vendredi, juillet 07, 2006

DREYFUS ET HERZL DE SIMPLES COMPARSES

Curieusement, nos "historiens" (?), lorsqu'ils parlent de l'Affaire Dreyfus, ne parlent jamais de l'Allemagne ! Alors qu'il s'agit d'elle : pas d'Affaire Dreyfus... sans l'Allemagne ! Pas d'Affaire Dreyfus... sans l'antagonisme franco-allemand !
Y a-t-il même eu une "affaire Dreyfus" ? Pendant des décennies, des gens un peu naïfs (des historiens ?) ont cru qu'il y avait un régime "communiste" en URSS : il n'y a jamais eu de "communisme" en URSS, ni encore moins de "socialisme" ! Il ne pouvait pas y avoir de communisme, ni de socialisme en Russie, le pays le plus arriéré, le plus sous-développé d'Europe... C'était matériellement impossible. De Gaulle là encore avait raison; il a toujours refusé de parler de l'URSS, pour lui, la Russie de Staline, c'était la Russie, et rien de plus !
Le "problème juif" tel qu'il est apparu à la fin du 19e siècle, c'est tout simplement la naissance de la Nation allemande - proclamée à Versailles en 1871 - qui a fait problème aux Juifs... allemands qui, jusque là, vivaient dans les... 350 Etats allemands, en se contentant d'être des citoyens au service des multiples monarques, grands ou petits de ces Etats que l'Autriche (et dans une moindre mesure la France) s'est acharnée à vouloir maintenir "désunis".
Dans la dernière décade du 19e siècle, l'Empereur d'Allemagne Guillaume II, se voyant pris en tenaille entre la France et la Russie, a voulu désserrer l'étreinte mortelle pour son pays : il fit alliance avec le Sultan de Constantinople... et les Juifs allemands lui proposèrent de le servir. Il en résulta une formidable alliance entre les banquiers juifs immensément riches et la première puissance d'Europe. Le Capitaine Dreyfus a magnifiquement servi l'Empereur d'Allemagne en lui donnant l'occasion de rassembler toutes les communautés juives d'Europe de l'Est, d'Amérique du Nord et du Sud, sans oublier celles de l'Empire ottoman autour de Berlin et de Vienne, les grandes capitales germaniques devenues les capitales juives, avec New York et Buenos Aires !
Si Dreyfus doit un jour entrer au Panthéon, ça n'est pas à Paris... mais dans celui de Berlin !

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