mardi, avril 22, 2008

SARKOZY DANS LES BRAS D'ISRAËL ET DE WASHINGTON...

Nous sommes en présence d'une évolution tout à fait classique : lorsqu'un chef d'État devient impopulaire dans son propre pays, il n'a plus qu'une solution : rechercher à l'extérieur la protection des "puissants". En ce qui concerne Sarkozy, ses affinités et son américanophilie d'adolescent venu de l'Est, fasciné par les States, sa véritable "patrie d'adoption culturelle", le conduisent tout naturellement à s'adresser aux Maîtres des deux capitales qui n'ont font qu'une (pour combien de temps encore ?) : Washington et Tel Aviv. Lorsqu'il sera "président" de l'Union européenne le 1er juillet prochain (s'il y arrive) soyez sûrs qu'il fera entendre leur voix, et qu'il tentera de bien les servir. Déjà son "union méditerranéenne" qui, au départ, semblait une bonne idée, dévoile son vrai visage. Le "projet" s'est rétréci au point qu'il s'agit maintenant de s'appuyer sur Israël et le Maroc où les intérêts israéliens et américains sont en pleine activité. Sa "réintégration" dans l'OTAN confirme son adéquation de ce côté-là.
Une question se pose alors : Sarkozy a-t-il été recruté, à Neuilly, par les services américains, à l'instigation de son père ? Celui-ci est invisible, et pourtant il est bien présent à Paris ! Le personnage en question a quitté la Hongrie à la fin de la guerre, en s'engageant dans la Légion étrangère où il n'est resté que très peu de temps. Il est probable que, venant de Budapest, il intéressa d'abord les "services français", qui s'empressèrent de le "sortir" de la Légion, puis, la Hongrie devenant le théâtre d'une formidable agitation politique au coeur de l'Europe "soviétique", avec le cardinal Mindszenty, chef de l'Église catholique, se réfugiant à l'Ambassade des États-Unis, on peut supposer que les "services américains" le recrutèrent à leur tour : les "émigrés de l'Est" étaient particulièrement prisés par la CIA en ce temps-là. Voilà pourquoi le "petit Nicolas" ne voyait pas souvent son père à la maison, papa étant toujours "en voyage" ! Et charmeur comme il était, le papa a beaucoup "nocé", et divorcé ( tiens, Nicolas est bien le digne fils de son père !). Plus sérieusement, le père peut se vanter auprès de "ses patrons" qu'il a bien travaillé à Paris puisque son fils est entré à l'Élysée ! Peut-on imaginer qu'il n'y est pour rien ? La "brouille" entre le père et le fils nous rappelle irrésistiblement la "réconciliation" entre Cécilia et Nicolas : une savante mis en scène ! Dans les "services" on apprend "comment manipuler l'opinion". Les Sarkozy père et fils ont été à bonne école, si l'on en juge par leur savoir-faire dans ce domaine !

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