jeudi, août 30, 2007

LA FAMILLE BRETONNE DE GABRIEL ENKIRI


Les Jamet sont originaires de Guiscriff, au lieu-dit Hirgoat
Ici à Hennebont, devant la ferme à Kerlégan, sur la route de Caudan. Devant le père (Jean) et la mère (Jeanne Bernard), les enfants, Suzanne à gauche, la maman de Gabriel Enkiri, sa soeur Joséphine et son frère Joseph...

LES DEUX "MAÎTRES" DE GABRIEL ENKIRI

Monsieur Michel (le père Michel) l'instituteur de l'école communale de la Vieille Ville, à Hennebont, transférée sous le nom de Jean Macé au Guiriel, à Kerlivio.

Yves Péres, professeur de français au lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient. Yves Péres a publié chez Seghers en 1953 une initiation à la poésie "Poésie pour tous", préfacée par Jean Cocteau - adaptée d'un ouvrage de l'auteur anglais C. Day Lewis.

mercredi, août 29, 2007

Le livre-souvenir des anciens du lycée de Lorient

Ce livre a été publié par les Anciens de la Pomme d'Or (un vieil hôtel de Guémené transformé en lycée pendant la guerre). On peut se le procurer chez Jean Tréhin à Lorient.

Gabriel Enkiri avec ses copains au Lycée de Lorient

Réfugié à Guémené/Sur/Scorff pendant la guerre, le lycée est rentré à Lorient, provisoirement hébergé dans des baraques.

Gabriel Enkiri, au 1er rang assis, le 3e à partir de la droite
M. Merle, le proviseur au centre, et à sa droite le redoutable "surgé" M. Bourquin.

dimanche, août 26, 2007

QUESTIONS A BESANCENOT et Cie

Le p'tit Besancenot en a marre de la LCR qui ne mène nulle part. Il a bien raison. Arlette prend sa retraite, et on souhaite bien du plaisir à son successeur, une copine paraît-il. LO sent la fin comme l'autre chapelle trotskiste. Ne parlons pas de la secte lambertiste : kesceskça ? Reste Bové et les altermondialistes, le premier s'est spécialisé dans l'arrachage des ogm, les autres attendent le prochain G8 pour manifester contre le "capitalisme"... Quant aux "grands chefs" du PS, les voilà qui découvrent... la social-démocratie ! Un siècle après les Scandinaves, un demi après les Allemands ! Même les "Gracques" n'ont rien d'autre à proposer : effarant ! Ça sent l'énarque à la recherche d'une écurie gouvernementale. Première question : la social-démocratie, cela suppose des syndicats forts, puissants, organisés. En France, il n'y en a plus. Ségolène, qui n'est pas sotte, rêve d'un "syndicalisme obligatoire" ! Seulement voilà, les salariés n'en veulent plus, le "syndicat" c'est le 19e siècle, et avec internet, les jeunes sont vraiment entrés dans un autre monde... La social-démocratie, comme la Belgique, n'a pas d'avenir !
Mais la vraie question est la suivante : comment fonctionne l'économie dans l'univers socialiste à la Besancenot ? Laissons de côté, en effet, l'URSS qui n'a jamais été un état "socialiste". Né du marxisme, il ne fut, comme je l'ai expliqué, qu'une parenthèse, refermée en 1991 par Gorbatchev lorsqu'il mit le clef sous la porte. Le "socialisme", ça ne peut pas être une parenthèse, mais un progrès dans une étape post-capitaliste... Alors, comment ça marche ? Besancenot et les siens doivent nous apporter une réponse crédible. Nous avons la chance de vivre dans une "société de consommation" que tout le monde nous envie, rêve de rejoindre. Nous souhaitons, nous, l'améliorer, pas la détruire ! On attend la réponse des "anti-capitalistes"...

vendredi, août 24, 2007

LA BELGIQUE A LA RECHERCHE D'UN AVENIR

Sous sa forme actuelle, la Belgique, qui nous fut imposée par l'Angleterre après sa victoire sur Napoléon, est arrivée en fin de course. Bien des pays sont fabriqués d'une manière artificielle par des puissances qui l'ont emporté sur d'autres. Ce fut le cas en Afrique, en Asie... et en Europe ! La Yougoslavie, la Tchécoslovaquie, l'Union soviétique sont nées de la sorte. Cela ne dure qu'un temps... jusqu'à leur disparition elle-même provoquée par des revers de fortune. Les Croates et les Serbes, les Tchèques et les Slovaques, entre autres, se sont séparés, sans oublier les Autrichiens et les Hongrois. Voici le tour de la Belgique ! Rappelons que c'est seulement en 1860 que la Savoie et le comté de Nice furent rattachés à la France. Historiquement, les Wallons sont plus français que les Savoyards et les Niçois ! Tournai et Cambrai, sur l'Escaut, ont vu naître les premiers royaumes francs. Les Flamands veulent leur indépendance. Pourquoi le leur refuser ? Ils finiront par l'obtenir. Mon interview à RJ Liban vient à son heure : avec les Wallons, les Québecois, les Corses, les DOM-TOM et bien d'autres il est temps de construire les Nouveaux Etats-Unis Francophones. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, est fasciné par les Etats-Unis d'Amérique. Expliquons-lui qu'ils n'étaient que 13 Etats au début ! Et que nous pouvons, nous aussi, être les 13 Etats fondateurs de ces Nouveaux Etats-Unis Francophones qui nous propulseront tous ensemble dans le premier siècle planétaire de l'Humanité. Nicolas, si tu veux la rupture, regarde vers Bruxelles !

samedi, août 18, 2007

Fw: RJLIBAN - Interview de Gabriel Enkiri - L'immigration, une chance pour la France

 
----- Original Message -----
From: rjliban
Sent: Friday, August 17, 2007 6:52 PM
Subject: RJLIBAN - Interview de Gabriel Enkiri - L'immigration, une chance pour la France

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MON QUINTUPLE PROJET POUR LA SEINE-SAINT-DENIS ET LA CAPITALE
 
L'immigration, une chance pour la France                                                  
 

par GABRIEL ENKIRI, écrivain et journaliste

 

       

RJLiban - Pourquoi vous intéressez-vous à la Seine-Saint-Denis, vous qui êtes d'origine bretonne-libanaise ?

