dimanche, septembre 02, 2007

LA BRETAGNE ENTRE BERTRAND ET SÉGOLÈNE (1)

Il est loin le temps où ses petits camarades du 18e arrdt se moquaient de lui ! Les Jospin, Vaillant, Estier et autres Caresche hochaient la tête en apprenant les frasques du jeune Bertrand dans la nuit parisienne, chez Régine ou chez Michou. Et un beau jour, ils le casèrent au Sénat, en l'inscrivant sur leur liste en position d'éligibilité. A la mairie de Paris, il devint le chef de file des socialistes face à Jacques Chirac. Cela n'avait pas d'importance : à Paris les socialistes n'avaient aucune chance d'emporter la Mairie ! Puis Jacques se transporta à l'Elysée, laissant la mairie à Tiberi. Dans une émission-télé, Delanoë révéla son homosexualité. Quelle importance ? La mairie semblait hors d'atteinte. Puis, la "droite" parisienne se déchira entre séguinistes et tiberistes; dans chaque arrondissement, l'atmosphère devint irrespirable. Du coup, Delanoë, tête de liste socialiste, séduisit les "bobos" du centre de la capitale affamés de verdure et de vélo. Les "verts", en s'alliant avec le PS, donnèrent la victoire à Bertrand ! Aujourd'hui, Delanoë est Roi de Paris, et indétrônable. Il sera réélu haut la main l'an prochain. La Panaf peut aller se rhabiller !
Cette fois, c'est le PS qui se déchire. Et Bertrand, triomphalement réélu en 2008, rêve de "Chirac". Et il lui faut, tout comme Jacques, un parti. Pour lui, bien sûr, c'est le PS. La bataille sera rude, plus rude qu'à Paris, car un obstacle de taille se dresse sur son chemin : la "province" ! (à suivre)

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