Nous devons profiter des prochaines élections (européennes, régionales, présidentielle...) pour présenter ce programme "révolutionnaire", ou si l'on préfère "refondateur" d'une nouvelle société. En abolissant le chômage, nous serons en mesure d'entrer réellement dans le Nouveau Siècle, ce 21e siècle-tournant dans l'histoire de l'humanité. La pénurie d'emplois, donc le chômage, ne peut que s'aggraver. Il va falloir libérer les gens de l'obsession du chômage (et de la misère), pour eux et pour leurs enfants. En proposant de transformer les "chômeurs" et autres sans travail, en salariés de réserve, nous redonnons à la société l'envie de vivre, d'entreprendre, de nouer des relations avec les Autres. J'ai parlé de la CDC, ou d'une banque pour gérer ces 4 millions de salariés réservistes. On peut même créer une "banque populaire", où les clients (les salariés réservistes et les autres) seraient actionnaires de la banque, et membres du Conseil d'Administration. Avec le Pôle Emploi, en partenaire, l'économie de l'ensemble francophone, délivrée du chômage, y trouverait une souplesse et une mobilité dynamisantes. Le "socialisme", qui a su innover au 19e siècle, avec l'expérience des Ateliers Nationaux de Louis Blanc, retrouverait lui aussi son "génie" inventif.
Il y a un autre projet, tout aussi extraordinaire, que je garde en "réserve", dont l'adoption provoquerait, j'en suis convaincu, une transformation positive dans notre pays : remplacer la semaine par la décade ! Dix jours, six de travail et quatre (un quatrain) pour les loisirs, l'évasion, le repos. Cette révolution (pacifique) entraînerait probablement la création d'au moins un million d'emplois, dans le secteur du tourisme et des loisirs ! (L'année compterait ainsi 36 décades et demie). Le quatrain serait pris au début, à la fin ou à l'intérieur de la décade, ce qui nuirait en rien à l'activité de l'entreprise, bien au contraire ! Là encore, nous retrouverions le fil de notre grande histoire : n'est-ce pas la Révolution française qui instaura, en 1792, la période de dix jours (le décadi) pour remplacer la semaine ? Il est vrai qu'il s'agissait à ce moment-là de "casser" le dimanche de l'Église en lui substituant le décadi (le 10e jour). Dans notre société de loisirs, et de RTT (!), débarrassée encore une fois du chômage, l'introduction d'un "week-end" (qui ne serait plus un week-end) de quatre jours redonnerait vie également à de nombreux villages aujourd'hui abandonnés... Mais nous reparlerons de ce projet de "décade et de quatrain" que la crise sans précédent que nous subissons devrait bientôt rendre séduisant !
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