lundi, novembre 24, 2008

VERS UNE NOUVELLE ALLIANCE GERMANO-RUSSE

Un sommet franco-allemand se tient ce jour à Paris. A l'ordre du jour : une "relance" allemande en Europe. Angela Merkel, la "banquière" est sommée de payer. Sarkozy, pour ne pas perdre la face "à la tête" de l'Union européenne, a besoin de son aide. Nos "spécialistes" sont en train de nous expliquer que "l'Allemagne, grande exportatrice va perdre beaucoup" et qu'elle a donc intérêt à ouvrir tout grand les robinets à finance... C'est exactement le contraire ! Lorsque la crise survient, il y a des perdants... et des gagnants ! L'Allemagne, réunifiée, a retrouvé son dynamisme commercial, et ses marques (ses marchés) en Europe centrale, et surtout : cette grande Russie qui a besoin d'elle plus que jamais. Naguère, les Russes étaient fauchés. Aujourd'hui, ils ont du pétrole et du gaz, qui leur remplissent les caisses, à ne plus savoir qu'en faire ! Comme par hasard, ils ont installé à la tête du consortium pétrolier germano-russe... l'ancien Chancelier allemand, Gerhard Schröder ! L'Allemagne domine donc et l'Est et le Centre de l'Europe, il lui reste à soumettre sa partie occidentale. Sarkozy, qui n'est pas complètement idiot, a voulu se dégager par le Sud, en Méditerranée, mais Angela l'a renvoyé dans sa niche "pas question, mon coco, de me faire un enfant dans le dos !" Et elle lui fait avaler le "processus de Barcelone", illico presto. Sur son île, Mister Brown, comme toujours, pratique le "wait and see". Il a, dans son jeu, outre les USA de Mister Obama, une Espagne qui fait un retour spectaculaire - pas seulement en Coupe Davis ! Il fallait, paraît-il, renforcer les États du Sud de l'Europe (Espagne, Italie, Portugal) pour renforcer l'Europe ! Jacques Delors, le gourou de cette monumentale mystification, à la fin de sa vie, peut constater les effets dévastateurs pour la France de ses engagements "européens". La France est la grande perdante de cette incroyable politique qui a vu, pour la première fois dans son Histoire, ses dirigeants tout faire pour la noyer, la diluer dans un "ensemble plus vaste". La preuve de ce fiasco : regardez le parti "socialiste", le plus européen des partis français, dans quel état il est ? Anéanti par l'aveuglement de Jacques Delors, et de sa fille, Martine, qui continue de crier dans ses bureaux, à Lille, tout à côté d'une Belgique défunte :"Europe ! Europe !".

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