G. Enkiri - Saint-Denis est une grande ville «bretonne» (son maire est d'ailleurs d'origine bretonne) depuis la grande émigration du siècle dernier. Tous les Bretons de Paris y sont attachés. C'est ainsi que ma mère a rencontré dans la capitale, un autre immigré, mon père, un jeune maronite venu de Saint-Jean-d'Acre en 1900 qu'un couple de notables parisiens a pris sous son aile ! L'Empire ottoman était en crise, et les jeunes qui venaient de Syrie, province de l'Empire, rêvaient d'indépendance. A Paris et à Londres, ils étaient très actifs. Lorsque la guerre a éclaté en 1914, mon père a demandé la nationalité française pour pouvoir s'engager dans l'armée française. Il fut évidemment très déçu en 1918 lorsque les grandes puissances se partagèrent les dépouilles de l'Empire ottoman. Il m'est difficile d'en parler car je ne l'ai pas connu. En Bretagne comme à Paris, j'ai toujours été un militant politique, gaulliste puis communiste, et syndical, à la CGT puis à la CFDT. En fait, je suis resté «gaullien». De Gaulle avait pris la place de mon père !

Nous voici confrontés en France à un problème sans précédent : un département de la proche banlieue parisienne fait dissidence, au point que ce département qui porte le numéro 93 est devenu le «neuf-trois», une sorte de «territoire» adossé à la capitale… qui l'ignore ! Et pourtant, chose incroyable, le Stade de France se trouve sur ce «territoire» ; le métro nous y conduit directement ; la Basilique de Saint-Denis, «capitale» du territoire, abrite les tombeaux des Rois qui ont fait la France ! C'est donc un «territoire» chargé d'histoire. Et qui peut motiver une «reconstruction» englobant cette fois les immigrés de l'outre-mer ! L'idée m'en est venue en 1998 lorsque l'équipe de France de football, composée d'Africains, d'Antillais, de Maghrébins, remporta la Coupe du monde. Déjà, les banlieues s'agitaient, à Lyon, à Mantes la Jolie… J'ai pensé que le sport pouvait être un formidable moyen d'intégration, qu'il fallait leur donner un club basé dans le prestigieux Stade de France, un club qui serait une vaste entreprise, que j'ai appelé COP (Cercle Olympique Physique) afin de faire COPAINS, qui aurait son journal, sa télévision, son site internet, sa radio, sa compagnie aérienne à bas coûts, son Agence de voyages, sa chaîne de magasins, etc. Une entreprise qui générerait de nombreux emplois. J'ai écrit à Marie-George Buffet, qui était alors Ministre des Sports et de la jeunesse dans le gouvernement Jospin. Elle m'a répondu que ce projet venait à son heure, mais que le Stade de France étant propriété privée, je devais m'adresser à ses dirigeants. Ce que je fis, mais le Consortium cherchait alors comme club résident, non pas un club à construire mais un club existant, et ils avaient espoir de convaincre le Paris-Saint-Germain d'abandonner le Parc des Princes pour venir au Stade de France ! L'affaire a traîné, les dirigeants du PSG ont fini par renoncer de peur de perdre leur public habitué au Parc situé dans l'ouest parisien. J'ai donc remisé le projet dans mon tiroir… jusqu'aux élections municipales de 2001 ! Philippe Séguin, un passionné de football, était candidat à la Mairie de Paris, dans son équipe se trouvait Henri Guaino, un «gaulliste de gauche». Les choses se présentaient bien. Hélas ! La «droite» parisienne s'est déchirée entre deux clans : les séguinistes et les tiberistes (J.Tiberi ayant hérité de la Mairie lors de l'élection présidentielle de JacquesChirac). Ce fut un désastre, qui profita bien entendu à Bertrand Delanoë, le candidat du parti «socialiste».

En 2002, il y eut le «coup de tonnerre» : Le Pen qualifié pour la finale de la Présidentielle ! La crise sociale s'aggravait. J'ai donc relancé Jacques Chirac réélu avec 80% des voix. J'ai rajouté au Club omnisports une «cité internationale francophone», sur le modèle de l'Exposition Universelle, chaque pays francophone y construisant son pavillon, la Cité (que j'appelle «Jules Verne») étant bien sûr installée en Seine-Saint-Denis, au Bourget où se trouve le Salon de l'Aviation. Mais le quinquennat de Jacques Chirac, s'il s'est illustré par son opposition à l'expédition anglo-américaine en Irak, n'a pas brillé sur le «front» intérieur. Tout comme Mitterrand, Jacques Chirac est resté impuissant devant le problème social. Il avait pourtant bien analysé en1995 (où est-ce déjà Henri Guaino ?) ce qu'il a appelé la «fracture sociale».Sans doute le problème n'est pas simple ! Mais, à coup sûr, l'imagination n'était pas au pouvoir ! Et nous avons connu, en novembre-décembre 2005 une véritable explosion dans les banlieues, une sorte d'intifada, sans objectif, sans aucune revendication… Un avertissement pour nos dirigeants. J'ai immédiatement relancé mon «double» projet qui s'était encore grossi d'un 3evolet : une Université internationale francophone, à Saint-Denis, spécialisée dans la recherche et l'étude des civilisations des peuples ex-colonisés d'Afrique, d'Asie et d'Amérique ! Compte tenu de la gravité de la situation devenue insaisissable, j'ai obtenu des réponses favorables d'à peu près tout le monde. J'ai cru que cette fois le projet allait démarrer… C'était compter sans les rivalités intra-gouvernementales, et notamment celle opposant le Ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, au Premier Ministre Dominique de Villepin, tous deux futurs «candidats» à la Présidentielle de 2007 ! Impossible d'entreprendre quoi que ce soit dans ces conditions… Je n'ai pas insisté. Mieux valait attendre ! Et cette fois, le gouvernement a retrouvé sa cohésion, le Président Nicolas Sarkozy a visiblement envie de «faire», il a tous les atouts en mains et mon projet s'est encore enrichi puisqu'il a pour ambition de fonder de Nouveaux Etats-Unis Francophones, un ensemble aux structures très souples afin de réunir toute la francophonie dispersée à travers le monde. Cet ensemble viendra conforter et compléter l'union économique méditerranéenne, que j'appelle tout simplement un Marché Commun méditerranéen (MCM), qu'envisage de fonder le nouveau Président de la République.

