A coup sûr, François Bayrou est le plus mal "engagé" des candidats à la présidentielle. Nicolas Sarkozy, en effet, lui "pompe l'air", et sur sa "droite", le tandem Villiers-Le Pen le ratiboise. Le malheureux ne peut compter que sur les "inconditionnels" de l'Europe ! Après la victoire du NON au referendum, ce courant-là est affaibli, et on voit mal comment il pourrait porter son candidat à l'Elysée. Disons que c'est exclu, Nicolas Sarkozy l'a fort bien compris, d'où sa main tendue, à Nîmes, aux "nonistes". Bayrou est un peu comme Montebourg à la recherche d'un créneau pour faire entendre sa voix. Et c'est pourquoi tous les deux exploitent le filon de "la crise de régime", les autres "grands" candidats jouant tout simplement l'alternance. Plus le candidat est "petit" (électoralement) plus il crie "Vivement une 6e République !"
Malheureusement pour eux, et leurs soutiens patentés dans les médias, la Ve fait, une fois de plus, la démonstration que ses institutions résistent à toutes les épreuves ! La crise actuelle, pourtant sévère, ne l'ébranle pas. Tout simplement parce que l'édifice repose sur l'élection du Président au suffrage universel, et que le quinquennat aidant, les électeurs attendent patiemment l'heure du choix... Réclamer sur l'air des lampions une élection anticipée, alors qu'aucun parti, aucun candidat n'a de programme à présenter, c'est dépenser de la salive pour rien ! Les électeurs-électrices ne sont pa si bêtes, et puis ils ont envie de voir comment "ils" vont s'y prendre pour abattre Ségolène. Ce spectacle-là les réjouit d'avance. Et celui qui se déroule dans le camp d'en face apporte également son lot de "farces et attrapes". Pourquoi faudrait-il y renoncer puisque c'est lui, l'électeur, qui aura, de toute façon, le dernier mot ?
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