LA BRETAGNE, UN LIEN NATUREL ENTRE LES DEUX RIVES DE L'ATLANTIQUE
En regardant la carte, chacun comprendra que le port de Lorient, en Bretagne méridionale, est magnifiquement situé géographiquement pour souder les deux rives de l'Atlantique entre le Québec et les Antilles (sans oublier la Guyane) d'une part, et l'ensemble francophone sur le "vieux" continent jusqu'en Belgique, d'autre part. Tous ces pays actuellement à la recherche d'un avenir (au Canada, en Belgique, dans les DOM-TOM... et en France même !) sont ouverts et disponibles pour une réflexion collective. Un assemblage francophone dans l'hémisphère nord devient possible. Consolidé, celui-ci se tournera naturellement vers le sud et l'outre-mer, dans le prolongement de l'ancienne Compagnie des Indes (qui fut créée dans ce but et judicieusement installée à Lorient, entre Scorff et Blavet) par Louis XIV et Colbert. Ce Marché Commun francophone favorisera les échanges dans tous les domaines entre le Nord et le Sud, et dans les deux sens. Il aura valeur d'exemple pour le monde entier en démontrant que la coexistence pacifique est possible entre des peuples d'origines diverses... et que le "choc des civilisations" (une 3e guerre mondiale ?) est encore évitable.
LORIENT, à l'origine L'ORIENT LA BIEN NOMMÉE
La ville de Lorient (l'agglomération - Cap l'Orient - regroupe 19 communes) serait sans doute métamorphosée par l'implantation d'une Cité internationale ( dénommée Phare/Ouest ?) où chaque pays du monde francophone disposerait de son propre pavillon qu'il agencerait à son gré (en exposant son Histoire, ses activités économiques, culturelles etc.). La Cité internationale pourait être "monobloc", d'un seul tenant, située sur un terrain proche de la Cité de la Voile-Éric Tabarly (modèle donc Exposition Universelle traditionnelle) ou mieux, composée de multiples pavillons répartis entre toutes les communes du pays de Lorient, autour de la rade, conforme à son identité maritime, dans le sillage de son histoire, remontant jusqu'aux Phéniciens, comme nous l'ont révélé récemment des chercheurs bretons (notamment Camille Busson, de Quiberon, dans son "Essai impertinent sur l'Histoire de la Bretagne méridionale - dans l'ombre des Phéniciens" - Éditions de l'Harmattan - et le Père blanc Jean Ferron, de Cancale, ancien conservateur du Musée de Carthage), et, plus proche de nous, de son acte de naissance, authentifié par la création de la célèbre Compagnie des Indes, dont le Siège (les Pavillons bâtis par l'architecte Gabriel) vient d'être récupéré par la ville.
Des moyens de transports relieraient, bien entendu, les pavillons entre eux (bus, navettes et vedettes dans la rade) et, pourquoi pas ?, un petit train, comme il en existe dans certaines stations balnéaires. La Cité Phare/Ouest doit être à Lorient ce que le Futuroscope est à Poitiers, ou Euro-Disney à Marnes-la-Vallée : un vaste concentré de toute la production francophone ! Le projet "gigogne" accouchera de multiples activités pour tous les âges, sans oublier les enfants (manèges) et pour les autres, de la recherche généalogique (incluant tous les francophones de la planète recherchant leurs origines familiales - sur le modèle des Mormons aux États-Unis qui ont fait de Salt Lake City un centre d'attraction mondial), des salles de spectacles et d'enregistrement (musique, chanson, cinéma, théâtre) des restaurants, défilés de modes et autres. Toute l'organisation de la Cité fera appel aux techniques les plus avancées de la communication audio-visuelle (internet, réseaux sociaux, visio-conférences etc.). Un Canadien, emballé par le projet, m'a dit que la Cité devrait être itinérante. Excellente suggestion ! Ce qui veut dire qu'un double de la Cité en "modèle réduit" serait construit pour être monté rapidement partout dans le monde à l'occasion des Fêtes nationales, des grandes épreuves sportives (Jeux Olympiques, Championnats ou Coupes du monde, lieux touristiques ou tout autre événement, touristique ou non). La Cité itinérante serait dans le pays-hôte une vitrine pour les réalisations de tous les pays francophones; en outre, elle proposerait aux visiteurs un "circuit-découverte" du monde francophone, à tout moment, et ce, toute l'année ! A cette fin serait créée une Agence de Voyages spécifique (Phare/Ouest) proposant des circuits et des réservations, à des prix réduits pour la jeunesse, des "promotions" (par exemple aux "jeunes mariés" de tous les pays !) et des cartes de fidélité (ou points etc.) comme cela se pratique dans les grandes chaînes commerciales. Peut-être également une Société aérienne Phare/Ouest à bas coûts (pourquoi pas en coopération avec la nouvelle filiale d'Air France qui cherche à rentabiliser la sienne ? Ce qui suppose un agrandissement de l'aéroport de Lann-Bihoué), une Société maritime pour les croisières en mer (petites, grandes etc.)(à voir avec la grande société de l'armateur franco-libanais Jacques Saadé !). De même l'Université serait associée (pour l'Histoire, la recherche des traces du passage des Phéniciens en Bretagne "sur la route de l'étain vers les Îles "britanniques", la prospective généalogique, l'informatique etc.). On peut même concevoir, avec elle, la création d'une Université sur internet, enseignant le français partout dans le monde, et se spécialisation dans l'étude et la protection des langues dites "minoritaires", ou locales, dont certaines sont menacées de disparition... Concernant la promotion de la langue française, un jeu pourrait être proposé à tous les enfants du monde francophone (toujours sous l'égide de l'OIF) que j'appelle "le jeu du mot nouveau" où tous les écoliers seraient invités à inventer des mots français (ou francophones) pour remplacer les mots souvent d'origine américaine, notamment dans le domaine informatique. Le mot "élu" sur internet par tous les enfants du monde, entrerait dans le dictionnaire, et la classe ou l'école gagnante... gagnerait, par exemple, un "tour du monde francophone" gratuit ! Les nouvelles techniques de communication, mobiles ou fixes, absolument révolutionnaires (McLuhan a supplanté Gutenberg, même si l'écrit peut espérer survivre au délige audio-visuel) permet de tout concevoir, de tout inventer. Ludiques, elles favorisent l'enseignement, et la diffusion de la culture dès le plus jeune âge. Ce sont les mômes qui vont faire le monde de demain. C'est avec eux qu'il faut déjà entreprendre en France, précisément avec nos cousins francophones, du Québec, d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs !). (à suivre).
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