jeudi, avril 19, 2007

SARKOZY ÉLIMINÉ AU PREMIER TOUR !

Cette fois, les jeux semblent faits ! Comme je l'ai écrit plus haut, les propos tenus par Nicolas Sarkozy dans Philosophie Magazine se révèlent meurtriers ! L'Eglise elle-même est intervenue pour les dénoncer. Il a été facile, ensuite, à ses adversaires de le diaboliser. Michel Onfray pourra se vanter d'avoir fait tomber le candidat de l'UMP ! S'il voulait, je le répète, attirer à lui les électeurs de Le Pen il lui suffisait de parler de l'immigration. Il s'agit d'un électorat populaire qui se moque bien de l'inné et de l'acquis ! Ce qui est grave, c'est que ces propos inhabituels en France ont bien une origine d'extrême droite; ils confirment donc le "milieu" dans lequel a évolué Sarkozy du côté de Neuilly, les amis huppés où il est de bon ton de souligner les qualités "innées" de ceux qui amassent les milliards sur le dos de "ceux qui n'ont pas eu la chance de bien naître" ! Le gaullisme, ça n'est pas ça, comme disait Malraux, "c'est le métro à cinq heures". Au lieu d'apparaître comme un rassembleur, N. Sarkozy a réduit son audience à la seule UMP ! Il sera sous les 20%, donc éliminé ! Le duel final opposera sans doute Bayrou à Le Pen ou à Royal. La finale la plus comique serait celle qui mettrait face à face Ségolène et Bayrou ! Annonceront-ils tous les deux qu'ils prendront le même Premier Ministre ? Ou bien Bayrou sonnera-t-il le rappel de la "droite" pour vaincre la "gauche" ? En tout cas, pour moi c'est décidé : au premier tour je voterai blanc.

1 commentaire:

Loïc Decrauze a dit…

Il était des professions de foi…

Lecture annotée des douze professions de foi. L’impression d’un fourre-tout sur format imposé qui tente, avec plus ou moins d’efficacité, le panorama des thèmes majeurs.

Le Pen : les « cinq ans désastreux pour notre pays » qu’il décèle lui fait naturellement oublier le passage calamiteux de membres de son parti à la tête de municipalités.

Schivardi : Son monde aberré. Chez lui, « tout devient possible » en anéantissant la baraque UE, en se torchant avec ses directives, en s’asseyant sur notre signature des traités.

Bové : l’apologie du pire dans la IVe République (sous couvert du bâton à droite pour faire croire à une VIe) avec « la proportionnelle intégrale ».

Besancenot : Il faudrait rappeler deux évidences à l’intégriste révolutionnaire : partir de ces pays en s’en remettant aux bonnes volontés nationales, c’est l’assurance d’une guerre civile totale suivie d’une partition de l’Irak, dramatique pour la région, et d’une reprise en main sanguinaire de l’Afghanistan par les talibans.

Laguiller : Vive la politique de l’autruche-Laguiller qui veut nous retirer des théâtres internationaux pour enfler davantage les services publics intérieurs. Belle preuve de générosité internationaliste !

Buffet : elle paralyse la raison avec sa fumeuse stigmatisation des « privilégiés », caste (on n’est pas loin de l’accusation ethnique) qui, avec ses « 20 milliards d’Euros » peut se la couler douce « pour 1000 ans ».

De Villiers : avec son département en bandoulière, avec son programme à œillères et avec son anti-construction européenne, il préjuge de sa qualité à la place de Président par un syllogisme branlant.

Voynet : « sans pesticides (…) sans OGM (…) sans incinérateurs (…) sans nouvelles autoroutes (…) sans nouvelles centrales nucléaires ». En lisant trop vite la fin, l’attention encore impressionnée par ce cumul, on repère un dernier souhait « sans écologistes ! » certes précédé dans la même phrase par un « On ne fera pas d’écologie ». Si ce n’est pas du nihilisme ça !

Nihous : il faut « obliger les parlementaires à avoir un mandat local » ! Formidable projet démocratique qui obligerait les électeurs, sans doute avec un canon de fusil de chasse sur la tempe, à élire maire ou conseiller municipal leur p… de député-technocrate.

Sarkozy-Royal : c’est de l’ordre un peu juste chez l’une et juste de l’ordre chez l’autre ; du tout qui devient possible chez l’un et du possible en tout chez l’autre ; une « France présidente » pour l’une et le « Président d’une France » pour l’autre…

Bayrou : Ce français François qui, seul, nous adresse, de sa main, son « affection

Pour un tour d’horizon intégral, cf. http://pamphletaire.blogspot.com

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