vendredi, février 22, 2008

LA BRETAGNE ... ET LA SHOAH !!!

Dans Libération, l'historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac ne cache pas son malaise devant le film TV présenté sur France 2 "Quand il fallait sauver les Juifs". Il rappelle à juste titre "que la Résistance n'a jamais appelé à sauver les Juifs" ! C'est évident. Pourquoi ce film de propagande aujourd'hui ? se demande-t-il. Pourquoi ce mensonge ? Après avoir vu le 1er film "La Résistance" je n'ai pas voulu regarder le second, et je ne le regrette pas. Je me doutais qu'il s'agissait d'un bourrage de crâne, qui plus est, dispensé sous l'autorité de pseudo historiens, et Crémieux s'interroge : comment ces "historiens" ont-ils pu valider un tel mensonge ?
J'ajoute que, venant de Bretagne, je peux assurer que les Bretons ne savent pas ce que c'est qu'un Juif ! Il n'y en a d'ailleurs pas (ou si peu) dans cette Région, et d'ailleurs y en avait-il beaucoup en Corse ? En Normandie ? Sait-on vraiment en France ce que c'est qu'un Juif ? On sait qu'il y en avait en Alsace-Lorraine, et dans le Sud-Ouest en provenance d'Espagne ou du Portugal. Les autres, la grande majorité, étaient concentrés à Paris et dans sa région. Jamais je n'ai entendu à Radio-Londres, le soir autour de notre Marconi, un appel "à sauver les Juifs" ! Faut-il préciser que ni les Américains, ni les Anglais (encore moins les Russes !) n'ont lancé un "appel à sauver les Juifs" ! Roosevelt s'y est toujours opposé, de peur de donner raison à Hitler qui affirmait que les Américains étaient entrés en guerre à cause des Juifs !
Si nous fûmes dénoncés comme "juifs", par un voisin probablement, cela prouve bien que ce brave homme ne savait pas ce que c'était qu'un Juif ! Notre nom, d'origine étrangère pouvait le laisser croire, mais notre mère, et notre grand-mère, étant des Bretonnes à 100%, la gendarmerie a rapidement, j'imagine, bouclé son enquête. Certes, le père, décédé en 1935, avec un nom pareil, venu de Palestine, sous mandat britannique, avait beaucoup intrigué le quartier ! En ce temps-là, ceux de Quimper, et même de Quimperlé !, étaient des "estrangers" ! Concernant les Juifs, on n'en parlait pas, il faut dire qu'on avait d'autres chats à fouetter ! A la Libération, il fallait reconstruire, manger, s'habiller etc. Pourquoi se serait-on intéressés au sort des Juifs ? Les déportés et les prisonniers rentraient au pays, et l'on s'en réjouissait.
La seule fois où je me suis fait traiter de "sale juif !" c'est bien plus tard, à l'usine, dans Paris, lorsqu'un ancien militant du parti, exaspéré par ma mauvaise foi et mon aveuglement partisan me balança cette "insulte" ! Lui aussi, devant mon "esprit de parti" pensa que j'étais juif... parce quelques années plus tôt, les ouvriers de l'atelier avaient eu affaire au "parti" qui leur imposait une politique contraire à leurs intérêts, et que ce sont les dirigeants du parti qui étaient venus leur expliquer que cette "politique était juste", tout comme en 1947 les mêmes étaient venus leur expliquer que la grève déclenchée par les ouvriers de chez Renault étaient une grève dirigée et inspirée par les "hitléro-trotskystes", et qu'il n'était pas question de la suivre ! Mais, deux jours plus tard, les mêmes vinrent leur expliquer que cette grève était juste... et qu'il fallait la rejoindre ! Or, en ce temps-là, l'
Huma, qui était beaucoup lue dans les ateliers, avait de nombreuses signature "juives" à la Une du journal ! Les ouvriers savaient que les Juifs avaient investi le Parti à la Libération, et que tout naturellement le Parti soutenait les sionistes en Palestine ! C'est donc bien par le parti communiste que le "fait juif" s'est ingéré dans la vie politique française, y compris ouvrière, avant la guerre, et plus encore à la Libération...
Pourquoi les petits Bretons, ou les petits Corses, devraient-ils ânonner "c'est ma faute, c'est ma très grande faute" alors que leurs "enseignants", surtout leurs profs d'histoire (sic), n'ont toujours rien compris, incapables de s'extirper de leur marxisme de pacotille qui les rend stupides ? L'histoire du XXe siècle n'est pas encore écrite, et ça n'est pas le "foldingue" de Neuilly qui va nous aider à l'écrire !

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