mercredi, avril 30, 2008

MAI 68 : LA SAGA DES IMPOSTEURS (2)

Lorsque Staline meurt en mars 1953, et que deux Juifs sont électrocutés aux States, en juin de la même année, la communauté juive des États-Unis, la plus puissante du monde, et la plus riche, se mobilise comme un seul homme pour enrayer, d'une part la montée aux USA d'un antisémitisme qui se confond avec l'anti-communisme exacerbé révélé par le mac carthysme , d'autre part pour en finir par conséquent avec l'engagement "communiste" de l'autre fraction qui a "fait" l'URSS. La disparition de Staline met fin à la parenthèse soviétique. Au Dieu vivant "infaillible" (fabriqué par l'intellitgentsia juive) succède une troïka sans prestige, et ce qui va retarder la disparition de l'URSS, lui donner en somme un sursis (après le fameux rapport secret de Khrouchtchev), c'est le déplacement du "pôle" communiste vers l'Asie, et particulièrement en Chine, avec la montée en puissance du maoisme, après la Conférence de Bandoeng en 1955. Les États-Unis, qui font face au Pacifique, sont indéniablement obsédés par l'Asie. Après le Japon, la Chine les empêche "de dormir". D'où leur engagement malheureux au Viet-Nam où les Américains vont s'enliser, tandis que les Juifs d'URSS ne cachent plus qu'ils sont candidats au "passage à l'Ouest". L'heure des retrouvailles Est-Ouest va bientôt sonner.
Le conflit israélo-arabe va jouer un rôle important dans la phase "finale" de l'URSS, car Nasser, en 1956, promu champion du monde arabe, menace Israël ! Les deux puissances coloniales, l'Angleterre et la France, vont, dans un dernier sursaut, aux côtés de l'État juif, tenter de renverser Nasser, après la nationalisation du canal de Suez, et l'intensification de la guerre en Algérie. Washington et Moscou s'interposent ensemble, et les troupes franco-britanniques rembarquent à Suez. La preuve est ainsi faite que ce sont les deux "super-Grands" et donc les deux communautés juives "séparées" de ces deux pays qui vont désormais agir en faveur de la "coexistence pacifique".
Ce qui est tout à fait extraordinaire, c'est le rôle joué par le KGB ! Les services d'espionnage de l'URSS sont non seulement dirigés par des Juifs, mais tout naturellement ces services recrutent parmi les Juifs des pays occidentaux. Souvent polyglottes, vivant en Europe occidentale ou aux États-Unis, les Juifs sont venus de l'Est où ils conservent de nombreux liens familiaux. Déjà Beria, en 1940, avait constitué son fameux réseau avec 90% de Juifs pour assassiner Trotsky, ce qui lui permit de le reconvertir aisément dans la "recherche" des informations ultra-secrètes de la fabrication de la bombe atomique aux USA. Le réseau Beria est un réseau juif qui a permis de sceller, un an plus tard, en 1941 la bonne alliance américano-soviétique. Ce qui explique sans doute pourquoi Beria a cru pouvoir prendre le pouvoir en URSS dès 1945-46, si l'on en croit son fils, Sergueï. Démasqué, il se sauva en se réfugiant dans les montagnes de Mingrélie, en Géorgie. Lorsqu'il revint à Moscou en 1952, c'est sans doute à l'appel des Juifs que Staline s'était mis en tête de déporter après "le complot des blouses blanches" ! Les derniers mois de Staline furent terribles, c'était une lutte à mort entre le tyran et ceux qu'il avait décidé d'éliminer, c'est-à-dire tous les membres du politburo pour les remplacer par une nouvelle génération de dirigeants qui lui aurait été toute dévouée. C'est ce que nous apprend le fils Beria dans son livre "Beria, mon père". Le 5 mars au matin, c'est Staline qui trépassa, tandis que les "camarades" se saoulaient la gueule dans la pièce à côté en s'étreignant comme des rescapés, retour de l'Enfer. (à suivre).

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