mercredi, juillet 09, 2008

LES DOM-TOM ET LA CORSE AU SECOURS DE LA FRANCE ...ET DE LA PAIX !

Si nous ne sommes pas en 1940, cela y ressemble ! Les dirigeants de la métropole ont renoncé, tout comme le vieux Maréchal face, hier, à l'Occupant. A quoi bon résister ? Les plus forts avaient envahi le pays, le peuple ne savait plus à quel saint se vouer, alors ? Collaborons ! Laissons les vainqueurs décider pour nous... De Gaulle, à Londres (en Angleterre, quelle horreur !) lança son Appel - le 18 Juin. Et d'Outremer, des résistants se rallièrent à lui. D'Afrique, d'Océanie, du Canada... Pendant ce temps, à Paris, nos "gouvernants" s'en remettaient à Bruxelles (pardon, à Berlin). Même pour la restauration, ils n'avaient plus le droit de décider le taux de la TVA ! Dans sa Résidence du Parc, à Vichy, Pétain fulminait contre ceux qui allaient trop loin dans la collaboration. "Tout de même, gémissait-il dans son fauteuil, il y a encore l'Empire... et les Américains ! Le Général lui-même l'a dit, dans son discours à Londres, "cette guerre deviendra mondiale". Comme en 1917 !
Les historiens, pourtant si aveugles, n'avaient-ils pas appelé "première guerre mondiale" celle de 14-18 ? N'est-il pas étrange que nous découvrions seulement aujourd'hui "la mondialisation" ? Tout le 20e siècle fut une guerre mondiale ! Au début la Chine, le Japon, l'Inde furent dominés par les puissances européennes, puis par les USA. Yalta et Hiroshima marquèrent l'apogée de la puissance "blanche". Mais, déjà, à Bandoeng, en 1955, deux ans seulement après la mort du despote russe, et un an seulement avant la nationalisation du canal de Suez (la porte de l'Asie !) par le colonel Nasser, les Non-Blancs affirmèrent leur désir de revanche. Qu'on le veuille ou non, nous sommes bien dans un nouvel entre-deux-guerres. Ils le savent bien à Téhéran. D'où leur sang-froid, et leur détermination...
Et nous, dans quel camp sommes-nous ? Dans celui de la paix, bien sûr. La guerre qui vient sera terrifiante. Raciale, religieuse, atomique. Pouvons-nous encore l'empêcher ? Je l'ai dit : il nous faut construire des États-Unis pacifiques, et ceux-là ne peuvent être que francophones ! N'en déplaise à Jacques Delors, l'espoir aujourd'hui est outre-mer, il commence en Corse : nous avons besoin d'un double génie, celui de Paoli associé à celui de Bonaparte ! A lui de nous concocter une belle revanche sur les Jouyet de Bruxelles !

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