vendredi, septembre 25, 2009

CLEARSTREAM OU LA VALSE DES "SERVICES" !

On découvre, peu à peu, que l'affaire clearstream a pour origine une affaire d'espionnage où des officines, de toutes origines, sont mêlées. Cela a commencé avec l'Affaire des Frégates de Taïwan. Lorsque l'Etat vend des armes, inévitablement les "services" sont mobilisés. Il faut "acheter" des complicités, ou obtenir le feu vert de "responsables" bien placés. D'où les pots de vin... et les rétro-commissions qui furent versées à des partis politiques français, ou à des "trésoriers" avides de remplir leurs caisses. On se souvient des nombreux voyages à Taïwan de certaines de nos "vedettes", tel Julien Dray, alors grand protecteur, sous Mitterrand, de la MNEF et autres SOS-racisme. Des Frégates construites par la DCAN à Lorient nous sommes passés aux fusées, avions, chars d'assaut et autres Airbus construits par EADS et les groupes Lagardère, Dassault et Cie. Des sommes, forcément considérables, sont alors versées sur des comptes en Suisse, au Luxembourg ou ailleurs. Le journaliste Denis Robert s'est donc intéressé aux fameux listings de Clearstream où figuraient une floppée de noms connus du monde politicien. Même le courageux et honnête juge Van Ruymbeke n'a pas échappé à la manipulation. Quand les clients et les vendeurs sont des Etats, et que les produits vendus ou proposés sont des Rafale, des Airbus ou des centrales nucléaires, les services de renseignements sont sur les dents. Voilà pourquoi on les retrouve tous au coeur des tractations inter-gouvernementales. Actuellement, les Américains s'efforcent de faire annuler la vente des Rafale aux Brésiliens. Tous les moyens sont bons, et le meilleur... c'est bien sûr l'argent ! Mais, à ce niveau, s'entremêlent les agents de la DGSE, du MI5, de la CIA, du FSB (ex-KGB), du Mossad etc. Inévitablement, ils deviennent maîtres du jeu. On les devine fourbissant leurs armes, c'est le cas de le dire. Les politiciens, dans ces moments-là, ne sont plus que des marionnettes. D'autant que les enjeux, planétaires, sont à la merci d'un conflit au proche-orient que le gouvernement israélien est en train de planifier contre l'Iran, avec, semble-t-il, les encouragements de Sarkozy qui a fixé, en direct de New York, sans même avoir consulté Barak Obama !, l'expiration de "son" ultimatum adressé à Téhéran au... 31 décembre 2009 ! Si j'ai bien compris, le 1er janvier 2010, à l'aube, sous la direction de notre va-t-en-guerre neuillesque, l'Occident passera aux "choses sérieuses" ! Totalement obsédé par les prochaines élections, qu'il peut, à juste titre, redouter, le génial stratège imagine sans doute pouvoir renverser le sort des urnes en déclenchant une crise internationale qui rameutera autour de lui une opinion apeurée... et une opposition désarmée !

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