Le 20e siècle est celui de l'Amérique ! En 1905, le banquier Jacob Schiff, qui est devenu le plus gros banquier des États-Unis, en prenant le contrôle de Kuhn Loeb et Warburg, déclare la guerre à la Russie... et à la France ! "L'Empire du soleil levant se révèle être une puissance militaire moderne, mais il ne peut battre l'armée tsariste sans acheter des armes. Schiff accepte alors d'organiser pour lui un colossal emprunt de 200 millions de dollars. Il obtient le soutien des Warburg et des Morgan. Le placement est difficile, mais Jacob le réussit. Au même moment, il refuse de participer à un prêt organisé à Wall Street pour le compte de la France, car il craint que cet argent n'aille en définitive aux Russes, très emprunteurs à Paris à cette époque... La victoire du Japon est bientôt totale... Max Warburg et Jacob Schiff deviennent alors les financiers attitrés du Japon"(page444). Dans l'esprit de ces Juifs "américains", il s'agit désormais de libérer les Juifs de la domination tsariste (en réalité, leur objectif est d'intégrer la Russie dans le monde capitaliste). C'est pourquoi, après la victoire japonaise de 1905, ils vont financer les mouvements révolutionnaires en Russie où le tsarisme est affaibli depuis sa défaite. L'URSS sortira victorieuse de cette "révolution". Aujourd'hui que celle-ci a disparu, nous voyons bien qu'avec la Russie, l'Asie devenait à son tour l'objet de leurs ambitions "mondialistes". Car nous sommes bien dans l'étape ultime de la "mondialisation à l'américaine". Lénine disait "stade ultime du capitalisme". Ça n'est pas complètement faux. Le capitalisme financier, à deux branches (la juive et l'anglo-saxonne "protestante") se dispute le contrôle de cette mondialisation. A coup sûr, les deux guerres mondiales ont donné l'avantage aux Juifs qui sont parvenus à coller un État à eux (Israël) sur le grand corps américain. Et de même que l'Angleterre, après avoir "soutenu" le projet sioniste, tenta, après 1945, de s'en débarrasser, il semble que les WASP, aux États-Unis, connaissent la même tentation. Certes, les deux finances peuvent s'entendre. Mais l'Asie, avec ses mastodontes, offre de formidables perspectives aux Américains, et aux Juifs (Georges Soros est déjà sur place !) d'autant que l'islam réactivée demeure en suspens, avec sa fraction chiite incertaine. D'autre part, le retour du bloc germano-russe permet à Israël d'espérer retrouver là un allié historique (de par ses origines). La "crise des subprimes" (nouvelle crise du "crédit") ne serait, en somme, que l'expression de la formidable rivalité aux États-Unis qui oppose, depuis le 19e siècle, les deux branches financières (la Morgan contre la Lehman) à propos de "l'étape ultime" : celle de l'intégration de l'Asie dans la mondialisation en cours...
ps - Nous sommes loin sans doute de Fofana... Mais tout de même, lorsque Francis Szpiner nous dit que "relier argent et juif" c'est antisémite (car mon papier est parti de là, de cette réflexion extravagante) je lui conseille de lire l'ouvrage de Jacques Attali !
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