lundi, août 11, 2008

QUAND ET COMMENT FUT INVENTÉ LE "PEUPLE" JUIF

OÙ QUAND ET COMMENT FUT INVENTÉ LE "PEUPLE" JUIF ? (1)

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Avant-propos - Le livre de Shlomo Sand, portant ce titre, paraît en septembre chez Fayard. En attendant, je vous livre mon ultime analyse du « phénomène juif » (que le défilement du temps nous aide à mieux percevoir) en espérant qu’elle vous incitera à la corroborer… ou à la contester (avec des arguments sérieux !).


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Grâce au dessinateur de Charlie Hebdo, Maurice Sinet, alias Siné, et à la LICRA qui le poursuit devant les tribunaux pour « antisémitisme » (!), nous sommes obligés d’approfondir, ou de reprendre notre réflexion sur les liens qui existent, depuis les débuts de la civilisation, en tout cas de la nôtre, entre le pouvoir (le pharaon), la religion et l’argent, afin d’en finir, une fois pour toutes, avec les « procès en sorcellerie ». Nous voici bien loin, direz-vous, du couple Sarkozy-Darty brocardé par l’humoriste. Personnellement, je ne le crois pas. Nicolas Sarkozy n’a jamais caché qu’il était « décomplexé » devant la richesse, l’argent, les milliardaires. Sans doute tenons-nous là une explication de sa « fascination » pour les USA, et l’origine de son initiative, qui nous laissa pantois, de passer la nuit de son élection au Fouquet’s avec ses amis du CAC 40, avant de rejoindre le yacht mis à sa disposition par l’un de ses amis milliardaires… Sur le coup, j’ai cru « à une faute psychologique » énorme. Même son « secrétaire » élyséen, Claude Guéant, qui fut préfet en Bretagne, et qui donc connaît fort bien l’opinion des Bretons sur le « zozo » de Neuilly, lui demanda de rentrer « sans tarder », tant il s’inquiétait des retombées « dévastatrices » dans l’opinion. En réalité, on se trompait. Sarkozy a voulu frapper les esprits en se donnant en spectacle avec les « milliardaires ». Il était tellement « américain » qu’il a voulu faire de la France le 52e État (la place de 51e étant déjà prise par un autre « État » cher à son coeur) du « monde merveilleux de Walt Disney »… Enivré par sa « victoire » électorale, Nicolas Sarkozy a pensé « que tout était possible » ! Malheureusement pour lui, et pour nous, il n’a pas vu que le monde entrait dans une période de crise et que, justement « tout n’était plus possible » ! A peine élu, il fit cadeau aux « possédants » d’un dégrèvement fiscal pour « marquer le coup » si j’ose dire, et inventa le slogan le plus inepte des temps modernes : « travailler plus pour gagner plus » ! Alors que notre « problème » est d’une autre nature : il s’agit de fournir à tous un travail, les emplois se faisant de plus en plus rares, du fait de la révolution des techniques (robotique et autres « tiques ») de production et de communication, et par les « délocalisations » vers des pays « moins chers » en salaires et dépourvus d’avantages sociaux. Tel est le défi aujourd’hui qu’il nous faut relever, si nous voulons assurer un avenir à nos enfants. Mais Sarkozy n’en a cure, grisé par son succès auprès de l’électorat lepeniste, épidermique et primaire, qui s’est laissé séduire par des slogans simplistes. (Il se livre à un nouveau calcul électoral en médiatisant à outrance le « trotskiste » Besancenot). Résultat : nous voici avec d’un côté, des millions de Français frappés par la baisse du pouvoir d’achat, de l’autre des milliardaires qui n’ont plus peur ( ?) de s’afficher, encouragés par un Président « bling-bling ».

Donc, Sarkozy n’est pas le « produit » du hasard : il y avait déjà un bon moment que les adeptes du libéralisme « sans entraves » ne supportaient plus le « social-gaullisme » de Chirac, ce « faux homme de droite » qu’il était temps d’éliminer pour mettre à sa place, à l’Élysée, un « vrai » partisan du « libéralisme », entendez un « franco-ricain » qui ne reculerait devant aucune « croisade » en Irak ou en Afghanistan, ni devant des syndicats squelettiques promus « interlocuteurs valables » par un patronat malgré tout « respectueux » des conquêtes sociales, et soucieux de maintenir la « paix civile » dans le pays. « Du passé faisons table rase » ! s’époumonaient les Lefèbvre des Hauts-de-Seine, à l’œuvre dans leurs « think thanks » lobbyesques sponsorisés par des financiers croulant sous les profits amassés dans les pays « émergeants » grâce à une main-d’œuvre bon marché, pour ne pas dire « gratuite » ! Le bonhomme, ils l’avaient sous la main, à Neuilly ! Avec un « bon de garantie » : c’était un fils d’émigré hongrois, « dollarisé » comme tous ceux de l’Est !

Ainsi, plus que jamais, l’Argent et le Pouvoir font bon ménage. Mais quid de la Religion ? Que vient-elle faire là-dedans ? Ne peut-on pas s’en passer ? Revenons au Pharaon, pour découvrir sa raison d’être. (à suivre).


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