4) Il va de soi que le premier problème, c'est l'emploi.
Je propose d'abolir le chômage par l'instauration d'un salariat pérenne, c'est-à-dire que le salarié titulaire, ENTRE DEUX EMPLOIS, devient un salarié réserviste, rémunéré par un salaire, évidemment inférieur à celui du titulaire, le salaire de réserve permettant au salarié de vivre normalement, tant qu'il n'a pas retrouvé un emploi.
La mise en place de ce système abolissant définitivement le chômage (véritable révolution pacifique) doit être négocié entre les partenaires au cours d'une grande rencontre (un super-Grenelle) réunissant patronat/gouvernement/syndicats où sera également apprécié (et revalorisé) le SMIC. De même que l'abolition de l'esclavage fut votée par l'Assemblée Nationale en 1848, l'abolition du chômage sera, elle, soumise à referendum, avec en annexe le texte du projet de loi instaurant le salariat pérenne.
Débarrassés de la hantise du chômage, les salariés, les jeunes notamment, seront plus enclins à accepter la "mobilité" de l'emploi rendue nécessaire dans le cadre d'une économie moderne, sans cesse en mutation.
5) De même je propose que les Conseils de prud'hommes deviennent une véritable Cour de Justice sociale où seront traités tous les problèmes du salariat-patronat, tant individuels que collectifs, avec accélération des procédures. Ainsi la grève serait-elle placée sous le contrôle de cette Cour de Justice : respect des calendriers de négociation, consultation à bulletins secrets des salariés pour ratification, tout comme en cas de grève, début et fin. Ce qui rendrait la grève quasiment impossible (ou rare) dès lors que le patronat serait tenu de consulter le personnel, l'accord négocié étant imposé par la loi dans les entreprises, et ratifié démocratiquement.
Bien évidemment, la pratique de la communication informatisée doit permettre un meilleur traitement des litiges de toutes natures.
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