dimanche, août 21, 2005

Le "socialisme", c'est bien fini !

Maintenant que nous savons qu'il n'y a jamais eu de socialisme ni de communisme en URSS, et que le mouvement communiste international n'a jamais été qu'un instrument au service de l'impérialisme russe, et que le "sionisme-communisme" ne fut rien d'autre que l'expression d'une volonté d'intégration des Juifs émancipés au cours du 19e siècle par le capitalisme, à la recherche de leur place dans ce nouveau monde, une place qui ne pouvait être évidemment que la première, après plusieurs siècles de marginalisation à l'intérieur de ghettos, à l'exception de ceux qu'on appelait les "Juifs de Cour", en fait des financiers aux services des Princes, qui les protégeaient, notamment lors des crises sociales, les petits juifs ghettoïsés servant oportunément de "boucs-émissaires" - d'où le diptyque "banquier-parias" parmi les Juifs, le "paria" protégeant également le banquier - les peuples colonisés, frustrés comme tous les dominés, demandeurs de bien-être et de prospérité, veulent rejoindre à leur tour le "monde du bien-être", c'est-à-dire le monde occidental capitaliste. Il n'est plus question de leur proposer aujourd'hui un système "socialiste" : allez donc en Algérie ou en Guinée parler du "socialisme" ! Ni Arlette, ni Alain - pas même le petit Besancenot - ne sont audibles au-delà de la Méditerranée. Si les Américains sont en train de pousser dehors les Français et les autres des anciennes colonies, c'est bien parce qu'ils arrivent avec un capitalisme bourré de dollars !
Par conséquent, si nous voulons construire cette société mutl-raciale autour de la Méditerranée, cela ne peut être fait que dans le cadre d'un système capitaliste, corrigé par l'édification d'un régime de protection sociale. Paradoxalement, l'alter-mondialisme n'a d'avenir que capitaliste... (à suivre)

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