vendredi, mars 20, 2009

RÉPUBLIQUE-NATION : LA MANIF DE L'ESPOIR

Avec un vieil ami, et ancien militant, j'ai donc défilé, pendant un temps, avec les manifestants, de la République à la Nation. Nous étions joyeux, car le printemps était au rendez-vous, avec la foule qui rappelait les grandes manifs, celles qui ont pesé dans l'histoire. Et surtout, il s'en dégageait une assurance : le mouvement s'amplifie, et tôt ou tard, ceux qui "gouvernent" seront éliminés. Certes, l'alternative politique crédible n'existe pas. Mais le mouvement populaire, que la crise a fait naître, en se renforçant, doit contraindre l'opposition à premièrement s'unifier, deuxièmement à proposer un programme minimum de survie. Car la crise est grave, et durable. Tous nos acquis sociaux sont menacés, et l'emploi va se faire de plus en plus rare. On ne peut rien attendre de "gouvernants" qui sont impuissants, et visiblement dépassés par les événements. François Fillon, dans sa réplique sur TF1, n'a rien dit; et Sarkozy à Bruxelles est resté, lui aussi, muet. La vague va donc enfler, et ceux qui incarnent ou sont susceptibles d'incarner une "alternative crédible" doivent se préparer. Leur responsabilité est grande, car le pays est menacé d'une guerre civile, destructrice et sanglante comme toutes les guerres civiles. Un film récent nous a révélé comment Margaret Thatcher fut éliminée à Londres par un véritable coup d'Etat mené de main de maître par les chefs de son propre parti lorsque ceux-ci eurent pris conscience, après le vote de la "poll tax", que la "dame de fer" les conduisait au désastre. Seront-ils aussi lucides et clairvoyants à l'UMP ?

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