samedi, avril 11, 2009

LE MOMENT EST VENU D'ABOLIR LE CHÔMAGE ! (6)

Si nous rassemblons les sommes allouées par les assedic et tous les organismes qui participent financièrement à l'aide aux chômeurs, nous atteindrons déjà une bonne part de ce salaire minimum vital décent. Les mairies, les départements et autres institutions verront leurs charges sociales considérablement allégées. Ce qui diminuera les impôts locaux. L'Etat et le Medef devront ajouter une part - qui se réduira d'année en année. Les employeurs seront gagnants puisqu'ils y trouveront la mobilité sur le marché de l'emploi. De même les retenues sur la feuille de paye diminueront, le chômage n'existant plus ! Il est étrange que personne n'ait encore réalisé que nous vivons dans une société de consommation, et que celle-ci, pour tourner à plein régime, doit avoir des millions de consommateurs disposant d'un pouvoir d'achat. Le mode de fonctionnement à mettre en place peut prévoir, pourquoi pas ?, le prélèvement automatique, dès le versement du salaire (sur carte bancaire) du loyer (ce qui supprimerait les impayés nombreux aux HLM) et autres dépenses domestiques : électricité, gaz, eau, téléphone, assurances etc. C'est pourquoi le salaire du réserviste doit comprendre un plus nécessaire pour l'achat de la nourriture, de l'habillement, des biens culturels etc. A ceux qui objecteront que le "réserviste" risque de vouloir rester "réserviste", je réponds que c'est déjà le cas pour bien des chômeurs qui n'ont pas envie de retrouver un travail payé au smic ! Mais on peut prévoir des pénalités, par exemple un travail effectué "au noir" serait sanctionné (le travail au noir devrait ainsi disparaître ou se réduire considérablement). Lorsqu'on additionne les avantages du système que je préconise, il s'agit bien d'une révolution pacifique et conviviale. Mais on peut faire mieux encore : avec les immigrés, de toutes origines, qui veulent vivre dans notre pays, on pourrait leur demander, en échange, de consommer "français", ce qui relancerait toutes les activités artisanales comme celles des PME concurrencées par "les ateliers du monde". Il est tout de même étrange que Sarkozy et les siens se préoccupent de la chanson et du cinéma français (et même, nous dit-on de la langue française ?) mais que, sur le plan économique, on "laisse faire", au nom de quoi ? Du "libéralisme économique" ! Nous sommes en pleine "absurdie"... (à suivre)

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