RJLiban - Concrètement, comment comptez-vous démarrer cette entreprise pour le moins ambitieuse ?

G. Enkiri - J'attends beaucoup de Roselyne Bachelot, nouveau Ministre de la Santé, des Sports et de la Jeunesse, qui devrait pouvoir faire mieux que Marie-George Buffet. Nous ne sommes plus au temps de la cohabitation ; le gouvernement de François Fillon est homogène, et le Président Nicolas Sarkozy a envie d'agir et vite. Il se trouve que la capitale, qui va s'agrandir, a besoin d'apaiser une banlieue qui se désespère en lui apportant un avenir. Des mesures de police n'y suffiront pas. D'autre part, l'Ouest de Paris est toujours privilégié par rapport à l'Est. Nicolas Sarkozy, qui est un élu de Neuilly, le sait fort bien. Il faut donc équilibrer le rapport est-ouest en transformant le «neuf-trois» en un véritable centre de développement économique et culturel. Mes projets ont l'immense mérite d'intéresser les jeunes ; ce sont eux qui vont dynamiser le nord-est de la capitale, et par là-même toute la banlieue ! Plusieurs Ministères sont concernés, et je ne comprendrais pas qu'ils s'en désintéressent. Les municipales de l'an prochain vont permettre d'associer Paris et la Région Ile-de-France dans un «Grand Paris». Le schéma directeur est en discussion. Cette re-fondation nous concerne tous, et d'abord la jeunesse des banlieues. Mais le COP peut être créé dès maintenant et il deviendrait vite le grand club que la capitale attend, avec une équipe de football prestigieuse, soutenue par un vaste public populaire, ce public qui fait justement défaut au PSG…

RJLiban - Qu'est-ce que les Francophones de l'extérieur peuvent attendre de cette vaste entreprise ?

G. Enkiri - J'ai toujours pensé que la francophonie ne serait prise en charge par les Français que lorsqu'elle deviendrait politique. Vous savez qu'au Canada et ailleurs, ils disent que les Français s'en foutent… de la francophonie ! C'est pourquoi je comprends aujourd'hui Bernard Stasi lorsqu'il disait que les immigrés seraient une «chance pour la France». Ce sont eux, en effet, qui nous obligent à nous tourner vers le monde, en le reconstruisant, et je n'hésite pas à dire que le «neuf-trois», à condition bien entendu que les politiques saisissent cette chance, peut nous conduire vers une «citoyenneté francophone» planétaire ! Nous deviendrions ainsi, nous les Francophones, les premiers «citoyens du monde» ! Cela devrait réjouir les Libanais qui rêvent, eux aussi, de conférer une citoyenneté «libanaise» à tous les Libanais expatriés à travers le monde ! Nous devons avoir tous, en ce 21esiècle, une «conscience planétaire», les «franciliens» comme les autres ! Je ne doute pas que le Liban, aujourd'hui menacé dans son existence même, tout comme le Québec, tout comme la Wallonie, seront bientôt très présents dans le «neuf-trois», capitale des Etats-Unis Francophones ! En poursuivant ce combat, j'ai le sentiment de rester fidèle à celui que mon père mena à Paris, lorsqu'il arriva de Marseille où il avait débarqué en 1900, en provenance de Saint-Jean-d'Acre…

 

Gabriel Enkiri

 

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mercredi, août 08, 2007

LES MASSES JUIVES ONT ÉTÉ VICTIMES DE LEURS CHEFS (6)

Zeev Jabotinsky, un juif d'Odessa, est un sioniste maximaliste. Dès 1923, il combat l'Angleterre lorsque celle-ci soustrait la Transjordanie(l'actuelle Jordanie) de la Palestine. Chaïm Weizmann, l'homme des Anglais, explique qu'il ne faut pas s'opposer à la Grande Bretagne, la puissance mandataire. Ben Gourion est de son avis, mais Jabotinsky, furieux, s'insurge et crée à Paris un mouvement "révisionniste" qui revendique "tout", les deux rives du Jourdain, puis un mouvement de jeunesse, le betar, calqué sur le mouvement fasciste de Mussolini qu'il admire. En conflit avec Ben Gourion et Weizmann, il acquiert une popularité qui ne cesse de grandir. Londres va s'efforcer de l'abattre. Lorsque, au printemps 1939, le gouvernement anglais publie son livre blanc, Jabotinsky laisse éclater sa haine, il est chassé de Palestine par les Britanniques, ses partisans (Begin qui fonde l'Irgoun) ont recours aux attentats terroristes contre les soldats anglais. En Espagne la guerre civile a pris fin sur le succès des franquistes. Un formidable bloc anti-britannique se constitue en Méditerranée autour de l'Espagne, de l'Italie et de l'Allemagne. L'Angleterre n'a plus qu'un allié de poids sur le continent : la France. Et encore ! Jabotinsky connaît la rivalité entre la France et l'Angleterre à propos du Proche-Orient. S'il s'est installé à Paris, ça n'est pas par hasard. (En 1945, Ben Gourion fera de même pour combattre l'Angleterre !). Tout naturellement, les sionistes se tournent... vers l'URSS, ce pays où ils ont tant des leurs aux commandes, dans l'entourage de Staline, et celui-ci a pour ennemi juré ce Trotski... violemment anti-sioniste, car le fondateur de l'Armée Rouge, le théoricien de la "révolution permanente", l'organisateur du putsch d'Octobre 1917, croit encore qu'il est possible de renverser Staline, l'usurpateur ! Voilà pourquoi juifs sionistes et juifs "staliniens" se retrouvent à Moscou : la situation est favorable à une grande alliance contre l'Angleterre, cette puissance impérialiste qui "trahit" les Juifs et qui "tient" la Pologne que Russes et Allemands rêvent de démanteler. Les négociations secrètes commencent avec Berlin, et notre Ambassadeur alerte Paris ... qui n'y croit pas. Hitler lui-même n'en revient pas : ne viennent-ils pas de se battre en Espagne dans des camps opposés ? Mais la transaction est alléchante : l'Allemagne recupère ses provinces, Staline tous les territoires perdus en 1920 où se trouve le yiddishland avec ces millions de juifs que les sionistes vont pouvoir acheminer par la Mer Noire, via la Roumanie, jusqu'en Palestine au nez et à la barbe des Britanniques. Ce qui fait de Staline le "protecteur" des Juifs ! C'est un coup de maître, avec en plus la cerise sur la gâteau : l'assassinat de Trotski réfugié au Mexique, que par deux fois déjà Staline a "manqué" (le bras droit de Beria, chargé de la préparation du 3e attentat, Pavel Soudoplatov nous a révélé que son réseau était composé à 90% de militants juifs !). On sait que Trotski fut assassiné en août 40... et que Jabotinsky, tout juste âgé de soixante ans, mourut d'une crise cardiaque (?) le même mois dans une rue à New York !
Lorsque certains Juifs prétendent "qu'ils n'ont rien à voir" avec les événements du XXe siècle, qu'on s'en est pris à eux "parce que nés juifs", comment les croire ? Ils ont été de formidables militants, trotskistes, staliniens, sionistes. En 1917, Jabotinsky a même formé une Légion juive qui s'est battue aux côtés des Anglais contre les Turcs ! Ce qui nous frappe, et qui a stupéfié Raul Hilberg, c'est l'incroyable passivité dont firent preuve les masses juives en Europe face à leurs ennemis, alors que les Chefs se battaient comme des lions, soit pour le "communisme", soit pour un Etat juif ! La vérité, on le comprend, est difficile à admettre : exploitant les intérêts opposant les grandes puissances, ne pouvant pas s'appuyer sur un mouvement national qui n'existait pas, les dirigeants juifs ont sacrifié, à l'insu de leur plein gré pourrait-on dire, les "petits juifs" qui n'ont jamais été consultés, et pour cause : la stratégie adoptée par les dirigeants condamnaient ceux-ci à collaborer avec les deux grandes dictatures du XXe siècle, en Russie et en Allemagne, d'autant que des liens historiques les liaient profondément à ces deux pays - après avoir "joué" le plus grand impérialisme de tous les temps, celui de l'Angleterre, adversaire également historique des puissances continentales ! Jusqu'au moment, où, en 1942, à l'hôtel Biltmore, à New York, Ben Gourion sonna l'heure du ralliement... à l'Oncle Sam.
Les historiens vont devoir revoir leur copie !

