En Italie, pour résoudre le "mystère" étrusque, les scientifiques et les biologistes ont recours, depuis quelques années, à l'ADN dans la recherche des origines de ce peuple qui vivait notamment en Toscane, quelques siècles avant JC. Plusieurs villages font l'objet de ces recherches, et les premiers résultats ont été récemment publiés. Ainsi, il apparaît que les Étrusques seraient venus d'Anatolie . D'autres résultats sont annoncés. Lorsque Arthur Koestler publia, dans les années 50, son ouvrage iconoclaste, "la 13e tribu", dans lequel il démontrait que les "juifs" d'Europe orientale étaient en réalité des descendants des Khazars, un peuple turcophone originaire du Caucase (donc des aryens, et non des sémites), le livre fut quasiment passé sous silence. Aujourd'hui, Marek Halter a repris l'histoire pour en faire un roman ("le vent des Khazars"). Du temps de Koestler, l'ADN n'existait pas. Pourquoi ne pas aujourd'hui effectuer des recherches sur l'origine de toutes ces communautés juives, qui n'ont visiblement rien à voir entre elles ? Celles de l'Est, celle d'Allemagne, celles du monde arabe etc. Nous voyons bien, à l'oeil nu, que tous ces gens que l'on appelle "juifs", ne constituent ni un peuple, ni une ethnie. De même, il n'a jamais été démontré que les Hébreux, après la conquête romaine, se seraient "dispersés", les uns vers le Maghreb, les autres vers la Baltique etc. etc. De plus en plus, on estime que, tels les Khazars, ce sont des populations qui se sont converties au judaïsme à un moment donné, en fonction des événements, ou des invasions. Koestler expliquait que des ethnologues juifs qui étaient arrivés à la même conclusion que lui, se virent interdire de publier leurs travaux au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour une raison fort compréhensible : les Ben Gourion, les Golda Meir, les Shamir ( des khazars !) revendiquaient la terre de Palestine en prétendant que c'était la "terre" de leurs "ancêtres", et ce, bien entendu, soutenus par les maîtres de l'URSS, ces grands amoureux de la "vérité historique" ! Le petit juif de Pologne, disait-on, ne répétait-il pas en se levant chaque matin, depuis des siècles "l'an prochain à Jérusalem" ? En vérité, ceux qui émigraient gagnaient les États-Unis et non la Palestine ! Là encore, avec l'aide des soviétiques, les sionistes les expédièrent en Palestine pour y combattre "l'impérialisme britannique" que Staline espérait bien expulser de la région.
Imaginons les chrétiens de Chine, du Japon ou de Corée exigeant le "retour à Rome" et en Italie - le pays de leurs "ancêtres" - simplement parce qu'ils sont catholiques ? Même à l'ONU ils seraient obligés de rigoler !
Pourquoi ne pas proposer - à l'occasion du 60e anniversaire de la Naqba - à la communauté scientifique internationale, de mettre en place un institut de recherche, sous le parrainage de l'ONU ou de l'UNESCO, qui ferait toute la lumière, avec les moyens modernes d'investigation, sur les origines de ces communautés juives, tellement différentes les unes des autres, qu'elles n'ont en commun, probablement, que la religion. La science au service de la politique et de la connaissance ? Voilà qui nous changerait du "bourrage de crâne", et nous aiderait à sortir du désespérant statu quo.
Imaginons les chrétiens de Chine, du Japon ou de Corée exigeant le "retour à Rome" et en Italie - le pays de leurs "ancêtres" - simplement parce qu'ils sont catholiques ? Même à l'ONU ils seraient obligés de rigoler !
Pourquoi ne pas proposer - à l'occasion du 60e anniversaire de la Naqba - à la communauté scientifique internationale, de mettre en place un institut de recherche, sous le parrainage de l'ONU ou de l'UNESCO, qui ferait toute la lumière, avec les moyens modernes d'investigation, sur les origines de ces communautés juives, tellement différentes les unes des autres, qu'elles n'ont en commun, probablement, que la religion. La science au service de la politique et de la connaissance ? Voilà qui nous changerait du "bourrage de crâne", et nous aiderait à sortir du désespérant statu quo.
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