mardi, juillet 15, 2008

LETERME ENTRE WALLONS ET FLAMANDS, C'EST TERMINÉ !

Yves Leterme a remis sa démission au Roi des Belges, Albert II, qui la maintient en "suspens". De toute évidence, la Belgique à l'ancienne n'existe plus. Les Flamands veulent la "corriger". Si on ne leur donne pas satisfaction, ils accentueront leur pression sur les autorités, rendant ainsi impossible la formation d'un gouvernement viable. Nous avons connu la même situation en Tchécoslovaquie où les deux peuples - tchèques et slovaques - ont voulu se séparer à l'amiable. Ce qui a été fait, proprement et simplement, rendant ainsi possible l'établissement de bonnes relations entre les protagonistes qui avaient été "mariés" de force par les grandes puissances qui avaient besoin d'une Tchécoslovaquie "forte" (pour museler la Hongrie du papa de Nicolas Sarkozy). En 1918, des promesses furent faites aux Slovaques, qui ne furent pas tenues évidemment. Les Slovaques se tournèrent vers l'Allemagne, et Hitler leur accorda l'indépendance en 1939. En 1945, les Russes, avec l'accord des Occidentaux, reconstituèrent la "grande" Tchécoslovaquie avant de s'emparer du tout en y englobant la Hongrie. Dès la fin de l'Empire "soviétique" en 1991, les Slovaques revendiquèrent leur indépendance qu'ils obtinrent après négociations avec Prague. Pourquoi ne pas accorder aux Flamands et aux Wallons ce que l'on a accordé aux Tchèques et aux Slovaques ? Qu'attend Nicolas Sarkozy, président de l'Europe jusqu'en décembre 2008, pour intervenir et proposer à ces deux peuples un "divorce" à l'amiable ? Au moins, sa présidence aura servi à quelque chose ! Croit-il, cet illusionniste, qu'il est plus facile de faire la paix au Proche-Orient ? Nous l'avons entendu dire, à propos de ce conflit qui perdure depuis plus d'un siècle :"C'est simple, il suffit de s'entendre" ! Moi, je lui dis qu'il est plus facile de résoudre le "problème" belge ! Il suffit de dire OUI aux uns et aux autres. Dans le cadre de ces Nouveaux États-Unis Francophones que je préconise de fonder avec les Corses et les DOM-TOM, les Wallons y prendraient toute leur place, libre ensuite aux Flamands de se fédérer avec les Pays-Bas, s'ils le désirent. Il faut l'admettre : la Belgique de grand-papa n'existe plus. En politique, il faut savoir se montrer réaliste.

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