LES SIONISTES SONT AU COEUR DE 1939 (5)

Après sa défaite, en 1918, l'Allemagne se reconstruit rapidement. Dès 1922, elle fait alliance à Rapallo avec la Russie (soviétique). Les deux grands vaincus de la première guerre mondiale ont perdu de nombreux territoires. Allemands, Russes et juifs exècrent la Pologne et les Polonais. Or, celle-ci, soutenue par l'Angleterre (et la France) s'est vue offrir les provinces allemandes de l'Est (Prusse orientale, Silésie...) et les territoires de la Russie; elle est énorme comme jamais, Allemands et Russes rêvent de revanche. Les Juifs sont aux premières loges, tant à Moscou que dans la "république de Weimar". Du coup, l'Angleterre est piégée par sa "promesse faite aux Juifs en Palestine" où les sionistes tentent de faire venir les juifs de Pologne, ce qui dresse les Arabes contre l'Angleterre ! Londres met quasiment fin à l'émigration des Juifs vers la Palestine et, en mars 1939, publie un Livre blanc dans lequel le gouvernement annonce que l'Angleterre ne soutient plus le projet sioniste et prépare l'indépendance de la Palestine en 1949 ! Ben Gourion et les autres dirigeants sionistes, invités à Londres pour entendre la sentence, sont K.O. Le pro-fasciste Jabotinsky déclare la guerre à Ben Gourion... et à l'Angleterre ! Tout comme Hitler est né à Versailles, dans le Traité de 1918, le pacte Hitler-Staline d'août 1939 est né à Londres, dans le Livre blanc. Avec le recul, notre regard change, l'arbre cachait la forêt, Staline, à Moscou, luttait avec l'énergie du désespoir contre ses adversaires, principalement Trotski, ce juif réfugié à Mexico, et qui pouvait mobiliser contre Moscou les Juifs de la diaspora, et d'abord ceux des Etats-Unis, ces banquiers sur lesquels il comptait pour renflouer ses caisses vides ! Les sionistes furent reçus au Kremlin... avec intérêt. (à suivre).

LES JUIFS TRIOMPHENT EN 1917 (4)

Raul Hilberg et les autres historiens juifs ou pro-juifs ne peuvent comprendre la genèse de l'engrenage qui a conduit au "génocide" du XXe siècle pour une raison bien simple : l'émancipation des Juifs "allemands" qui se produit tout au long du 19e siècle, et qui est la conséquence de l'instauration du capitalisme en Allemagne (ce que Jacques Attali a reconnu tout récemment) les oblige à choisir un destin. Leur émancipation est nécessairement politique : tous les Etats, en Europe, finissent par leur reconnaître les mêmes droits qu'aux autres citoyens. Mais, concentrés par millions entre l'Allemagne-Autriche et l'Empire tsariste, ils sont inévitablement pris en tenailles entre les deux mastodontes, le germain et le slave. Soit ils émigrent, ce qu'ils font en grand nombre vers les deux Amériques, soit ils s'intègrent dans la Nation allemande qu'ils ont contribué à fonder. En aucune manière, ils ne peuvent s'intégrer dans l'Empire tsariste puisque celui-ci est multi-national et qu'il leur faudrait par conséquent revendiquer un territoire pour y fonder un Etat, ce que va faire (en vain) le Bund, ce parti juif créé en Pologne à l'intention des juifs du yiddishland éparpillés entre les pays voisins (Lituanie, Biélorussie, Ukraine etc.). Ils n'ont donc qu'une solution alternative : détruire l'Empire tsariste. Et c'est ici que l'Angleterre, la "perfide Albion" va jouer un rôle déterminant. Elle convoite l'Empire ottoman, allié de l'Allemagne qu'il il va lui falloir détruire ! Tout naturellement, elle va utiliser les Juifs... et les Arabes contre l'Empire turc, et contre l'Allemagne en faisant alliance avec les sionistes, et en incitant les révolutionnaires "russes" à renverser le tsar lorsque celui-ci envisage de signer une paix séparée avec les deux Empereurs, ressuscitant ainsi l'alliance des Trois Empereurs conclue par deux fois entre 1873 et 1881. Tout marche comme sur des roulettes : en 1917 les deux Empires sont détruits, l'Angleterre triomphe, avec des Juifs, sionistes comme internationalistes, qui délirent... et une France qui revient de loin. Soulignons-le : le "génocide" des juifs a commencé à l'Est dès le lendemain de l'écrasement de l'insurrection polonaise par les Russes en 1862. Et c'est cela que les Juifs ne veulent pas "comprendre"... (à suivre)

