Prenons un exemple simple : une grande équipe de football ne compte pas seulement 11 joueurs, mais quasiment le double ! Il y a ceux qui jouent : les titulaires et ceux qui attendent de jouer : les réservistes ou remplaçants. Ceux-ci doivent se tenir prêts pour jouer à tout moment; en réalité, il n'y a pas de différence entre le titulaire et le réserviste ! Un grand club "riche" est contraint d'entretenir un groupe de joueurs, et même plus il est riche plus il a de joueurs à sa disposition !
Telle est la proposition que je formule ici : considérons qu'il n'y a que des travailleurs salariés (les commerçants et artisans ou professions libérales ne sont pas des salariés) la plus grande majorité d'entre eux disposant d'un emploi, les autres étant en attente d'un emploi. On peut donc imaginer que parmi les réservistes, certains seront mis en pré-retraite, ou en longue maladie, du fait de leur inaptitude à reprendre une activité professionnelle. Tous les autres seront contraints de suivre des stages professionnels, soit de reconversion, soit d'apprentissage aux nouvelles technologies (informatique, télématique etc.). Mais qui va payer les réservistes dont le nombre devrait atteindre les 3 ou 4 millions ? Au premier chef, il suffit de globaliser tous les versements ou indemnités que perçoit un "chômeurs actuellement (assedic + les aides à titres divers octroyées par les mairies, départements ou autres). Le tout doit constituer un SMIG et le patronat sera mis à contribution, de même que l'Etat et les banques. Un Grenelle de l'emploi, réunissant tous les acteurs concernés, fixera le SMIG. Celui-ci devra permettre de vivre convenablement. Je tiens à l'utilisation du mot salaire, lequel est beaucoup plus positif, parce qu'il induit un emploi. Les réservistes ne sont pas des assistés, mais des salariés en attente d'un emploi. En somme, tout le monde, du jeune sortant de l'école ou de la Fac, ou désoeuvré sans projet dans les banlieues, à l'adulte se recyclant dans un stage professionnel, exerce, ou va exercer, un emploi. Il n'y a plus de chômeurs, il n'y a que des salariés !
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