient, comme par le passé, à jouer la carte du pire, en espérant qu'elle résoudra le problème... à son avantage ? De toute évidence, l'Iran est bien la carte du pire. Mais il y en a d'autres, en Amérique même, où Obama avance sur une corde raide. Bon sens ou délire ? En Mai 68, je me souviens avoir vu le délire s'éclater dans le Quartier Latin, autour d'un certain Cohn-Bendit ! Certes, le pire n'est jamais sûr. Dany ne s'est-il pas métamorphosé en "gentil écolo" ?

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