LE XXe SIÈCLE COMMENCE DANS LE DÉLIRE ! (3)

Ce qui rend "incompréhensible" ces événements tragiques qui ensanglantèrent l'Europe en plein 20e siècle, c'est, à mon avis, le poids du "communisme" qui a faussé, occulté le "sens de l'histoire". Nous n'en sommes pas encore complètement débarrassés, surtout en France, où l'Affaire Dreyfus a engendré ce fameux "parti des intellectuels" naturellement pro-sémite, ou pro-juif. Appuyé et soutenu par l'Angleterre (comme cette même Angleterre soutînt et finança en 1789 quasiment tous les révolutionnaires français) ce parti à tonalité franc-maçonnique devint vite majoritaire dans les médias de l'époque (édition, presse, enseignement). A l'instar de Louis Hachette qui avait découvert, quelque temps plus tôt, lors d'une Exposition Universelle à Londres l'extraordinaire vitalité économique de nos voisins d'outre-manche qui l'incita à importer, avec l'aide de la famille Rothschild, les chemins de fer.... et ces fameuses "bibliothèques de gares" où la Comtesse de Ségur devait s'illustrer au fil des ans.
Je ne sais comment mon père, alors âgé de vingt ans, arriva en 1900, chez ce Monsieur Crié qui n'était pas n'importe qui. Directeur des "transports parisiens", ce notable, originaire du Mans, était franc-maçon. Dans cette période où se pointait le Nouveau Siècle, ce XXe qui devait bouleverser le monde, la révolution transformait la Société de fond en comble. En France, surtout à Paris, c'était spectaculaire : tout apparaissait en même temps ! Monsieur Crié était à la tête, Avenue de Versailles, d'une Société de transports, l'ancêtre de la RATP , où le cheval régnait encore sur la chaussée, mais plus pour longtemps ! (M. Crié se rendait le soir au théâtre en calèche!). Le tramway s'implantait dans les grandes villes, et à Paris, la première ligne de métro (Vincennes-Neuilly) était inaugurée en 1900... La voiture commençait à envahir les rues, et j'imagine que ce Monsieur Crié, originaire du Mans, participa au développement de l'Automobile-Club du Mans, l'un des plus vieux clubs automobiles, qui créa les "24 heures" ! L'avion, la radio, le cinéma, le télégraphe etc. entrèrent dans la vie des Parisiens, et transformèrent la Capitale, coupant quasiment le pays en deux : Paris... et la province ! Pour un jeune homme arrivant de Saint-Jean-d'Acre, cultivé et poursuivant ses études, on se doute que la découverte de ce nouveau monde avait quelque chose de fascinant. L'Empire ottoman, d'où il venait, devait lui apparaître comme un ancien monde en train d'agoniser. Qu'allait-il devenir face à ces grandes puissances européennes qui le convoitaient ? La Syrie, le Liban, la Palestine devaient poursuivre leur émancipation entre la Turquie et l'Egypte. Aussi, est-ce tout naturellement que M. Crié recommanda à ce jeune homme d'adhérer à la franc-maçonnerie. "Là, lui dit-il, vous rencontrerez tous ceux qui comptent, vous ne perdrez pas votre temps". Pour un jeune maronite, un tel engagement dut faire problème. A Saint-Jean d'Acre, le père accueillait les pèlerins qui se rendaient en "Terre sainte", et sans doute est-ce un ordre religieux (les Franciscains qui avaient alors un Centre à Gentilly, en région parisenne) qui l'avait acheminé vers la France. Toutefois, au Proche-Orient, la franc-maçonnerie était également très active, bien de grands noms de la vie politique en étaient membres. Il devait le savoir. Monsieur Crié également. On ne dira jamais assez combien la franc-maçonnerie activa l'histoire de France (et celle d'Europe) à ce moment-là puisque son action conduisit en 1904 et 1905 à la signature de "l'Entente cordiale" entre Paris et Londres et à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en France ! (à suivre)



mardi, août 07, 2007

POUR RAUL HILBERG L'HISTOIRE PASSAIT AVANT LA SHOAH (2)

Je n'ai pas lu l'ouvrage de Raul Hilberg qui a fait un véritable travail d'entomologiste sur des documents qu'il a examinés avec minutie et obstination. Mais je l'ai vu un soir sur FR3 dans une émission consacrée au génocide des Juifs européens où il nous livra l'essentiel de ses convictions nées de ses recherches à travers toute l'Europe. Ce que soulignent les articles publiés dans la presse de ce jour, à savoir 1) qu'il refusait de parler de génocide, encore moins d'utiliser des mots religieux, tels que shoah ou holocauste, d'où le titre choisi pour son oeuvre "Le massacre des juifs européens" 2) qu'il n'avait jamais vu, dans tous les documents allemands épluchés un à un, l'expression "solution finale" et que, selon lui, les massacres et les comportements des Allemands n'avaient pas obéi à une programmation décidée en haut lieu, mais qu'ils avaient été dictés en fonction des circonstances, et que, d'ailleurs ils n'avaient pas été uniformes, mais différents selon les pays, y compris dans les camps où les kapos ukrainiens, polonais ou baltes avait été pires que les Allemands 3) que ce qui l'avait frappé, c'est l'absence de résistance parmi les juifs ! Pas un seul n'avait sauté d'un train ! 4) que les "conseils juifs" (Judenräte) mis en place par les Allemands pour servir d'intermédiaires avec les juifs des ghettos étaient restés passifs, et avaient même plutôt "collaboré" avec les nazis !
Ces observations et ces conclusions valurent à Raul Hilberg, on s'en doute, d'être sévèrement contesté aux Etats-Unis et en Israël où, depuis l'exécution de deux juifs, Ethel et Julius Rosenberg, en juin 1953, les responsables de la "communauté", paniqués par le maccarthysme, avaient décidé d'ériger, en utilisant les témoignages des rescapés des camps de la mort, un monument "holocaustique" devant lequel tout le monde devrait se prosterner : le soutien que nombre d'entre eux avaient apporté au "communisme" et à l'URSS mettait en péril leur intégration aux States ! La disparition de Staline, en mars 1953, rendait possible la réunification des Juifs au sein du capitalisme américain... (à suivre)

