lundi, mai 19, 2008

LE GRAND HANDICAP DE DELANOË

Le parti socialiste contrôle quasiment toutes les Régions de France, à l'exception d'une seule ! Dans ces conditions, le Maire de Paris va devoir négocier avec leurs représentants. Mais pourquoi ceux-ci accepteraient-ils d'offrir l'Élysée à celui qui incarne, à leurs yeux, la toute-puissance parisienne ? Ségolène Royal, du Poitou-Charente, est naturellement mieux placée pour les séduire. Je l'ai déjà dit, une alliance entre Paris et une province de poids va s'imposer, la Bretagne sans doute, avec Jean-Yves Le Drian (ou son rival nantais, Jean-Marc Ayrault, président du groupe parlementaire socialiste). Cela sera-t-il suffisant pour entraîner le gros de la troupe ? D'autres seront tentés de jouer la carte provinciale, ou l'alliance avec Delanoë, le parisien. En fin de compte, si le Maire de Paris veut éliminer Ségolène, à coup sûr sa rivale la plus dangereuse, il devra s'efforcer d'incarner la "modernité" face à une candidate qui aura tendance, elle, à jouer "la mère de famille". Ainsi le "duel" opposerait deux candidats, non pas sur des positions politiques réellement différentes (ils sont tous les deux condamnés à faire du "centrisme") mais, sur ce qu'on appelle depuis Giscard d'Estaing des "choix de société", principalement l'égalité entre les sexes, incluant l'adoption de la morale libérale en vigueur dans les pays nordiques. La social-démocratie réduite en somme au "sexe".
Sans doute, les deux candidats pourraient-ils s'opposer sur la politique française au Proche-Orient, d'autant qu'elle est, avec Sarkozy, totalement inféodée à Washington. Delanoë, à Paris, est trop entouré par les descendants des khazars, que sont venus renforcer les "sephs" d'Afrique du Nord (ceux-là même qu'on a vu délirer dans le Quartier Latin en Mai 68) pour qu'il prenne le risque de se démarquer de la "khazarie" implantée sur les bords du Jourdain. Ségolène Royal fera, elle aussi, très attention à ce qu'elle dit, même s'il lui arrive parfois d'invoquer "l'exemple du général de Gaulle".
Les dirigeants du PS pensent succéder "en douceur" à Sarkozy... lorsque celui-ci sera "carbonisé"! C'est donc de la "droite", et notamment des élus UMP, qui n'ont aucune envie de se rendre à l'abattoir, qu'une opposition, plus musclée, devrait surgir "incessamment sous peu"...

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