Ainsi, à l'échelle du monde, entre la Chine, les USA, la Russie et l'Inde, ces mastodontes handicapés précisément par leur gigantisme, notre "citoyenneté francophone" dispersée à travers les Océans, aurait les moyens de se faire entendre, en proposant une sorte de compromis historique qui éveillerait l'intérêt de nombreux peuples à la recherche, tout comme nous, d'un avenir "habitable". Pour fonder cette Confédération, je suggère (c'est l'objectif de l'association NEUF/ORIENT créée... à Lorient) de l'impulser sur la base d'un essor touristique, tous les pays francophones possédant de magnifiques atouts dans ce domaine. Ce qui permettrait une relance rapide de l'activité aux Antilles, où le tourisme précisément a souffert des derniers événements. Avec ce "tour du monde" francophone, j'y ajoute une Cité internationale, itinérante, rassemblant dans des pavillons distincts toutes les activités des pays francophones. Comme on le voit, ces projets s'articulent parfaitement avec la création d'un Marché commun méditerranéen, en tout point complémentaire du marché commun francophone. Les Corses, qui sont depuis les années 70 insatisfaits de leur sort, pourraient s'investir, avec les autres populations concernées, y compris les Wallons et les Québécois, dans la rédaction d'une Constitution internationale francophone, où les langues dites minoritaires ou régionales, trouveraient leur place.
Certes, se dresse devant nous un formidable obstacle : le "problème" israélo-palestinien. Un problème que la classe dirigeante de la super-puissance (américaine) va devoir résoudre avec un Obama mandaté pour imposer un État palestinien à un gouvernement... hostile à cette solution ! Le bassin méditerranéen n'est pas près, hélas, de retrouver la paix - d'autant que chez nous les inconditionnels de cet État, redoutant la nouvelle politique de Washington, accentuent leur pression sur les politiciens, se rappelant sans doute que la France fut, en 1947-48, le meilleur soutien des sionistes, avec la Russie stalinienne. En s'exhibant avec Le Pen et Faurisson, Dieudonné leur a facilité la tâche. S'il veut mettre sur pied une liste "antisioniste" aux prochaines européennes en Ile de France, il va devoir corriger le tir. Dans l'intérêt de la cause qu'il défend, avec nous : celle du peuple palestinien, victime de l'impérialisme.
Mais rien n'empêche de commencer la nécessaire réflexion que la crise mondiale nous impose. J'estime que les projets esquissés ici, constituent un ensemble cohérent qui pourrait être porté par un parti, ou une personnalité "présidentiable". Nous avons des atouts. Sachons les utiliser ! (à suivre)
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