UN GRAND MERCI A RAUL HILBERG (1)

Décidément, cet été pourri sera marqué par la disparition d'hommes singuliers, pour ne pas dire exceptionnels : Lustiger, Amouroux et maintenant Hilberg. A sa façon, chacun de ces trois hommes a "dérangé"l'establishment, en provoquant les tenants de la "bonne pensée". Et tous les trois à propos de la seconde guerre mondiale, des horreurs ou des comportements ambigus qu'elle a générés. La première guerre mondiale n'a pas suscité une telle remise en cause. Et pourtant ! N'est-elle pas le 1er acte d'une guerre mondiale qui se poursuit, mais dont l'axe ne se situe plus en Europe, mais en Asie ? Pourquoi cet aveuglement des "historiens" ? Pourquoi ne parlent-ils que du "génocide" (celui des juifs bien entendu) et jamais de leur émancipation qui s'achève (provisoirement ?) par leur triomphe accouplé avec celui des Etats-Unis d'Amérique ? C'est un fait incontestable : le XXe siècle est celui d'Israël et celui des USA. On me dira qu'ils l'ont payé cher, plusieurs millions de victimes. Mais ne peut-on pas comparer cette formidable migration à une prodigieuse "traversée de l'Atlantique" ? Imaginons les embarcations, les équipages ramant à qui mieux-mieux, les passagers en fond de cales, implorant "dieu" de les aider... Hé oui, la tempête se lève, mais ils ont en vu d'autres, des passagers tombent à la mer, des embarcations coulent, l'océan rougit du sang des victimes dévorées par les requins. C'est affreux ! Mais voici la terre ! La "terre promise" ! Des millions débarquent, ivres de joie. Combien sont-ils aujourd'hui aux Etats-Unis ? Dix millions, douze millions, quinze millions ? Et combien sont-ils en Israël, ces rescapés du génocide ? 5 millions ! Adieu l'Europe : nous voici Américains ! "L'Oncle Sam est notre nouveau Moïse"... (à suivre)

lundi, août 06, 2007

LA FRANCE A GENOUX DEVANT AUSCHWITZ (3)

Je l'entraînai dans un coin et je lui dit :" Je n'ai pas lu vos ouvrages sur l'occupation parce que votre titre "40 millions de pétainistes" me paraît abusif. Je peux vous assurer qu'il y a eu des gaullistes, pas très nombreux certes, dès 1940..." - Vous n'êtes pas le seul à me le reprocher, mais convenez-en : la grande masse était pétainiste. Ce n'est que peu à peu que la résistance s'est étoffée..." Je l'admis bien volontiers, et je lui racontai que "nous aussi on avait été dénoncés comme juifs, mais que ma mère, bretonne, n'avait eu aucun mal à prouver que nous ne l'étions pas, en dépit du nom qui pouvait le laisser croire, en tout cas qui nous avait valu une "lettre de dénonciation évidemment anonyme" - Oh, vous savez, des lettres de dénonciations, il y en a eu des tonnes ! " Comme je lui demandais où je pouvais m'adresser pour retrouver des traces de cet épisode qui avait tant fait peur à ma mère, il me répondit "Essayez donc à la Préfecture de Vannes, mais je ne suis pas sûr qu'on vous laisse fouiller dans les cartons qui s'entassent dans les sous-sols... (J'avoue n'être jamais allé à Vannes, tout au moins, dans ce but). Et nous en sommes venus à parler de Lustiger. Du moins c'est moi qui évoquai l'étonnante carrière d'un cardinal juif à Paris en ces termes :" Est-ce que vous ne croyez pas que l'Eglise de France se protège, par peur d'un procès, compte tenu de son attitude sous l'Occupation, en assurant la promotion d'un cardinal juif à Paris ?" Henri Amouroux laissa paraître un sourire et lâcha, sans plus :" C'est plausible... Notre conversation s'arrêta là. On sait qu'il n'appréciait pas le procès fait à Papon, et qu'il témoigna en faveur de l'ancien fonctionnaire de Vichy...
Conclusion : c'est bien sous Lustiger que l'Etat français, par le truchement de Jacques Chirac, a reconnu la responsabilité de la France dans le génocide des Juifs commis en Europe de l'Est, que le Vel d'Hiv est devenu l'antichambre d'Auschwitz... Le ressentiment a imposé une repentance officielle, mais, à mon humble avis, le temps des procès n'est pas achevé...

LUSTIGER, UN BOUCLIER POUR L'ÉGLISE ? (2)

L'extraordinaire promotion de Lustiger au sein de l'Eglise, et surtout sa nomination à Paris, m'a toujours intrigué. Ayant été maréchaliste, l'Eglise fut sauvée à la Libération par de Gaulle. Le Général a eu envers elle la même attitude qui le conduisit à ménager les fonctionnaires qui avaient servi Vichy : il se battait alors contre le parti communiste tout-puissant qui exigeait une épuration maximale, et de Gaulle pour lui tenir tête avait besoin de s'appuyer sur les "corps constituants", l'Eglise... constituant, à coup sûr, le meilleur barrage contre le communisme. C'est ainsi qu'il récupéra Maurice Papon et bien d'autres. Il nous a vraiment sauvés de la "démocratie populaire". Restait le problème juif dont on admet qu'il fut largement dominé par de Gaulle. Les Juifs, on le sait, nourrissent, comme dirait Marc Ferro (à lire son dernier livre : "le ressentiment dans l'histoire", chez Odile Jacob) un formidable ressentiment envers les "goys", d'où ce recours aux procès qui n'en finissent pas ! Après de Gaulle, ils commencèrent à instruire le procès de Maurice Papon et l'Eglise prit peur : n'allaient-ils pas faire le procès de Pie XII... et celui de l'Eglise de France, en les accusant de "complicité dans le génocide" ? Ce sont des gens intelligents : l'élection d'un pape Polonais, Jean-Paul II, allait leur permettre de faire "coup double" : installer à Paris un cardinal juif qui écarterait la menace d'un procès... en rabibochant les juifs et les chrétiens !
J'ai rencontré un jour chez Jean-Edern Hallier qui avait réuni un certain nombre d'amis en vue de lui en venir aide (il avait plusieurs procès sur le dos !) M° Francis Spizner et Henri Amouroux. Je connaissais Spizner mais c'était la première fois que je voyais "en chair et en os" Henri Amouroux. Dieu sait si le titre de son livre "40 millions de pétainistes" m'exaspérait : je savais, moi, qu'il y avait eu des gaullistes en 1940, et je tenais à le lui dire ! (à suivre)

