samedi, avril 11, 2009

LE MOMENT EST VENU D'ABOLIR LE CHÔMAGE ! (1)

Sarkozy a reçu les chefs syndicaux. Le patron de la CFDT, François Chérèque, est content : sa demande de création d'un "fonds d'investissement social" a été adoptée. Ainsi donc est créé le FISO, qui se voit doter au départ d'un crédit de 1 milliard et demi d'euros. Cette somme doit servir à payer du chômage partiel (éviter les licenciements) dans les secteurs en difficulté, et financer la formation-recyclage des salariés privés d'emploi. Ce crédit s'ajoute aux autres prestations d'aide sociale ou de formation professionnelle. Une "cellule de pilotage" sera chargée d'accompagner et de contrôler la bonne marche du FISO.
Ce qui est surprenant c'est qu'aucun syndicat représentant les salariés n'ait demandé tout simplement l'abolition du chômage ! C'est dans les périodes de crise pourtant que sont accomplies les plus grandes avancées sociales, le plus souvent au lendemain de révolutions qui obligent les possédants à accepter des réformes fondamentales. C'est en 1848, au lendemain de la révolution, que fut aboli l'esclavage, et ce à l'initiative du valeureux Victor Schoelcher. Mais le chômage sévissait (déjà !), et sous l'inspiration des théoriciens socialistes, tel que Louis Blanc, le gouvernement, issu de la révolution, instaura les fameux Ateliers Nationaux. A Paris et dans les grandes villes, les chômeurs étaient rassemblés dans des lieux publics, et payés par l'État pour effectuer des travaux d'utilité publique. La gare Saint-Lazare, à Paris, entre autres, fut ainsi construite par ces salariés. Naturellement, les députés bourgeois et les patrons crièrent à la concurrence déloyale (sic). Au bout de quelques mois, les Ateliers disparurent. Mais nous voyons, qu'en ce temps-là, les socialistes avaient des idées, et n'hésitaient pas à tenter de véritables expériences d'innovation sociale. Aujourd'hui, force est de constater que les "socialistes" n'ont plus rien dans la tête ! (à suivre)

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