lundi, août 11, 2008

LE TEMPLE D'AKHÉNATON, RASÉ PAR CEUX DE THÈBES, RECONSTRUIT A JERUSALEM... (3)

On sait peu de chose sur cette période, sauf que la coalition anti-Akhénaton, mettant à profit la colère populaire, vint à bout de ce super-Staline et qu’elle rétablit le culte d’Amon – celui de Thèbes. Les auteurs du « Secret de l’Exode » (Éditions Jean-Cyrille Godefroy), Messod et Roger Sabbah (deux rabbins passionnés, on s’en doute, par cette énigme ) se posent la question : et si tout simplement « Moïse » n’était rien d’autre qu’Akhénaton ? Pour eux, le conflit s’acheva par un compromis, du fait que l’Égypte était menacée d’une nouvelle invasion. Le Temple fut détruit, et plutôt que d’exterminer la population, celle-ci fut autorisée, avec son clergé et son chef, à s’installer hors d’Égypte, dans ce fameux passage où elle ferait barrage aux nouveaux envahisseurs annoncés. Cette hypothèse est loin d’être absurde, en tout cas elle a le mérite d’expliquer la suite : le royaume de Juda, en terre de Canaan, avec son nouveau Temple à Jérusalem, et la naissance du « judaïsme ». La fortune de celui-ci provient, à coup sûr, du « monothéisme », dont le maître devint « invisible ». (Il fallait le cacher pour éviter une nouvelle répression). Lorsque vous affirmez que votre Dieu est le seul, le vrai, et qu’il est invisible (par conséquent présent partout !) vous vous hissez tout naturellement au-dessus des autres dont les Dieux sont eux bien visibles, et représentés par des statues (que l’on peut aisément détruire !). Celui-ci est présent en vous, et nul ne le voit ! (Il est d’ailleurs interdit de le représenter !). Voici donc une religion plus forte que toutes les autres, que seul un Messie (qui viendra à la fin des temps) peut réincarner !

Indéniablement, le monothéisme représente un progrès par rapport au polythéisme. Il affranchit l’homme des Dieux, et le contraint à se tourner vers l’Esprit, c’est-à-dire à la recherche de lui-même. Nous sommes tous, incontestablement ici en Occident, des enfants du Dieu unique. Que l’on soit « croyant » ou « incroyant », nous sommes libérés de la tutelle des Dieux. Qu’Il « soit » ou ne « soit pas », peu importe puisqu’il n’est plus que question - « Pourquoi ? » -, à laquelle personne ne sait répondre, et ne répondra probablement jamais. Libre donc à chacun de lui apporter une réponse à sa convenance. Ce Dieu unique est donc également synonyme de liberté. Et moi qui suis incroyant, je me rends compte que je pourrais être tout autant son « contraire » : qu’est-ce que ça changerait ? On peut jouer ça à pile ou face : le résultat est le même !

Pour en revenir à la « religion de l’Argent », je crois avoir compris que le Chef Suprême (le Pharaon) avait besoin de contrôler l’Argent, et que la religion, sa Religion lui fournissait le moyen, le seul, d’en rester le maître. La symbiose entre la Religion et l’Argent s’est effectuée là, sous le Pharaon. Le judaïsme est apparu ensuite, dans le « passage », après l’expulsion d’Égypte, et précisément, dans cette étroite bande de terre, empruntée par tous les caravaniers-marchands, il y a eu accumulation de richesse, au point que cette religion fut perçue comme « la religion de l’argent », ou synonyme de richesse. L’empire Romain a annexé le territoire, et ceux qui en Palestine, avaient conscience de leur supériorité religieuse sur ces envahisseurs encore empêtrés dans leurs Dieux multiples, et fragiles (déjà empruntés aux Grecs), nourrirent une ambition inouïe : greffer leur Religion (monothéiste) sur cet immense Empire, universel à l’époque ! Et pour réussir cette formidable entreprise, il fallait « ouvrir » leur Religion aux autres. D’où la naissance du schisme « chrétien » tourné vers la conquête de Rome, et la condamnation du « trotskiste » JC par le Grand Sanhédrin (le Pharaon/Staline de Jérusalem !). (à suivre)


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