LUSTIGER ET LES JUIFS (1)

Après Norman Mailer, voici un autre Juif éminent qui occupe l'actualité. De celui-ci, je ne connaissais que sa mémorable passe d'armes avec un autre Juif célèbre, Elie Wiesel, d'origine roumaine, qui l'agressa, il y a quelques années, dans les colonnes du Monde en l'accusant carrément d'être un renégat ! Un autre Juif, grand rabbin d'Israël, ashkénaze, Israël Meïr Lau, lui porta le coup de grâce :"Aaron Lustiger, écrivit-il, devenu Jean Marie a trahi son peuple et sa religion. Il représente la voie de l'extermination spirituelle, qui conduit comme l'extermination physique, à la solution finale de la question juive". Comment imaginer un "dialogue" dans ces conditions ?
Il faut reconnaître que la conversion du jeune Aaron a de quoi surprendre ! Il a 14 ans en 1940, le 17 juin, le Maréchal, d'une voix chevrotante et pathétique, demande l'armistice, le lendemain, le 18, un général, à Londres, appelle à la poursuite de la guerre. Aaron a certainement entendu des voix, mais laquelle ? Il est à Orléans, avec ses parents, des juifs polonais, et là, en entrant dans une église, il devient catholique, en août, il change son prénom... Henri Amouroux, qui vient de disparaître, a écrit un livre au titre célèbre "40 millions de pétainistes". En 1940, c'est vrai, et je peux confirmer que l'Eglise elle-même est 100% pétainiste ! Pas un cardinal qui n'ait le portrait du Maréchal dans son bureau ! Le jeune Aaron est donc comme les autres, à l'exception de quelques uns; mon frère, par exemple, qui a l'âge d'Aaron, et qui est lycéen, est déjà gaulliste. (à suivre).

samedi, août 04, 2007

LA FRANC-MAÇONNERIE A L'OEUVRE A MOSCOU (3)

Lorsqu'en 1916 les Empires centraux semblent l'emporter sur les "alliés", que les deux Empereurs accordent aux Juifs en Pologne une "auto-détermination administrative" et que le Tsar engage des négociations secrètes en vue de se retirer du conflit, Londres, on le sait, réplique en négociant avec Weizmann un "foyer national" en Palestine, et met la franc-maçonnerie russe en action. Le Tsar est renversé et remplacé par Kerenski, un franc-maçon notoire (qui finira d'ailleurs sa vie à New York), fidèle à l'alliance occidentale. Mais les Juifs, autour de Lénine, Trotsky, Kamenev, Zinoniev, soudain maîtres de la Russie, vont délirer de plus belle et vouloir exporter la "révolution" en Allemagne "en passant sur le corps de la Pologne catholique", un pays qui ne devrait pas exister ! L'Allemagne est vaincue; les 4 Empires se sont effondrés comme des châteaux de cartes. L'Angleterre triomphe, avec la France... mais les Etats-Unis déjà ambitionnent la première place ! Avec le recul, nous voyons très bien que les Juifs sont passés à l'Ouest, aux Etats-Unis, en s'emparant de la Russie, que la grande victoire de 1918 fut d'abord celle des Juifs et celle des USA ! La parenthèse soviétique, je dis bien parenthèse, n'a été qu'un passeport pour les USA, plus exactement une "promesse" de passage à l'Ouest qui s'est concrétisée en 1941, lors de l'invasion de la Russie par l'Allemagne revancharde, et matérialisée dès le lendemain de la mort du tyran, peut-être juif lui aussi, ce Staline qui passa son temps, tout comme Beria, à cacher sa véritable identité ! A vrai dire, le délire, expansif ou hégémonique, des Juifs européens et américains, s'exprima d'abord dans un rêve d'alliance entre l'Allemagne et l'Amérique puis... entre l'URSS et les Etats-Unis !
Si Mailer avait du génie, il nous produirait un ouvrage (un roman !) dans lequel il nous raconterait comment deux Juifs "cachés" (ou marranes ?), Hitler et Staline, ont voulu dominer le monde ! Avouez que cela aurait une autre gueule que cette piteuse et infantile histoire de "Diable et de Bon Dieu" archi-usée, et qui n'intéresse plus personne... Mais les Juifs ne sont-ils pas en train de connaître un nouveau délire... aux States, cet Etat hyper-puissant qui pourrait mettre tout le monde d'accord ? Alors, Norman, qu'en penses-tu ?

HITLER ÉTAIT - PEUT-ÊTRE - JUIF (2)

J'ai longtemps cru que pour provoquer ce divorce (entre les Juifs et l'Allemagne) il avait suffi de leur promettre la Palestine. Mais c'était bien insuffisant ! Et très peu de Juifs s'y intéressaient. En revanche, un autre pays attirait irrésistiblement les Européens, Juifs y compris : le pays de Norman Mailer, les Etats-Unis d'Amérique ! L'émigration battait son plein. Avec l'accord de Bismarck, le banquier Maurice de Hirsch, baron de son état, monnayait l'émigration des "petits juifs de l'Est" vers l'Argentine, tandis que d'autres (les banquiers) s'installaient à New York. En 1900, les Juifs d'Europe ne juraient que par l'Allemagne... et les Etats-Unis. Une grande alliance se dessinait entre les deux nouvelles puissances en pleine ascension. C'est pourquoi les Juifs d'Autriche et de Hongrie militaient pour le rattachement de l'Autriche au Reich allemand, afin d'en faire la grande puissance du continent (l'affaire Dreyfus, en France, les y aidait puissamment). Herzl lui-même y était favorable, comme tous les Juifs de l'Empire d'Autriche-Hongrie. Et Hitler, lui-même Autrichien en rêvait : en 1914 il préféra faire la guerre sous l'uniforme allemand. Les Juifs ont connu un véritable délire au début du 20e siècle : leur émancipation les plaçait, à l'orée du siècle, au coeur des deux puissances les plus dynamiques sur le plan économique ! Et c'est ainsi que l'Angleterre, puissance dominante, fut obligée de "promettre" aux Juifs bien plus que la Palestine ! Elle leur fit miroiter le passage à l'Ouest... dans le giron de l'Angleterre et ce, en abattant l'Allemagne, cette Allemagne... que seule la Russie pouvait détruire (comme elle avait anéanti Napoléon un siècle plus tôt). (à suivre)

