jeudi, novembre 29, 2007

ANNAPOLIS : UN PENSE-GUERRE ?

La conférence d'Annapolis se heurte, nous dit-on, à un scepticisme général. En effet, les deux protagonistes, chargés de "faire la paix", Olmert et Abbas, sont, le premier au plus bas dans les sondages, le second à la tête d'une "autorité" palestinienne qui ne contrôle plus grand chose. Quant au parrain qui se déguise en colombe, ce Bush Jr, ne vient-il pas de détruire l'Irak ? Et ne pense-t-il pas plutôt, tout comme l'état-major US, à une nouvelle guerre...cette fois contre l'Iran ? Mais, avant de faire la guerre, parlons de paix en prenant l'opinion mondiale à témoin. "Vous voyez, nous avons tout tenté, nous avons rassemblé tous les pays arabes autour des Israéliens et des Palestiniens. Un seul pays manquait, l'Iran ! Nous ne l'avons pas invité, parce qu'il ne serait pas venu. C'est bien lui le fauteur de guerre. Alors ?"
La Conférence d'Annapolis ressemble plutôt à un branle-bas de combat... contre un adversaire tout désigné par son absence. La Syrie va être sollicitée, elle peut obtenir beaucoup en échange. Sur le dos des Libanais, une fois de plus ? Pourquoi pas ? James Baker, tout comme Henry Kissinger, est convaincu que Damas est une pièce maîtresse sur l'échiquier proche-oriental.

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