Quelle leçon pour nous tous ! La tragédie vécue, au XXe siècle, par les juifs est bien la conséquence de nos antagonismes à caractère impérialiste, tout comme d'ailleurs celle des peuples colonisés, logés à la même enseigne, si l'on peut dire. La 2e Guerre mondiale n'est rien d'autre que le prolongement de la 1ère : Hitler est né à Versailles, son acte de naissance est le Traité du même nom, et Staline a évincé facilement son rival juif, Trotski, "celui que Lénine avait, nous dit-on, désigné comme son successeur préféré, dans un testament longtemps tenu secret" ! Comment les peuples de l'Empire "soviétique", à commencer par le peuple russe, auraient-ils pu accepter un dictateur "juif" au Kremlin ? Lénine, dont on dit qu'il aurait eu des origines juives, et Staline, "juif" lui aussi, tout comme Beria, dont les deux familles, en Géorgie, entretenaient de bonnes relations de voisinage (selon le fils de Beria, in "Mon père" - éditions Plon-Criterion), ont passé leur temps à dissimuler leur judéité, comme les autres juifs, dans cet Empire "soviétique", tout simplement pour survivre dans un univers qui leur était foncièrement hostile ! Les grands procès de Moscou, des années 30, ont tous eu pour "accusés" des "coupables" juifs, défendus par des avocat "juifs" qui demandaient la peine de mort pour leurs clients "qui l'avaient bien méritée" ! Pour se rendre compte du caractère terrifiant, inhumain, intrinsèquement "antisémite" du régime soviétique, il faut lire "l'Évangile du bourreau" d'Arcadi et Gueorgui Vaïner (Gallimard - poche "policier"), deux juifs "soviétiques" qui nous plongent dans un monde où l'arrestation, la déportation et la mort pour des familles entières, menacent à tout moment les membres de la Nomenklatura, c'est-à-dire la classe dirigeante, en fait une "bureaucratie" totalement coupée du peuple où l'on dénombrait de nombreux juifs, notamment dans les organes de répression et d'espionnage ! (Lire à ce sujet le célèbre ouvrage de Pavel Soudoplatov, " missions spéciales, mémoires d'un espion soviétique" - éditions du Seuil).
Comment nos "esprits les plus brillants" en Occident, et particulièrement en France, ont-ils pu nous présenter ce monde-là comme une "terre de liberté", un régime socialement avancé, conduisant les travailleurs vers le "communisme", un paradis ici-bas ? Il nous faut revenir, pour élucider la genèse de cette fantastique mystification, à l'alliance franco-britannique "impériale" du début du siècle dirigée contre une Allemagne centrale en Europe qu'il fallait impérativement briser avec l'aide des deux puissances attirées par sa réussite : celle de la Russie et celle des juifs. Ceux-ci en ont tiré profit, tout comme la Russie d'ailleurs, transformée en URSS boulimique dès 1917, et les autres en passant in fine à l'Ouest, après la mort de Staline, pour rejoindre l'Oncle Sam, et son protectorat au Proche-Orient, une Palestine érigée en "terre d'asile" pour les juifs, comme l'avait été le Liberia, un État fabriqué par les Américains en Afrique de l'Ouest pour y accueillir d'anciens esclaves noirs libérés outre-atlantique...
Au tournant du siècle, chez nous, c'est la franc-maçonnerie qui mène le bal, à Paris comme à Moscou ! L'alliance franco-russe en découlera, et l'Angleterre sera comblée. Voilà pourquoi nos manuels d'histoire nous on raconté des histoires sur l'URSS, "patrie du communisme", une histoire conforme... aux intérêts de la franc-maçonnerie d'obédience britannique. suivra
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