A L'ATTENTION DE NORMAN MAILER (1)

Si j'ai bien compris, Norman Mailer est déjà atteint de gâtisme. Il est probable qu'il mourra idiot. Je vais donc lui exposer mon point de vue, celui de Gabriel Enkiri, et non celui de Gabriel - qui aurait assisté à la naissance de JC, selon ses dires. Le temps fait son oeuvre, et nous comprenons mieux aujourd'hui ce qui s'est passé au cours du 19e-20e siècle. Pour moi, tout est clair, d'une limpidité absolue. Sur ce grain de sable, tout s'explique ! Certes, j'ai l'avantage d'être Français, tandis que Norman l'américain est encore aux prises avec le Mal et le Bien, avec Dieu et le Diable, hallelujah !
Bismarck, avec la Prusse, voulait l'unité de tous les Allemands. En 1871, il proclame le Reich dans la Galerie des Glaces à Versailles. Il a réalisé l'unité de l'Allemagne avec l'aide et le soutien des Juifs "allemands", de leurs fabuleux banquiers. Comme l'a justement dit Jacques Attali, c'est "le capitalisme qui a fait l'Allemagne et libéré les Juifs européens". Restait les autres Juifs "allemands", ceux du yiddishland et d'Autriche-Hongrie notamment, de plus en plus fascinés par la Grande Allemagne au coeur de l'Europe. L'Angleterre, qui dominait le monde, s'est insurgée contre cette future Allemagne, comme elle avait combattu Napoléon au début du 19e siècle. D'où le renversement des alliances ("entente cordiale", mon cher, et le partage de l'Afrique et de l'Empire ottoman entre Paris et Londres - et le rôle majeur et décisif joué par la franc-maçonnerie des deux côtés de la Manche). La France apporta son alliance avec la Russie dans la corbeille des "fiançailles". Mais le plus dur restait à faire : comment provoquer le divorce entre les Juifs et leur nouvelle patrie : l'Allemagne ? (à suivre)

vendredi, août 03, 2007

NORMAN MAILER ET HITLER : AU SECOURS !

Je viens de lire le supplément du Monde de ce vendredi, du moins l'interview de ce pauvre Mailer... Consternant de connerie. Accablant. Pauvre Amérique ! Oui, tu as raison, Norman : j'ai bien assisté à la naissance de Jésus : j'étais là !
GABRIEL

TRIPOLI POUR ÊTRE HONNÊTE !

Plus on y réfléchit, plus on s'étonne... Lorsque les Américains ont fait accord avec Kadhafi (pétrole, gaz, armement etc.) ils n'ont pas demandé un "geste" en faveur des infirmières ! Depuis la levée de l'embargo en 2004, tous les pays occidentaux vendent des armes à la Libye, y compris la Russie. On nous apprend également que l'Union européenne négociait depuis des mois avec le colonel, que cela avançait lentement... Tony Blair, en personne, s'est rendu tout récemment à Tripoli. On laisse entendre qu'on approchait du but. L'élection de Sarkozy donne des idées à Kadhafi : que peut-il obtenir de la France qu'il ne peut espérer des autres ? Une centrale nucléaire ! Les armes ? On lui en vend de tous côtés. Mais le nucléaire, même civil... on l'interdit aux Iraniens ! Pas un Etat arabe ne possède une centrale nucléaire ! Lorsque Saddam Hussein a voulu en construire une (avec l'aide de la France !) les Israéliens l'ont anéantie... "Moi, je vais m'en offrir une, avec l'aide de la France, et l'accord de Washington"! Ce qui montre à quel point Kadhafi est devenu un pion essentiel dans la stratégie "occidentale" en Afrique orientale. Dans le même temps, Bush et Rice tentent de monter une coalition autour d'Israël avec les Etats arabes sunnites... contre l'Islam chiite, taxé de "terrorisme" ! Les Américains multiplient les fournitures d'armes à tous ces pays. Une nouvelle explosion s'annonce dans le monde arabe. Est-ce que Nicolas Sarkozy en a conscience, ou bien agit-il "à l'insu de son plein gré"?

jeudi, août 02, 2007

SARKOZY VICTIME DE SON ACTIVISME ?

On se doutait bien qu'à force de vouloir gouverner seul, et s'occuper de tout, il finirait par se prendre les pieds dans le tapis ! A Dakar, il fut grossier, insultant par ignorance ! Dakar est au coeur de chaque Français autant que Strasbourg ! Faire la leçon aux Africains à une encablure de l'Ile de Gorée... il faut le faire ! Cette fois, Henri Guaino - si c'est lui qui a écrit le discours - s'est planté.
Mais que dire de son escapade à Tripoli ? Si Khadafi voulait réintégrer la communauté internationale, ne suffisait-il pas de lui dire :" Libérez les infirmières, et nous engageons immédiatement des négociations avec vous" ! Il fallait séparer les deux aspects du marchandage. Souvenons-nous : lorsque Jacques Chirac est allé en Chine négocier des contrats, il emmena avec lui une quarantaine de grands patrons français. C'était clair : il s'agissait de conclure des accords commerciaux. Pourquoi ne pas faire la même chose avec Khadafi, une fois réglé le contentieux "bulgare" ? Pourquoi lui envoyer Cécilia alors que, de toute évidence, le président libyen voulait un accord politique et diplomatique avec l'Union européenne ? Nicolas Sarkozy a commis une faute assurément, en jouant "perso", et Cécilia pourrait bientôt lui reprocher de l'avoir compromise dans une "sale affaire"- elle qui n'avait aucune envie de jouer un rôle politique à l'Elysée ! Nous ne sommes plus ici dans l'humanitaire... mais dans le sordide !

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