dimanche, juillet 06, 2008

LE CRÉTIN DE NEUILLY PÈTE LES PLOMBS !

Pour Nicolas Sarkozy "les grèves, c'est fini. Lorsqu'il y en a, on ne s'en aperçoit même pas " ! Nous avons là la preuve que ce type est un imbécile-né. Depuis quasiment un siècle, la France traverse une crise sociale : elle n'a pas réglé le "problème", et celui-ci explose à intervalles plus ou moins réguliers. C'est vraiment un type dangereux. Je ne sais pas s'il me lira, mais je voudrais lui rappeler ceci : en 1967, les syndicats étaient déconsidérés, et impuissants. Surtout la CGT qui avait pris l'habitude d'organiser des "grèves nationales de 24 heures"... devenues tellement "mécaniques" qu'elles passaient inaperçues. Peu de salariés les suivaient. Les autres syndicats dénonçaient ces grèves presse-bouton. Je me souviens qu'à peine entré chez Hachette en décembre 1967, j'ai recherché le local du syndicat. En ouvrant la porte, j'ai immédiatement remarqué... les toiles d'araignée qui pendaient un peu partout ! Quelques mois plus tard, Viansson-Ponté écrivait dans Le Monde son article "la France s'ennuie". On connaît la suite ! Un peu partout les jeunes s'investirent dans des "comités d'action". Ce fut également une des causes de la puissance du mouvement de Mai 68 : la faiblesse des syndicats, leur usure, leurs méthodes bureaucratiques.
Aujourd'hui, il y a cent fois plus de raisons de combattre la politique du gouvernement... qu'en 1968 ! Sarkozy devrait savoir qu'en France l'Argent n'a pas bonne presse. Et qu'en s'affichant avec les "neuneus" du libéralisme économique "sans entrave", il nous conduit irrémédiablement vers un choc terrible. Cela craque de partout. L'imbécile heureux qui nous "gouverne" ne va pas tarder à s'en rendre compte... S'il écoutait les députés UMP de base qui rentrent de leurs permanences, il aurait un écho de ce que pense le pays. Mais il n'entendra rien : ce crétin veut réussir là où ses prédécesseurs ont échoué : nous plonger dans une guerre civile doublée d'une guerre de religions. Celle-là, nous sommes nombreux à la voir venir depuis de nombreuses années. Mais les stratèges de l'Élysée ne sont-ils pas convaincus que "Besancenot" va les sauver ?

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