mardi, juillet 18, 2006

20 Minutes ANNONCE MA CANDIDATURE...

Le quotidien gratuit, sur son site, après la désignation de Dominique Voynet, donne une liste des "possibles, probables et déclarés" : il y en a 26 + la mienne désormais. En effet, dans le forum ouvert sous cette énumération impressionnante, j'ai pu annoncer ma "possible" candidature. Elle a immédiatement suscité des réponses sur le forum... Ailleurs, les soutiens sont très favorables, pour ne pas dire plus. Le Liban et la Palestine ne laissent personne indifférent. Ma candidature, en effet, prend appui, si j'ose dire, sur le Traité de San Remo signé en 1920 qui a vu la France et l'Angleterre se partager les dépouilles de l'Empire ottoman. La gravité de la crise, prévue par les esprit les plus lucides, justifie absolument une telle candidature. Je me sens fidèle au combat mené par mon père, dès son arrivée en France, en 1900 "pour l'émancipation de la Syrie", et je m'inspire du Patriarche Paul-Pierre Méouchi qui fut lui-même un grand diplomate à la tête du Liban lorsque celui-ci connut ses premières crises après la seconde guerre mondiale. Venu à Paris, en 1965, inaugurer le foyer franco-libanais de la rue d'Ulm, il me reçut à cette occasion et, quelques années plus tard, en voyage au Liban à la recherche de ma famille paternelle, il m'accueillit avec faste dans sa résidence estivale de Bkerké en me disant, les bras largement ouverts :" Comme je suis heureux d'accueillir un parent breton au Liban !". Devant mon étonnement, il m'apprit alors que nous étions parents :"Je le tiens de ma grand-mère, me dit-il le plus sérieusement du monde, et elle ne racontait pas d'histoires ! Elle savait tout de la famille ! Les Enkiri sont des Méouchi, me révéla-t-il, qui ont quitté la montagne pour aller en Terre sainte, à An Nachoura, puis à Saint-Jean-d'Acre. Le nom Enkiri vient de An Nachoura. Pour les distinguer de ceux restés à la montagne, on disait "ceux d'An Nachouri", qui a fait Nachouri, puis Enkiri sur les registres des Pères qui tenaient l'état-civil.
Il me raconta alors l'entretien qu'il avait eu, en 1965, avec de Gaulle à l'Elysée (de Gaulle venait de mourir) :" Le Liban a la chance d'avoir la France pour amie, et c'est une amie sûre !".
Face à la destruction du Liban, qui venait de se reconstruire, et qui recommençait à espérer, comment ne pas se remémorer les paroles de celui que tous les Libanais, sans exception, avaient appris à respecter ?

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